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sammael world
14 mai 2012

ninja : légende ou réalité.....

ninjut10

 

 

Pour comprendre le véritable sens du mot ninja, il faut en considérer les deux parties: NIN (supporter, endurer ou même en kanji "la volonté qui supporte la piqûre du sabre) et JA (la personne), en association, cela donne donc "la personne qui supporte la piqûre du sabre" ou "qui sait endurer". Par synthèse, le ninja avait ainsi deux fonctions: le brave et l'espion. Qu'il soit l'un ou l'autre, un ninja n'est pas une identité facile à cerner d'autant plus que son image fut maintes fois tronquée par le cinéma, la TV, les romans, les BD...

Le ninja tire ses origines de la Chine antique puis migra au Japon sous la dynastie des Tang. les Japonais développèrent l'art ninja de manière extrême jsqu'à créer d'invincibles guerriers assassins pouvant infiltrer n'importe quel lieu et tuer n'importe qui au moment opportun mais cette définition réductive se doit d'être complétée de celle du ninjutsu, art qu'il déployait durant toute sa vie.
"L'Art de la Guerre", écrit chinois attribué à Sun Tsu datant de plusieurs siècles avant j-c, mentionnait la nécessité d'espions au sein de l'armée. La description faite de ces espions rappelle l'idée que l'on se fait du ninja : espions volants, intelligents sous des dehors stupides, intrépides sous un air inoffensif, lestes, vigoureux,, hardis, braves, rompus à l'humiliation, la faim, le froid, la saleté... On admet que les premiers ninjas furent des immigrés chinois favorisés par l'impérialisme japonais qui formèrent des nippons, créant mes premiers clans ninjas (kugutsu) où se mêlaient des chinois et des japonais. Autrefois, les Kugutsus étaient doués dans l'art du spectacle itinérant, se distinguant par leur habileté et leur endurance (tir à l'arc, lancer de couteaux...).
Le premier clan ninja officiel fut le Clan Hattori. Avant cela, il n'y avait que des groupuscules éparses mais soudés servant l'empereur. Avec la naissance de nouvelles castes telle que les Samouraïs, les guerres se multiplièrent et les ninjas gagnèrent un rôle plus conséquent. Ils intégrèrent le code d'honneur des samouraïs, le Bushido.
Avec le temps, deux grands clans s'imposèrent: les Iga et les Koga qui avaient prospérés entre les 13eme et 15eme siècles. Leur puissance grandissait tant qu'ils furent exterminés après la mort violente de Oda Nobunaga en novembre 1581.


NINJUTSU en kanji.

Le ninjutsu est un art mutlidisciplinaire faisant appel à un enseignement très diversifié mais hétérogène. Selon les clans et les familles, les disciplines et les techniques variaient pour pouvoir tenir tête à des adversaires ninjas le cas échéant. Techniques développées: art du combat, déplacement, déguisement, escalade.. On en ignore beaucoup mais on peut recenser un certain nombre de disciplines:
_ Tai-jutsu: apprentissage du combat à mains nues contre un ou plusieurs adversaires.
_ Daken-Taijutsu: technique à base de coups, blocages qui ressemble au karaté, visant les points vitaux du corps.
_ Ju-Taijutsu: techniques d'évasions, de captures, de projections, ressembant au judo faisant de n'importe quelle partie du corps une arme.
_ Taihen-Jutsu: mille et une manière de se mouvoir en silence, de rouler, sauter, chuter sans crainte et sans mal, se ménageant le meilleur moyen d'enchaîner une attaque suivante.
_ Bo-Jutsu: étude du bâton long (Bo) et du bâton court (hanbo) comme arme de défense universelle.


_ Ninja-Ken: maniement du sabre.
_ Shuriken-Jutsu: armes de jet de toutes sortes (senban-shuriken; shaken; bo-shuriken; dards droits).
_ Yari-Jutsu: maniement de la lance.
_ Naginata-Jutsu: maniement de la naginata (lance à lame courbe).
_ Kusari-Gama: usage d'une arme composée d'une faucille attachée à une chaîne.
_ Kayaku-Jutsu: technique des armes à feu, poudres et explosifs.
_ Henso-Jutsu: art du déguisement.
_ Shinobi-Iri: art de pénétrer par effraction, de voler ou tuer.
Et tout plein d'autres... (évasion, stratégie, espionnage, hypnose...)

 




Extrait du code du Ninjutsu.

