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sammael world
24 mars 2007

aahhh l'amour............(nouvelle)

milaMon royaume pour un boueux!

...enlève moi ces ordures!

fous-les moi à la mer!

Samuel Beckett

une nouvelle de Rita Kraus datant de 1972....toujours d'actualité ce texte de science fiction!!!!

La grande décharge

Une fois de plus, les prophètes avaient parlé dans le desert. Les cris d'alarme poussés dans les années 70 n'avaient pas été entendus et si, en ce dernier quart du XXe siecle, on marchait régulièrement sur la lune, la terre dans son entier avait fini par ressembler à un dépot d'immondices que les peuples suffoqués avaient amèrement baptiser "la grande décharge".

Aucun continent n'avait été épargné et telle région de france qui passait naguère pour riante et fertile avait vu, en l'espace de quelques années, ses rivières se tarir et son agriculture étouffer sous l'amas des détritus. Dans les villes, cétait pis encore. L'amoncellement des dèchets avait rendu l'air irrespirable et, par millions, les citadins avaient été contraints de s'égailler dans ce qui avait été autrefois la campagne.

Mais, lorsqu'ils etaient parvenus, aux prix d'efforts considérables, à rejoindre quelque trou et à s'y fixer, il ne leur était plus possible d'en sortir en raison des carcasses de véhicules abandonnés qui obstruaient routes et sentiers. Ainsi, entourés d'une muraille de résidus dont l'épaisseur décourageait toute tentative de percée, survivaient-ils en asiégés. Pour ravitailler ces bouches affamées, les pouvoirs centraux réussissaient parfois à leur parachuter des caisses d'eau minérale et des boites de conserve, dont les emballages venaient encore renforcer l'étau qui se refermait sur eux.

Que n'avait-on pas essayé pour se débarrasser de ces ordures? on en avait enterré, mais il y avait longtemps que les galleries de mine et même les puits avaient été comblés; on en avait brulé, mais les cendres, en se dispersant, avaient obscurci le ciel; on en avait déchiqueté par divers procédés mécaniques, mais une fois cette opération accomplie, on ne savait vraiment pas quoi faire des morceaux...

Aussi, é l'aube des années 80, le monde avait il été réduit par étapes successives à une multitude de petites communautés, isolées les unes des autres et dépourvues de tous moyen de communication direct. Dans certains ilots, l'équilibre entre les sexes avait été rompu par les accidents ou les maladies et c'était la perpétuation même de l'espece qui était remise en cause. Ici, des jeunes gens étaient condamnés à viellir dans le célibat alors qu'ailleurs des filles risquaient de coiffer sainte catherine jusque dans leur lit de mort. Et nul ne pouvait empêcher les uns de rêver aux autres, et vice versa.Alyz23

Se payant d'audace. Romain, qui habitait le village de T..., s'était lancè à l'assaut de la muraille dans l'espoir d'atteindre au moins le village de C... distant de deux kilomètres à vol d'oiseau. Bientôt, incapable d'avancer, il avait du se resoudre à rebrousser chemin non sans avoir eu le temps d'apercevoir, dans les lointains, la silhouette de sabine qui l'appelait. A défaut de message plus concret, ils avaient, en hurlant, échangé leurs prénoms.

S'ils avaient vécu à un autre âge de l'humanité, ils eussent sans doute couru l'un vers l'autre se seraient passionnément embrassés, quitte à rouler sur place dans l'herbe et les fleurs des champs. Un début d'idylle fort banal, en somme, lorsaue le soleil fait tourner les têtes et infléchit les résolutions...Mais, à leur époque, la gangue qui emprisonnait chacune de leurs bourgades, interdisait toutes vellèitè d'approche et, a moins d'une évolution géologique, il était inconcevable que quoi que ce fût pût abattre la barrière qui les séparait.

