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sammael world
30 janvier 2013

premier serial killer....

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H. H. Holmes
 

H.H. Holmes
Information
Nom de naissance Herman Webster Mudgett
Surnom H.H. Holmes, Docteur Henry Howard Holmes
Naissance 16 mai 1860
Gilmanton, New Hampshire, (États-Unis)
Décès 7 mai 1896 (à 35 ans)
Prison de Moyamensing, Philadelphie, Pennsylvanie, (États-Unis)
Cause du décès Pendaison
Sentence Peine capitale
Meurtres
Nombre de victimes Entre 27 et 100 (probablement 200)
Période 1888 - 1894
Pays États-Unis, Canada
États Chicago, Illinois, Irvington, Indiana, Philadelphie, Pennsylvanie et Toronto, Ontario
Arrestation 17 novembre 1894

Herman Webster Mudgett ou H. H. Holmes (16 mai 1860 - 7 mai 1896), plus connu sous le pseudonyme de Docteur Henry Howard Holmes, est un tueur en série américain. Holmes captura et tua probablement une centaine de clients à son hôtel de Chicago, qu'il avait ouvert à l'occasion de l'Exposition universelle de 1893. Il avoua vingt-sept meurtres, bien que seulement neuf aient été confirmés, mais on pense tout de même qu'il en aurait en réalité commis plus d'une centaine. Holmes est souvent considéré comme le premier tueur en série américain.

L'affaire était célèbre en son temps, et reçut beaucoup de publicité grâce à une série d'article du journal de William Randolph Hearst. L'intérêt pour les crimes de Holmes fut ravivé en 2003 par le best-seller The Devil in the White City (sorti en France en 2011 sous le titre Le Diable dans la ville blanche aux éditions du Cherche Midi), qui juxtapose les évènements de l'Exposition universelle de 1893 avec l'histoire de Holmes. En 2004, le cinéaste John Borowski réalisa le premier film documentaire centré sur la vie entière du Docteur torture, intitulé H. H. Holmes: America's first serial killer et un livre intitulé The strange case of Dr H.H. Holmes, qui contient Holmes' Own Story (« la propre histoire de Holmes ») et The Holmes-Pitezel Case (« l'affaire Holmes-Pitezel »), ainsi que d'autres histoires vraies contemporaines de l'affaire. En plus, l'histoire de Mudgett a été très récemment racontée dans une biographie de Harold Schechter intitulée Pervers : L'histoire vraie définitive de H.H. Holmes, dont les crimes grotesques ont bouleversé le tournant du siècle de Chicago.

 

Biographie

Jeunesse et vie privée

Mudgett est né à Gilmanton dans l’état du New Hampshire Ses parents, Levi Horton Mudgett et Theodate Page Price, étaient tout deux descendants des premiers pionniers de cette région. D’après le profil "Most Evil" de Holmes de 2007, son père était un alcoolique violent et sa mère une fervente méthodiste qui lisait la bible à Herman. Il prétend que, lors de son enfance, des camarades de classe l’ont forcé à voir et toucher un squelette humain après avoir appris sa peur du docteur local. Les tyrans l’amenèrent là initialement pour lui faire peur, mais Mudgett fut plutôt fasciné, et devint rapidement obsédé par la mort.

Mudgett eut un diplôme d'assistant pharmacien et fabriqua par la suite un faux diplôme du département de médecine de l’Université du Michigan en 1884 pour pouvoir exercer en tant que médecin. Alors qu’il y étudiait, Mudgett volait des corps du laboratoire et les défigurait, pour ensuite prétendre que les gens avaient été tués accidentellement dans le but d’obtenir de l’argent des assurances sur des polices qu’il avait prises sur chacune des personnes décédées. Après son diplôme, il déménagea à Chicago afin de poursuivre une carrière en pharmaceutique. Dès sa jeunesse, il prit le nom de H. H. Holmes. C’est d’ailleurs sous ce nom qu’il étudia et s’engagea également dans plusieurs compagnies nébuleuses, dans l’immobilier et des affaires promotionnelles.