 



Au sein du clan, trois niveaux de hiérarchie: le chef de clan (jonin), sous-chefs (chonins) et les ninjas de base au service du clan (genins). Les ordres et les missions étaient transmis aux genins par les chonins, ce qui limitait les risques de dénonciation.
S'il était capturé, un ninja devait se donner la mort avant d'être torturé et interrogé, un ninja ne devait jamais vendre son maître. Le Jonin organisait la vie du clan et les relations avec les autres clans mais opérait toujours dans l'ombre par sécurité, peu de membres de son clan connaissaient sa véritable identité. On ne pouvait quitter son clan sous peine de mort.
La majorité des clans était établie dans les montagnes, entre Nara et Kyoto (120 familles). Certains chefs ninjas (jonins) faisaient partie de l'entourage proche de grands seigneurs et oeuvraient pour eux et leurs ambitions. C'est ainsi que le ninja Hattori Hanzo, général conseiller de Ieyasu Tokugawa mais aussi Jonin d'un des clans les plus puissants d'Iga sauva la vie de Tokugawa, son maître, lors de l'assassinat de Nobunaga.
Il y eut toujours une grande rivalité entre les clans Iga et Koga jusqu'à leur éradication. Les survivants furent répartis ainsi: les Iga auprès du seigneur Tokugawa et sa descendance, les Koga devenant la police civile. (on voit que l'auteur de Naruto a fait des recherches de son côté!).
Toutes ces forces disparurent avec la restauration Meiji même s'il existe encore de nombreux decsendants de familles ninjas.

 

 

Kuji no in

 
 
Cette appellation désigne la pratique des "neuf symboles" par les yamabushi, les ninja, et même, plus tard, par certains samurai. Ces gestes étranges sont censés donner au pratiquant des ressources nouvelles en cax de situation désespérée. En se concentrant intensément et en rassemblant toute sa force intérieure, il reprenait confiance en lui. Ils avaient un effet d'envoutement, d'abord sur celui qui les exécutait, en le rejetant au coeur de lui-même à l'instant décisif, ensuite sur son entourage, subjugué autant par des gestes cabalistiques auxquels il ne comprenait rien, que par la densité ainsi soulignée de la "présence" du ninja apparament complètement détaché d'un moment qui avait pourtant toutes les chances d'être mortel pour lui.

Le ninja entrelaçait rapidement ses doigts en récitant les paroles correspondant aux neuf "niveaux de puissance", ou en s'arrêtant sur l'un d'eux en fonction de la situation et de la protection divine demandée.
Cette démonstration était réputée captiver à tel point l'entourage ou un adversaire que l'on peut aussi y voir des mouvements hypnotiques capables de figer l'action en cours pendant un instant... le temps pour le spectateur de s'en détacher et le ninja avait disparu! Il n'en a pas fallu d'avantage pour que les ninja se voiant attribuer des pouvoirs hors du commun. La crainte superstitieuse ainsi entretenue était la meilleure arme du ninja!
 

Approche élémentaliste du ninpo-taïjutsu

 
 
Les techniques de combat à mains nues du ninja ont une approche élémentaliste, fondée sur le Go-dai (les cinq éléments):

terre
la stabilité de la terre, une attitude de confiance en soi et de force. Le combat est remporté avant même d'avoir commencé. Vous êtes immuable comme une montagne majestueuse ou un chêne centenaire.

eau
la spontanéité de l'eau, la capacité à s'effacer et frapper. Vous vous retirez de l'attaque de votre adversaire et y répondez avec une explositon de puissance. Vous êtes une vague qui se retire avant de s'écraser sur le rivage.

feu
l'explosion
 
vent
l'aptitude à réfléchir. Vous êtes suffisamment libre d'esprit et de mouvement, et suffisamment compétent pour savoir exactement où vous avez besoin d'être pour prendre le contrôle d'une agression. Vous êtes un nuage de fumée que quelqu'un essaie d'attrapper alors que vous glissez entre ses doigts et hors de sa poigne.

vide
la source de tous les éléments. La capacité à faire face à chaque attaque inconnue et à adopter l'attitude convenable en réponse.
 
la doctrine des ninjas
 


Le terme ninpo ou shinobu hô, désigne la doctrine des ninjas. Elle met l'accent sur l'endurance, la persévérance, la capacité d'adaptation. Ceci comprend donc bien sûr les techniques de combat et de survie dans la nature (dont le camouflage et les soins médicaux), d'endurcissement du corps et de l'esprit, mais aussi la capacité à prévoir le danger et à l'éviter. De fait, le ninja doit être capable de mimétisme, il doit pouvoir faire preuve d'adaptabilité (souplesse mentale) et ne pas s'attacher à des formes fixes et rigides. Contrairement au bushi, le ninja ne cherche pas l'affrontement direct, il ne cherche pas à montrer son courage, mais plutôt à survivre et à mener à bien sa mission, sans ressentir de honte ni de colère. Le ninja cherche d'abord à se protéger et à protéger sa famille. Par ailleurs, on peut aussi se référer au traité de stratégie chinois L'Art de la guerre de Sun Tzu, qui développe les techniques d'information et de désinformation dans le cadre de la guerre :

se renseigner sur l'ennemi (« Qui connaît l'autre et se connaît, en cent combats ne sera point défait », chap. III),

désinformer l'ennemi

repérer les espions ennemis et les soudoyer.

Une des premières phrases de ce traité de guerre est d'ailleurs « La guerre repose sur le mensonge ». Il recommande principalement de faire usage de la ruse pour éviter le combat. Ce type de comportement était donc recommandé depuis dix siècles avant la première mention historique des ninjas.
 