Creuser une brêche, dégager un couloir entre les deux patelins devint l'idée fixe de romain. Autour de lui, les sages et les scéptiques se contentèrent de hausser les épaules. A quoi bon, puisqu'on avait déja tenté l'impossible!!

En dépit ou en raison de l'apathie de ses voisins, Romain refusa de s'avouer vaincu et décida d'aborder le problème sous l'angle scientifique. Dans le cours de la dernière décennie, les frontières de la connaissance avaient reculé à l'infini et, à l'echelle de l'univers, les progrés de la science avaient abouti a des résultats surprenants; à l'echelle du globe, par contre, ils s'etaient révélés inopérants pour lutter contre la déterioration de l'environnement. L'impuissance de l'homme à se liberer des sous produits de son industrie apparaissait d'autant plus tragique que tout le monde ou a peu prés, possédait un bagage technique.

sp

Dans cet état de paralysie qui annonçait peut être l'extinction de la race, certains philosophes crurent deceler la revanche de la matière sur l'esprit qui avait prétendu l'asservir. Peu importait, d'ailleurs, la valeur de leurs théorie puisque aucune explication ne portait en soi de remède suscéptible de reajuster l'ordre des choses. Plutôt que de se perdre en discussions stériles. Il valait beaucoup mieux trouver un moyen de sortir d'une situation absurde.

Le jour, c'est a cela que romain s'appliquerait. Et la nuit....

La nuit, lorsque le sommeil résout les équations contre lesquelles les mathématiques ont buté, il se voyait réuni avec Sabine à l'issue d'un épouvantable cataclysme qui aurait remis la terre à nu...

Ce même songe régulièrement le visitait. La main dans la main, sabine et lui s'éloignaient dans la campagne vers l'horizon aprés que le sol eut été nettoyé par une énorme boule de feu.

Dans la realité, hélas! le feu du ciel tardait a se manifester.

Las d'attendre et d'esperer en un miracle alors que, de l'autre coté du mur, sabine s'étiolait à dénombrer les jours, les semaines et les mois qui s'étaient écoulés depuis que romain et elles s'étaient interpellés, le garcon décida d'aider la nature....!

Il etait d'une géneration pour qui les lois de la nature n'étaient plus des secrets. Il osa ce que personne n'avait oser avant lui : entamer le processus de désintégration multiple, dont on ne parlait qu'a mots couverts dans les millieux responsables de peur d'exciter la verve d'un bricoleur talentueux. Avant de parvenir à provoquer l'explosion qui déblayerait le passage entre son village et celui de sabine. Romain peina en silence sur plus d'un problème ardu : mais l'amour décupla ses facultés d'invention.

Lorsqu'on se rendit compte de ce qu'il avait combiné et qu'on voulut l'arreter, il était dejé trop tard.

L'étincelle initiale avait jailli...

Dans une débauche de chaleur et de lumière, la grande décharge au complet fût annihilée et également, par suite d'une regrettable erreur de calcul sur les effets de la reaction en chaine, son support : la terre.

Pour les hommes qui marchaient à ce moment-là sur la lune, un autre soleil flamba dans les ténébres.........

PIX/ nouvelle nuit nouveau dessin.......

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22 mars 2007

nouvelle nuit...nouveau dessin......

corpus

Je veux bien que les saisons m'usent

A toi nature, je me rends;

Et ma faim et toute ma soif

Et, s'il te plait, nourris, abreuve.

Rien de rien ne m'illusionne;

C'est rire aux parents, qu'au soleil,

Mais moi je ne veut rire de rien;

Et libre soit cette infortune.

RIMBAUD

14 mars 2007

Marilyn toujours........

9794

"Le véritable amant, c'est celui qui d'une légère caresse sur les cheveux, d'un simple sourire ou même d'un regard perdu dans le vague, vous fait chavirer de bonheur."