Le 4 juillet 1878, Holmes épousa Clara Lovering à Alton dans le New Hampshire ; leur fils, Robert Lovering Mudgett, vit le jour le 3 février 1880 à Loudon dans le New Hampshire. Il est à noter qu'à l'âge adulte, Robert devint expert-comptable et fut le directeur général d’Orlando en Floride.

Le 28 janvier 1887, alors qu'il était encore marié à Clara, Holmes épousa Myrta Belknap à Minneapolis au Minnesota ; ils eurent une fille, Lucy Theodate Holmes, qui vit le jour le 4 juillet 1889 à Englewood dans l’Illinois6. Elle devint par la suite enseignante.

Holmes vivait avec Myrta et Lucy à Wilmette dans l’Illinois, et passait la majorité de son temps à Chicago pour son travail. Il fit la demande pour obtenir le divorce de Clara après s’être marié avec Myrta, mais le divorce ne fut finalisé qu’en 1891, soit plus de quatre ans après son deuxième mariage. Le 9 janvier 1894, il épousa Georgiana Yoke à Denver au Colorado alors qu’il était encore marié à Myrta. Il entretint également une relation avec Julia Smythe, la femme d’un de ses anciens employés ; Julia devint plus tard une des victimes de Holmes. Polygame et continuant ses escroqueries à l'assurance, il a jusqu'à sept identités différentes.

Chicago et le « Château des meurtres »

Alors qu’il était à Chicago lors de l’été 1886, Holmes passait devant la pharmacie de Dr. E.S. Holton, au coin des rues S. Wallace et W. 63rd, dans le voisinage de Englewood. Holton étant atteint d'un cancer, c’est sa femme qui s’occupe du commerce.

De plus en plus occupée, la femme du Dr. Holton engage Holmes comme assistant. Après quelques mois à peine, Holmes apparaît comme le parfait assistant et plaît énormément à Mme Holton, dont le commerce ne cesse de s’élargir et qui en fait son gérant. En 1887, après la mort de son mari, Mme Holton vend le commerce à Holmes. Lorsque Mme Holton engage un avocat pour poursuivre Holmes qui ne paye pas ses traites, elle disparaît mystérieusement4. Alors que les gens s'interrogent sur le retour éventuel de l’ancienne propriétaire, Holmes ne fait que mentionner que cette dernière est partie en Californie et qu’elle n’a laissé aucune adresse ou numéro de téléphone.

Par la suite, Holmes acheta un terrain en face de la pharmacie, où il construisit un immense édifice de trois étages que les gens du voisinage qualifieront de « château ». Cet édifice ouvrit comme hôtel pour l’exposition universelle de 1893, avec une partie de la structure utilisée à des fins commerciales. Le rez-de-chaussée du Château comprenait la pharmacie relocalisée de Holmes et une variété de magasins, alors que les deux étages du dessus comprenaient le bureau de Holmes ainsi que plus de 100 chambres sans fenêtres avec des portes s’ouvrant sur des murs de briques, des couloirs avec des angles étranges, des escaliers ne menant nulle part, des trappes, des portes s’ouvrant seulement de l’extérieur, des tuyaux d'arrivée de gaz ainsi qu’une foule de constructions étranges et labyrinthique. Holmes changea de constructeur à plusieurs reprises afin d'être le seul à comprendre pleinement la disposition de la maison, et ainsi affaiblir les chances d’être signalé à la police.

Après la fin de construction de l’hôtel, Holmes choisit ses victimes, principalement des femmes, parmi ses employés. Plusieurs d’entre eux avaient d’ailleurs été obligés de sortir leurs polices d’assurance-vie pour lesquels Holmes allait payer la prime et ainsi devenir le bénéficiaire. Ses victimes incluaient aussi des amies de cœur ainsi que des touristes qui venaient trouver refuge dans l’hôtel. Il les torturait, puis les tuait. Certaines des victimes étaient enfermées dans des chambres insonorisées munies de lignes de gaz qui lui permettait de les asphyxier à n’importe quel moment. D’autres victimes étaient enfermées dans un énorme coffre-fort insonorisé près de son bureau où elles étaient laissées à suffoquer.