Le ninja était furtif et secret ; il savait se déguiser pour se faire passer pour quelqu'un d'une autre classe sociale ou d'une autre région. L'enseignement de ces techniques dans des écoles (ryu) ne se faisait pas en groupe comme pour les bujutsu (technique des samourais), mais plutôt seul à seul, à des individus uniques .
 
Masaaki Hatsumi
 

Masaaki Hatsumi est né le 2 décembre 1931 au Japon, est le fondateur et actuel soke du Bujinkan-Ninpo, style de ninjutsu reposant sur les 9 Ecoles dont il est l'héritier (Togakure Ryû, Kumogakure Ryû, Gyokushin Ryû, Kotô Ryû,Gyokko Ryû,Shinden Fudô Ryû,Kukishinden Ryû,Takagi Yôshin Ryû,Gikan Ryû). Il fut l'élève de Takamatsu Toshitsugu précédent Soke, décédé le 2 avril 1972 à 83 ans.


Voici sa vision de l’évolution des ninja : « Fort et faible sont des mots courants sur les lèvres des pratiquants d’arts martiaux. J’ai établi une règle pour montrer à mes élèves qu’ils doivent se conduire avec autant de droiture que possible, en accomplissant les devoirs du ninja. Pour moi, c’est cela qu’être fort signifie. Après tout, pour comprendre un héros un homme doit être un héros lui-même. Je n’apprends pas à mes étudiants à vaincre des ennemis, mais à devenir des hommes qui puissent vivre. Les mouvements en Ninpô taijutsu ne doivent pas être vus comme « forts » ou « faibles », mais plutôt comme des mouvements qui appèlent l’unité et la chance ».


Maasaki Hatsumi, orienta le ninjutsu vers une forme plus pacifié, tournée vers la pleinitude intèrieure et non l’art de tuer.

Takamatsu Toshitsugu, le dernier grand maître ninja ?
 

Takamatsu Toshitsugu (1887-1972) est l'ancien grand maître des neuf écoles qui constituent aujourd'hui le ninjutsu tel qu'enseigné par le bujinkan. L'actuel soke est Masaaki Hatsumi, qui a hérité du titre directement de Takamatsu Toshitsugu. Certains affirment qu’il fut le dernier grand maïtre ninja.

Il était un enfant plutôt fragile, jusqu'à ce que son père le confie à son grand-père, qui décida de l'entraîner aux arts martiaux. Dans son adolescence, il est devenu un garçons robuste.

L'entraînement était très dur, et pendant 1 an, le jeune Takamatsu fut uniquement utilisé comme partenaire par les anciens, on ne lui enseignait aucune technique. Il était juste frappé et projeté dans tous les sens afin qu'il apprenne à chuter correctement.

A l'école, lorsqu'il eut 10 ans, on organisa un jour un petit tournoi de Sumo. Alors qu'un jeune garçon très fort était au centre et qu'on lui cherchait un partenaire, le professeur demanda au jeune Takamatsu d'aller l'affronter. Celui-ci refusa et ses camarades se moquèrent encore de lui. Le professeur insista et le jeune Takamatsu dut finalement affronter le garçon devant tout le monde. A la surprise générale, Toshitsugu Takamatsu repoussa facilement les attaques du jeune champion et gagna le match. Il dut ensuite affronter tous les volontaires et les mis au sol à chaque fois. Il fut déclaré vainqueur.

Un jour, il a mis en déroute une bande d'une trentaine de délinquants, ce qui lui a valu d'être arrêté par la police, qui ne croyait pas qu'un adolescent puisse mettre en déroute seul un aussi grand groupe. Son grand expliqua que, malgré son jeune âge, il était un des meilleurs élèves du dojo.

Takamatsu Toshitsugu a été le garde du corps personnel de l'empereur chinois Po. Il a combattu dans 12 combat à mort, dont 7 en compétition. Il était connu comme Môko no tora, le tigre de Mongolie.

Takamatsu Sensei était très discret et peu de voisins connaissaient ses compétences en matière de Ninjutsu. Ses autres compétences n'étaient connues que de quelques individus. On ne connaît que 2 personnes qui furent initiées à ces techniques : Fukimoto San (qui n'enseigna jamais et décéda il y a quelques années), et Hatsumi Sensei.

Takamatsu Toshitsugu n'a cessé de s'entraîner qu'à l'âge de 80 ans. Fut-il ou non un véritable maître ninja...nul ne le sait.
un ninja célèbre : Hanzō Hattori
 
 
Hanzō Hattori, connu aussi sous les noms de Masanari ou Masashige est né en 1541 et mort en 1596. C’est sans doute le plus célèbre ninja japonais. Sa férocité au combat lui valut d'être surnommé Oni Hanzō (Hanzō le démon).
 
Hanzō Hattori était le fils de Yasunaga Hattori. Né vassal du clanMatsudaira, puis du clan Tokugawa, Hanzō Hattori se révéla l’un des meilleurs serviteurs de Ieyasu Tokugawa. Il mena sa première bataille à 16 ans durant la bataille d’Anegawa en 1570, puis à la bataille de Mikata-Ga-Hara en 1572 - cependant sa victoire la plus mémorable reste celle qui suivit la mort de Nobunaga Oda en 1582.
 
