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sammael world
18 août 2006

LE PIERCING A TRAVERS L'HISTOIRE

DSC00148Pour la plupart d'entre nous, chaque piercing marque un rite de passage, un moment arraché au temps, un symbole donnant matière à reflexion.

Qu'il s'agisse d'un piercing secret des parties gènitales qui dévoile seulement à nos partenaires intimes l'intensité de notre énérgie sexuelle, ou qu'il s'agisse d'un piercing complexe du cartilage de l'oreille, qui affiche publiquement nos gouts changeants, les motivations qui nous poussent à adopter un piercing ne sont guère différentes de celles des cultures tribales en Afrique ou à Bornèo, ou le piercing signalait l'entrée dans l'age de raison et l'eveil à la spiritualité.

Pour comprendre vraiment les ornements corporels comtemporains, nous devons feire un retour dans le temps et explorer la gènèse du body piercing et son évolution dans les différentes cultures.

Bien que le body piercing ait connu une renaissance dans les sociétés occidentales au cours des dix dernières années, il fait depuis longtemp partie de la tradition de nos ancêtres. Les plus anciens piercings des oreilles, du nez, des lèvres et des parties génitales dont on a retrouvé la trace, remontent à 5000 ans av JC, chez les Egyptiens, les peuples de Bornéo, de Samoa et en Amazonie. Le piercing des lobes d'oreilles est le rite le plus ancien. Dans de nombreuses cultures, on se perçait les oreilles en signe de beauté, de richesse, de sagesse ou de rang. Le piercing du lobe de l'oreille a conduit au piercing du cartilage vers 4500 av JC en Egypte.

Les croyances culturelles et religieuses étaient la motivation première pour ces pratiques. Le piercing du nombril etéit plus particulièrement le symbole de la royauté chez les Egyptiens. Dans de nombreuses tribus africaines, on se perçait le nez pour se protéger des démons qui pénétraient dans le corps par les narines et provoquaient de terribles maladies. Les peuplades d'Inde exhibaient des piercings au nez avant le 11e siecle. Les Egyptiens et les indiens Ottawa d'amérique du nord en faisaient autant.

Les Mayas des années 300 av JC s'ornaient de nombreux piercings aux oreilles, au nez, aux lèvres et aux parties génitales. Le piercing des lèvres étaient trés pratiqué chez les Esquimaux et le mérite du premier piercing de la langue revient aux Aborigènes d'australie.

Les formes les plus sensibles, intriguantes et souvent brutales du piercing sont réservés aux parties génitales. Chez les femmes à Rome et en Polynésie au 5e siecle avant JC, ces piercings étaient destinés à attirer des soupirants.

Le piercing du pénis, ou phalang, est représenté dans l'art de l'Asie du sud-est dés le 4e siècle et on le retrouve dans le kama soutra à partir du 6e siècle. Ce piercing horizontal au travers de la tête du pénis a aussi ses origines a Bornéo, Sulawesi et Sumatra. On le pratiquait souvent pour symboliser le courage, la virilité et augmenter les stimulations sexuelles pour chaque partenaire. Le piercing de la peau entre les testicules et l'anus, appelé le guiche, tire ses origines de Tahiti, ou ont le pratiquait en guise de rite de passage pour les garçons. A Samoa, il servait de rite de puberté.

Les cultures tribales ont communément offert l'image de corps lourdements décorés avec des bijoux clinquants qui pendent de plusieurs parties du corps. Cependant, certains parmis vous seront surpris d'apprendre qu'une forme trés populaires de piercing dans le monde d'aujourd'hui remonte à l'époque des romains. Au cours du 5e siécle, de nombreux soldats romains se faisaient perçer les mamelons en signe de courage, de force et de virilité. Selon d'autres sources, ce piercing avait une fonction pratique: maintanir la cape en place (aïe!)

Le fameux piercing Prince Albert tire son origine de source royale. Les sensibilités victoriennes rendaient la vie difficile  aux hommes ne seraient ce qu'un peu trop bien pourvus sexuellement. Avec des pantalons moulants pour monter a cheval et des codes moraux étriqués, que pouvait donc bien faire le pauvre homme?

Tres simple, enserrer son pénis dans un anneau alourdi et "cacher" sa virilité protubérante aux regards. Selon la rumeur, le Prince Albert lui-même faisait appel à cette technique réductionniste, d'ou le nom...

Faisons un bond en avant vers les années 1960, qui s'ignalent l'émérgence des subcultures Hippies et Bikers en europe et en amérique du nord. Ces subcultures marquaient leurs territoires respectifs au travers de la modification corporelle.

Chaque groupe était animé par l'esprit de rebellion contre les normes établies et avait créé des associations éloborées, formaient des "tribus" modernes basées sur des croyances politiques, des modes de vie et des intérets communs.

La tradition tribales du piercing a été relancée dans les années 1970 par le mouvement Punk, et continuée dans les années 80 flamboyantes.

Le fait de redecouvrir l'individualisme reprimé et d'embrasser un nouveau standard de beauté basé sur l'ethnicité a conduit à l'acceptance générale du piercing dans les années 1990.

Aujourd'hui, le piercing est florissant et offre une gamme libératrice de moyens d'expression. On le pratique dans le but de parfaire son identité, de suivre une vocation spirituelle, de célébrer la famille et la camaraderie, et de rehausser la beauté et la sexualité.

DSC00017 Bien que de nombreuses formes de piercing n'aient pas été documentés tout au long de son histoire, on ne peut en nier le rôle culturel aux fil des ages.

Donc, que vous songiez à acquérir un piercing pour la premiére ou la soixantième fois, retenez son importance historique et prolongez la tradition!

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