Marilyn Monroe
bertstern_marilyn

"Les gens ont l'habitude de me regarder comme si j'étais une sorte de miroir au lieu d'une personne. Ils ne me voient pas, ils voient leurs propres pensées cachées, puis ils se blanchissent en prétendant que j'incarne ces pensées secrètes."

"Ce que je porte la nuit? Mais... N°5 de Chanel, bien sûr!"


Marilyn Monroe


Marilyn Monroe

4 mars 2007

Indeep - Last Night A Dj Save My Life


Indeep - Last Night A Dj Save My Life
Vidéo envoyée par sammael-seth
juste du leger du dansant du disco pour se laisser vivre.... S. bon week end
2 mars 2007

LE BONHEUR

61693626

 

Ne me demandez pas si je suis heureux !
Ne me demandez pas si la vie est belle,
Mais demandez-moi s’ils sont nombreux
Les exclus qui lorgnent vers la citadelle
Quand ils ne sont pas tués à coups de pelle.
Bien sûr, c’est toujours un événement accidentel.
Ces gueux, vont nu-pieds dans leurs oripeaux.
Ils vont faméliques, traînant leur misérable peau.
Marre d’être rejetés. Marre d’être déconsidérés . . .
Ils errent dans les faubourgs, titubant ; l’âme dépitée.
Ils rôdent sans cesse en hordes, le cœur désespéré.
Ils s’en vont par famille, les lendemains désenchantés.
Quelque soit l’heure et quelque soit leur âge,
Ils ont les yeux, les poings et le ventre pleins de rage.
On leur a ôté toute perspective de vraie existence
Depuis que les pouvoirs ont prononcé la sentence.
N’ayant plus d’espoir dans leur lutte,
Ils choisissent de se cloîtrer dans leur cahute
Pour échapper aux chiens et aux gardiens
Qui outrepassent et de loin leur devoir
De protéger les âmes et les biens.
Un jour, ces gardiens se feront avoir
Par les puissants qui les grugent.
Un jour, ces valets du capital
Seront abandonnés après l’hôpital.
Ce jour là, les traîne- misère seront leurs juges.

Mahdaoui ABDERRAOUF

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2 mars 2007

avec l'age......

yeux
Avec l’âge,
Il y a des souvenirs
Qu’il serait sage
De ne jamais faire revenir.
Cela sert à quoi de se leurrer !
Cela sert à quoi de se faire pleurer. . .
Raviver la certitude que c’est fini ?
Apaiser les plus fols désirs ?
Pourquoi continuer à se punir
Quand on est démuni ?
La mémoire est un trésor
Regardant en réconfort.
Pourquoi regretter sa jeunesse !
Pourquoi appréhender la vieillesse !
L’une est à jamais perdue ;
L’autre ne nous perd pas de vue !
De temps en temps et à maintes fois
On a envie de regarder derrière soi
Pour se rappeler le bon temps
Quand on était jeune et beau.
Mais, est-ce vraiment important
Quand on a le cœur en lambeaux ?
Alors, pour ne pas tout confondre,
Inutile de se morfondre
Dans sa nostalgie.
Face à la généalogie,
Inutile de se compromettre
Avec des soupirs fréquents.
Il est des silences plus éloquents
Quand on veut bien admettre
La fuite inexorable du temps.
La maladie la plus grave
C’est quand on veut rester esclave
De son insatiable soif de printemps.
Le temps fait tant de ravages
En écrasant tout sur son passage,
Qu’il ne sert à rien de vouloir le retenir.
De toutes façons, on savait à quoi s’en tenir . . .

mahdaoui  ABDERRAOUF

2 mars 2007

renaitre

08
Vois ce cœur déchiré,

Sens cette âme blessée

Séparée de son corps

Laissé bien seul dehors.

Le sommeil éternel,

C'est la fin pour le corps

Là si haut dans le ciel

Trop pourrie de remords

L'âme efface les images

D'un passé oublié.

Elle a tourné la page,

Aujourd'hui elle renaît...

p. LAMHIEN

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