A cette pèriode, Tokugawa Ieyasu et ses ninja étaient postés pres d'Osaka, et apprirent l'assassinat d'Oda juste à temps pour s'enfuir et éviter les troupes de Mitsuhide Akechi. Cependant, ils n'étaient pas encore en sûreté. Hanzō proposa alors l'idée d'aller vers Iga, où se trouvaient des samouraïs ralliés à sa cause. De plus, Ieyasu avait aidé les survivants de l'invasion de Nobunaga en1580, et ceux qui s'en souvenaient seraient prêts à aider le groupe. Tadakatsu Honda envoya Hanzō et, comme prévu, les hommes d'Iga consentirent à les aider, à les guider et même à leur offrir une escorte. Finalement, Ieyasu Tokugawa put rentrer sain et sauf à Mikawa. Par contre, Nobukimi Anayama, qui avait insisté pour prendre une autre route, prétextant que le jeune Hanzō Hattori n'avait aucune idée du détour qu'il leur imposait, n'eût pas cette chance. Capturé par des hommes de son ancien daimyo Katsuyori Tadeka, il fut décapité.

Hanzō Hattori eut pour successeur son fils,Masanari Hattori, qui fut nommé Iwami-no-Kami et gardien du Château d'Edo. Aujourd’hui au japon, la réputation de Hanzō Hattori en tant que meneur ninja commandant 200 hommes d'Iga a pris des proportions légendaires.
Le personnage d’ Hanzō Hattori apparait dans le manga et les films Babycart,Le loup à l'enfant. Quentin Tarantino a utilisé le nom Hanzō Hattori pour un personnage (le forgeron) du film Kill Bill.
Un ninja célèbre : Momochi Sandayu
 

Momochi Sandayu est aujourd'hui connu au Japon comme étant l'un des plus grand Ninja de tout les temps. Le 3 Novembre 1581, Oda Nobuo (fils de Oda Nobunaga) voyait comme une menace (justifiée !) le nombre important des Ninjas de Iga-Ueno. Il leur ordonna de se séparer et comme ils refusaient, il attaqua avec l'aide de 46.000 hommes la province de Iga. La bataille qui s'en suivit est appelée "Tensho Iga no Ran" (rébellion Iga de l'ère Tensho). Les Ninjas (et quelques samouraïs) qui formaient la résistance, forte dc 4.000 hommes, furent massacrés. Les survivants s'enfuirent aux quatre coins du Japon, répandant le Ninjutsu de façon encore plus intense. Les chroniques de guerres nippones relatent que Momochi Sandayu combattu avec bravoure. Il est possible qu'il succombât juste après cette bataille. Ce massacre a été porté à l’écran dans l’excellent Shogun Ninja (Jap. 1980) de Norifumi Suzuki avec Sonny Chiba.


Il est de notoriété publique que Sandayu possédait plusieurs châteaux, le château Ryugu, le château Hojiro, et le château Yamato. Ces trois châteaux lui permettaient d'avoir trois identités et trois familles différentes. C'est d'ailleurs de l'un de ces endroits qu'il s'échappa sûrement, pour mourir. Son tombeau a été localisé dans les années 1960. Il est situé sur un lopin de terre familial, près de ses maisons, à 15 miles (24 Kms) de Iga Ueno, sur la colline placée en retrait d'un endroit appelé Nabari. Deux de ses maisons existent encore. La troisième est une fortification connue sous le nom de Takiguchi-jo, et dont les fondations sont encore visibles aujourd'hui. Elle est sur la colline située près de Iga Ueno, mais fut détruite par Oda Nobunaga.
 
 
Grimper comme une araignée, les techniques ninjas d''escalade
 
 
Un ninja était familiarisé dès son plus jeune âge à grimper aux arbres mais aussi sur les rochers et les toits les plus abruptes. En effet, grimper (Shoten-no-jutsu) faisait partie de la mission quotidienne d'un ninja. Le ninja devait le faire dans le plus grand silence ou en harmonie avec l'environnement ce qui constituait une grande difficulté : en effet, comment empêcher l'arrêt du coassement des grenouilles lorsqu'il fallait progresser dans un marais ou dans les douves d'un château ? Le ninja avait réponse à tout, il répandait une substance chimique à la surface de l'eau qui excitait les batraciens.
 
Le ninja escaladait essentiellement la nuit. Il savait grimper de ses mains nues mais le plus souvent il s'équipait de divers types de cordes plus ou moins rigides (Bashigo), de bâtons télescopiques (shinobi-kumade), d'ancres et grappins de toutes sortes (Kyoketsu-shoge), de gantelets de fer munis de crochets (Shuko ou Tekagi), de semelles à crampons (Ashiko)... ces deux derniers équipements permettaient aussi au ninja de s'accrocher au plafond avant de sauter sur sa proie, comme une araignée. 
Le Shuriken-jutsu
 
 
 
 
Le Shuriken-jutsu est la technique de lancer des shuruken. Même si pour le ninja les shurikens ne constituaient qu'une petite partie de l'arsenal transporté, leurs effets furent si spectaculaires que la rumeur publique en grossit très vite l'importance pour finir par en faire l'arme représentative des guerriers de l'ombre.
 
Faciles à cacher, aux pointes souvent empoisonnées, ces armes de jet avaient un caractère destructeur, surtout sur courtes distances. C'est pourquoi de très nombreuses écoles anciennes d'arts martiaux au Japon ont incorporé ce qu'elles ont pu connaître de ces techniques dans leurs programmes d'entrainement. Les écoles les plus connues dans cette spécialité furent Ryusei-ryu, Takemura-ryu, Katori Shinto-ryu, Tenshi-ito-ryu, Shirai-ryu-shuriken-jutsu, Shinto-shobu-ryu et Kobujutsu Yo-ryu.
 
Il y avait deux types de shuriken : le Bo-shuriken qui se lançait à partir d'une prise pointe en avant (Yo-no-ken) ou pointe à l'intérieur de la paume (In-no-ken) et le Shaken qui était propulsé à partir d'une saisie entre le pouce et l'index et lancé à l'horizontale. Le Shaken fut ensuite décliné dans diverses formes et variantes. A l'origine le shuriken était juste un leurre destiné à faire du bruit en tombant puis il fut affuté pour devenir une arme mortelle à 10 mètre.
 
Le Kuji-Goshin-Ho
 
 
 
Une tradition prétendait que le ninja prêt d'être capturé pouvait à loisir disparaître dans un écran de fumée rien qu'en serrant entre ses dents un rouleau de texte contenant des formules réputées magiques et en entrelaçant ses doigts d'une certaine manière. Cette croyance reposait sur des racines très anciennes, plongeant au coeur de l'histoire des ninjas.
 
Cette technique permettait au ninja d'exercer sa volonté sur autrui ou d'agir sur lui-même, c'est le pouvoir du Kuji-Goshin-Ho. Les gestes de cette technique étaient réputés captiver à tel point l'attention d'un entourage ou d'un adversaire en particulier, que l'on peut y voir des gestes hypnotiseurs capables de figer un bref instant l'action en cours, paralysant momentanément l'ennemi. Le temps d'arriver à s'en détacher et le ninja avait disparu...il n'en fallait pas davantage pour accréditer le ninja de pouvoirs surnaturels. Cette technique a grandement contribuée à semer la terreur parmi les ennemis des ninjas qui les prennaient pour de véritables démons.
 
L'art de la guerre chez les ninja : le chikairi-no-jutsu
 
 
Le chikairi-no-jutsu est un ensemble de stratégies et de techniques en temps de guerre. On y trouve différents types d'opérations d'infiltrations dans les lignes ennemies en temps de guerre :
 
- Nyukyo-no-jutsu : envahir le camp adverse à un moment opportun (pendant une action de défense, une sortie en force, une panique provoquée, etc...)
 
- Ryakuhon-no-jutsu : entrer dans le territoire ennemi et se faire passer pour un comparse
 
- Toshoku-no-jutsu : technique pour amener à merci un ennemi fortifié (en s'attaquant à la réserve de nourriture, en mettant le feu, en empoisonnant la citerne d'eau potable). Les quatres techniques suivantes recoupent celle-ci :
 
- Hoka-no-jutsu : créer la panique en mettant le feu à l'intérieur du château alors que les défenseurs sont occupés à le défendre
 
- Monomi-no-jutsu : découvrir le point faible du camp ennemi, du château à investir (ou de la maison ou réside l'ennemi)
 
- Geinyu-no-jutsu : provoquer l'agitation intérieure (exploiter les mouvements de mécontentement, incendier les arrières etc..), répandre de fausses rumeurs, soit dans le camp, soit dans les villages alentours au moment ou l'armée en marche est annoncée pour provoquer la panique
 
- Katagatae-no-jutsu : créer la panique et la confusion à l'intérieur du camp ennemi alors que les troupes viennent de le quitter pour tenter une sortie et qu'il n'y reste que quelques sentinelles ou valets
 
- Suigetsu-no-jutsu : créer des diversions pour pouvoir frapper l'ennemi au coeur
 
- Sansa-no-jutsu : entrer dans le camp ennemi en se joignant à ses soldats lors d'un rempli
 
- Yoja-no-jutsu : prendre l'apparence d'une personne d'apparence inoffensive (mendiant, infirme, fou...) pour pénetrer dans les défenses adverses
 
- Fukuro-gaeshi-zen-jutsu : échange de falsification de messages destinés à l'extérieur (demande de renforts etc...)
 
- Ryohan-no-jutsu : s'emparer d'un otage important pour faire pression
Les techniques de méditation ninja
 

Les ninja étaient sont des adeptes de la méditation. Au fil des siècles, ils inventèrent des techniques de méditations Ninjas pour mieux vivre et guider leurs pensées et esprits dans le bon sens. Voici quelques exemples de ces techniques inventées :

Zen : la main droite couvre la main gauche et les doigts se touchent. Méditation pour mieux se connaître et se concentrer.

Zai : les index et les doigts se touchent. Cette méditation est utilisée pour connaître et controler la nature, car le ninja travaille avec elle.

Sha : Tous les doigts empoignés sauf les deux index qui pointent. Cette technique aiguise les sens de la guérison.

Il existait (existe) de nombreuses autres techiniques secrètes utilisées souvent avant les missions et qui permettaient (permettent) au ninja d’être préparé aux imprévus qu’il ne manquera pas de rencontré...ces techniques ne nous sont cependant pas connues.
Le shinobi kenjutsu
 

Le shinobi kenjutsu est l’art des ninjas de maîtriser le sabre ninto ou ninjato, arme blanche à lame droite, de longueur proche de 50 centimètres (voir mon précédent article sur l’équipement des ninjas).

Contrairement à la pratique conventionnelle du kenjutsu, établie par les samouraïs, le shinobi kenjutsu s'affranchit du formalisme du bushido pour ne considérer que l'efficacité. Coups de pied, de poing, attaques au visage avec la tsuka (poignée) ou la tsuba (garde), sauts (cho yaku jutsu), art de dégainer(de la main gauche notamment, ce qui n'était pas courant pour les guerriers conventionnels), faux étuis (saya)… Tous les coups étaient permis. Cependant, en dépit de l'aspect fantaisiste, il faut un excellent niveau de maîtrise du sabre pour se permettre de telles acrobaties.

En effet, le ninjato est un sabre un peu plus court, rectiligne et plus fragile que le katana, car souvent fabriqué à partir de restes de sabres récupérés sur des lieux de batailles par des gens ayant des possibilités et habiletés moindres que celles des forgerons spécialisés et reconnus. D'ailleurs, contrairement à ce que les samouraï appelaient « l'âme du guerrier », c'est-à-dire leurs armes, les pratiquants du shinobi kenjutsu considéraient leurs armes comme de simples outils sans valeur, et il n'était pas rare de voir des ninjato brisés ou abandonnés. Leur mauvaise qualité en faisait des armes inférieures au katana, leur utilisation était donc relativement limitée aux embuscades ou attaques rapprochées, plutôt qu'aux batailles rangées.
Les poisons utilisés par les ninjas
 

Les ninjas étaient très bien informés des poisons. L’empoisonnement d'une victime a été aussi efficace que le poignard, mais avec très peu de chance d'échec. Une fois que le poison est ingéré par la victime, il était déjà trop tard. Les substances toxiques utilisées étaient souvent prélevées sur des animaux toxiques mais l’utilisation d’ araignées et des scorpions vivants était pratiqué, il était parfois plus facile de glisser un couple de scorpion dans le lit de la victime que de le bleser avec une arme empoisonnée. Un autre animal a été utilisé, il s’agit du bufo marinus. Le bufo marinus est un gros crapaud très toxique. Ce poison était souvent utilisé sur les fléchettes, les flèches et les pointes de lances.


Les ninjas utilisèrent également le cyanure, certains fruits toxiques et bien sûr les champignons pour empoionner leurs victimes.Le amanita phalloides est un champignon mortel. Le poison de ce champignon est 10 fois plus puissant que celui de cyanure et il était facile d’en glisser dans un repas.
Les armes et l'équipement du Ninja
 
 
 
Les ninjas utilisaient des armes et du matériel uniques, souvent objets de leur invention et leur ingéniosité :


Jitte: sorte de dague non tranchante et non perforante munie d'une garde courbée vers l'avant (à la différence du saï, il n'y a qu'une branche à la garde), servant à bloquer les sabres ;
Kaginawa : grappin ;
 
Kamayari : lance à crochet ;
 
Kusarigama: faucille reliée à une chaîne ;
 
Metsubushi : fumée, en général produite par un mélange de poudre placé dans un œuf évidé, et servant à aveugler l'adversaire ;
 
Mizu gumo : chaussures flottantes munies de vessies gonflées et permettant de se tenir debout sur l'eau, pour espionner ou se défendre ;

Ninjato : sabre (en photo) ;
 
Otzu Tsu : arme à feu, sorte de mortier fait dans un tronc évidé ;
 
Ashiko : griffes de pieds, situées sous la semelle, servant à l'escalade, à marcher sur un terrain glissant ou bien comme arme ;
 
Tegaki ou shuko : sorte de griffes portées sur la paume, servant à escalader, à frapper ou bien pour bloquer les sabres;

Kunaï: Sorte de dard métallique;
 
Shuriken (en photo) : étoile métallique tranchante pouvant avoir plusieurs formes différentes (trois ou quatre branches, carrées, rondes...). Cependant, contrairement à ce que croient la plupart des gens, le shuriken n'est pas une arme d'attaque directe, les dégâts engendrés n'étant que de l'ordre d'une coupure ou étant complètement arrêté par l'armure d'un Bushi. De plus sa trajectoire est assez aléatoire. C'est donc une arme de terreur plus particulièrement utilisée pour désorienter l'ennemi (sifflement, tranchant, trajectoire circulaire,...);
 
Makibishi ou Tetsubishi : petits clous à quatre pointes utilisés pour couvrir une fuite ; ceux-ci traversaient les sandales des poursuivants;
 
Bô : bâton de quatre pieds et d'environ un pouce et demi de diamètre. Servant autrefois de canne, il devint une arme redoutable que même les vieillards pouvaient manier très efficacement;
 
Fuma shuriken : sorte de grand shuriken dépliable ou non;
 
Fukumibari: flèchettes plates cachées dans la bouche et destinées à être crachées au visage.
 
Le Ninjutsu


Le terme ninjutsu ou shinobi jutsu, désigne l'ensemble des techniques des ninjas, suivant les principes du ninpô. Cela comprend bien entendu des techniques de combat, et notamment l'utilisation détournée d'armes classiques, le combat à mains nues, mais aussi des techniques de camouflage (hensô jutsu, doton no jutsu), d'utilisation d’explosifs, de poisons...mais le ninjutsu comporte aussi des connaissances en médecine et mathématiques.



Le ninjutsu a été très médiatisé et fortement déformé par le cinéma, dans la continuité de la vague du cinéma d'arts martiaux après la mort de Bruce Lee.

Contrairement aux Bujutsu qui ont subi une transformation pacificatrice en Budo du XVIIIème au XXème siècle et a subit un enseignement de masse dès la fin du XIXè siècle, le ninjutsu s'est transmis de manière secrète à quelques personnes jusqu'aux environs de la 2è guerre mondiale.
A l'heure actuelle, l'école de Ninpo la plus connue et la plus médiatisée est le Bujinkan, de Masaaki Hatsumi. Masaaki Hatsumi, après avoir étudié divers Budo dans sa jeunesse, tire une partie de ses enseignements de Takamatsu Toshitsugu, qui aurait notamment été garde du corps personnel de l'empereur Po, en Chine.

Masaaki Hatsumi a ouvert son enseignement aux Gaijin (non-japonais), suite à l'arrivée, l'assiduité, le courage et la persévérance d'un israélien, Monsieur Doron Navon et de l'un de ses amis. C'est le premier non-japonais qui a eu accès au Ninjutsu en tant que "disciple". Hito Atashi(1921-2007), ninja secret qui était toujours en activité dans les années 70, parti du japon pour le Canada. Francois Chenier(1972-) élève personel de Hito fut son unique sucesseur, le seul héritier non japonais d'un style de Koga Ryu, d'après certaines rumeurs Hito aurait été l'élève secret de Saiko Fujita. Aujourd'hui rebaptisé Hito ryu ninjutsu.

D'autres personnes, se désolidarisant par la suite de Soke Masaaki Hatsumi, tel Shoto Tanemura, son cousin -policier- qui avait suivi simultanément les mêmes études et considérait son ouverture vers l'occident (essentiellement les USA avec M. Hayes) trop commerciale, ont décidé de transmettre leur vision au grand public, avec une rivalité commerciale et une polémique concernant l'authenticité des techniques.
 
Le ninjutsu, de part son image romanesque et cinématographique, a tendance à attirer des individus en quête de sensations ou d'imaginaire. Malheureusement, certains enseignants acceptent de jouer le jeu de ces élèves perturbés. Le ninjutsu est en effet depuis longtemps assombri par les désirs d'individus en quête de gloire, parallèlement à l'ignorance des réalités de la part des néophytes. C'est pourquoi, il est capital de chercher les informations à la source, si l'on ne souhaite pas se voir trompé par des charlatans n'ayant pour seule ressemblance avec un Ninja qu'un costume noir et quelques accessoires contemporains.

Le Ninpo prône les valeurs de la patience, de l'endurance, de la persévérance dans les difficultés, et donc du courage.
 
 
Le ninja, adepte du mysticisme
 


Un des initiateurs du mysticisme et de l'ésotérisme qui allaient alimenter les écoles de ninjutsu fut connu, au Ville siècle, sous le nom de Kukai, fondateur de la doctrine Shingon. Il aurait voyagé sur le continent et bénéficié de l'enseignement de yogis venus du Cachemire en Chine et de Keikwa Ajari, disciple du légendaire Bodhidharma (Daruma en japonais), ce moine indien dont l'ascèse serait à l'origine des célèbres moines-guerriers de Shaolin-Su et du bouddhisme zen. De l'enseignement de Kukai subsistera surtout le Mikkyo, la tradition occulte inspirée du tantrisme indien et des pratiques lamaiques : les mudra, jeux symboliques des doigts, et les mantra, répétition de formules incantatoires. Une symbiose s'opéra entre certains clans qui vivaient traditionnellement dans la montagne et les moines qui s'y réfugièrent après s'être opposés à l'autorité de l'empereur et devinrent les redoutables Yamabushis à la fin de la période de Héian (XIIe siècle).
 

Le mysticisme de ces "moines des montagnes" se heurta aux conceptions religieuses plus officielles qui prédominaient dans la plaine et à la cour impériale. La lutte contre les ninjas prit, à certaines époques, des allures de chasse aux sorcières et de guerre de religion. Il entra de plus en plus dans la stratégie ninja d'accentuer l'aspect mystérieux de leurs pratiques et l'aura de maléfice et de terreur irrationnelle qui entourait les ninjas fut soigneusement entretenue par eux-mêmes. Certaines techniques dérivées des exercices yogis pouvaient aider le ninja à mieux contrôler son rythme cardiaque, sa respiration sous eau et à demeurer immobile de longues heures, guettant le relâchement de sentinelles ou le découragement des hommes lancés à sa poursuite. Nager sous eau à une époque où la natation était quasi inconnue, utiliser un bambou comme tuba, traverser une rivière sur de minuscules radeaux... furent à l'origine des légendes les plus fantastiques.
Les femmes ninjas : les Kunoichi
 

Les femmes jouaient un rôle très important dans les clans de ninjas dans le passé. Connu sous le nom de Kunoichi, la femme ninja utilisait souvent sa féminité et la séduction pour devenir très proche de l'ennemi et le frapper lorsqu’il s’y attendait le moins.
 
 
Utilisant la guerre psychologique et la manipulation comme des armes, la kunoichi pouvait également être assez proche de sa victime pour l’empoisonner sans laisser de trace. Les Kunoichi étaient formés dans une variété d'armes, similaire aux autres ninjas, mais en raison de la diversité des situations et de la proximité qu’elles développaient avec leurs victimes, elles utilisaient surtout des petites armes à bout portant : poudres aveuglantes, poignards, shurikens...
 
 
Les Kunoichi se faisaient souvent passer pour des servantes ou des prostituées, approchant ainsi de très près les samouraïs ou les marchands qu’elles devaient éliminer.
 
Le Bansenshukai
 
 
 
Le Bansenshukai "10000 rivières se rassemblant dans la mer" est l'encyclopedie du Nin-jutsu. Elle est attribuée à Fujibayashi Yasukoshi et représente la somme des connaissances des ninjas des environs d'Iga et de Koga. L'ensemble du Bansenshukai est rédigé en ancien dialecte de la région d'Iga.
 
Le premier volume est intitulé "Jo", il présente la philosophie ninja.
 
Le deuxième volume est intitulé "Shoshin" et discute de la pureté des motivations d'un vrai ninja.
 
Le troisème volume intitulé "Shoshi" évoque les procédés pour diriger une organisation ninja et la rendre opérationnelle.
 
Le quatrième volume intitulé "Yo-nin", traite des aspects dynamiques et "positifs" du Nin-jutsu (l'équivalant du Yang chinois).
 
Les cinquième, sixième et septième volumes intitulés "In-nin" traitent de l'aspect "négatifs" des ninjas, le In (l'équivalent du Yin chinois). Ils traitent des techniques de ruse, de confusuion, d'infiltration.
 
Le huitième volume s'intitule "Tenji". Il traite de l'art d'interpréter les données de l'environnement, notamment de l'observation du ciel, des étoiles etc pour se fondre dans son environnement. Cette science se fonde sur des siècles d'expérience du "Gogyo-setsu" (théorie des cinq éléments".
 
Les neuvième et dixièmes volumes, intitulés "Ninki", décrivent le costume ninja ainsi que certains équipements pour grimper (Toki), pour pénétrer par effraction (Kaiki) ou pour tout ce qui est nécessaire lorsque l'on est en contact avec l'eau (Suiki). Suit une compilation finale (Kaki) évoquant les préparations et l'emploi d'explosifs, de bombes fumigènes, diverses potions médicinales et poisons.
 
Il s'agit donc d'une véritable "bible" pour tout apprenti ninja qui souhaite suivre les enseignements traditionnels du Nin-jutsu.
 
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Commentaires
J
Selon les sites spécialisés, le célèbre « Bansenshûkai », dont tu nous parles ici, va bel et bien être publié en langue française à partir du mois prochain. <br /> <br /> Apparemment, il y aura d'abord les cahiers 1 et 2 (sur 10) réunis en un seul volume. <br /> <br /> Avec un bonus non négligeable en supplément : les « 100 poèmes ninja » de Yoshimori. <br /> <br /> Soit 1 page = 1 poème = la version du poème en japonais rômaji sur 5 vers (tanka) + une traduction française sous forme d’un quatrain. <br /> <br /> Le tout appuyé par un dossier complet de présentation pour chaque texte (un sur le « Bansenshûkai » et un sur les « 100 poèmes ninja »), plus un ensemble de notes explicatives détaillées dans le corps du texte. <br /> <br /> <br /> <br /> Auteur : Fujibayashi Yasutake <br /> <br /> Date de parution : 3 juin 2013 <br /> <br /> Titre : « Bansenshûkai. Le traité des 10 000 rivières » <br /> <br /> Editeur : Albin Michel (Collection « Spiritualités vivantes ») <br /> <br /> ISBN : 2226246592 <br /> <br /> Nombre de pages : Environ 250 <br /> <br /> <br /> <br /> Voilà l'image de couverture que l'on peut trouver sur le Net : <br /> <br /> <br /> <br /> http://hpics.li/7130da9<br /> <br /> <br /> <br /> Content, les amis ?
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