Les corps des victimes étaient jetés par une chute secrète vers le sous-sol où certains étaient méticuleusement disséqués, écorchés, puis transformés en modèles de squelettes pour ensuite être vendus à des écoles de médecine. Holmes pratiquait aussi la crémation de certains corps, ou les plaçait à des endroits servant à produire le cuir pour destruction. Holmes avait également deux fournaises géantes ainsi que des bacs remplis d’acide, des bouteilles de différents poisons, et même un appareil de torture servant à étirer le corps humain. Via les connexions qu’il s’était faites durant ses études en médecine, il vendait les squelettes et organes sans difficulté.

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Capture et arrestation

Le 17 novembre 1894 Holmes est arrêté à Chicago après avoir été traqué depuis Philadelphie par la Pinkerton National Detective Agency. Il est détenu à ce moment-là sur mandat pour vol de chevaux, sous le nom d'Howard. Libéré, il est dénoncé par Marion Hedgepeth, un compagnon de cellule qui n'a pas touché sa part dans une escroquerie, et révèle à la police son vrai nom.

Par la suite, le gardien au château informe la police qu'il n'a jamais été autorisé à nettoyer les étages supérieurs. Les enquêteurs commencent à mener des investigations pour finalement découvrir les méthodes d'exécution de Holmes et sa façon de faire disparaître les corps.

Le 19 août 1895, un incendie d'origine inconnue ravage le bâtiment. Actuellement, le site est occupé par l'United States Post Office.

Le nombre des victimes de Holmes a été estimé entre 20 et 100, avec une possibilité de 200. Sur la base des rapports de l'époque sur les personnes disparues, les témoins interrogés, qui étaient les voisins de Holmes, ont déclaré avoir vu Holmes plusieurs fois accompagné de jeunes femmes, sans jamais voir ces dernières ressortir de chez lui.

L'écart entre les chiffres concernant les victimes sont attribués à L'Exposition universelle de 1893 à laquelle un grand nombre de personnes sont venues assister, mais pour certaines ne sont jamais reparties. Selon la police, le nombre exact est de 27 victimes, bien que les corps retrouvés étaient dans un tel état de démembrement et de décomposition qu'il était difficile de dire combien de victimes il y avait exactement. Parmi les victimes, il y avait en majorité des femmes blondes, mais aussi des hommes et des enfants.

Procès et exécution

Holmes a avoué après sa condamnation 27 meurtres à Chicago, Indianapolis et Toronto, ainsi que 6 tentatives de meurtres. Holmes a été payé 7500 dollars de l'époque (197 340 dollars aujourd'hui) par Les Journaux de Hearst en échange de sa confession. Holmes donna divers récits contradictoires sur sa vie, affirmant d'abord être innocent, puis qu'il était possédé par Satan. La facilité avec laquelle Holmes mentait mettait en difficulté les chercheurs pour savoir la vérité sur ses déclarations.

Le 7 mai 1896 Holmes est pendu à la Prison de Moyamensing, également connue comme étant la Prison du Comté de Philadelphi. Au moment d'être pendu, Holmes ne montre aucun signe de peur, d'anxiété ou de dépression. Lors de la pendaison, le cou de Holmes ne cassa pas immédiatement. Il mit plus de quinze minutes à mourir, et fut déclaré mort vingt minutes après avoir été pendu.

Les dernières volontés de Holmes étaient que son corps soit enterré dans le béton pour que personne ne puisse venir le mutiler comme il l'avait fait avec ses victimes. La demande a été accordée.

En 2011, Jeff Mudgett, l'arrière petit-fils d'Holmes écrit le livre Bloodstains se disant inspiré de journaux intimes transmis de génération en génération dans la famille. Dans cet ouvrage, il affabule, prétendant qu'H.H. Holmes serait également Jack l'Éventreur

 

Anatomistes et résurrectionnistes

Personne ne contestera le fait que la recherche médicale est une discipline nécessaire qui permet de sauver de nombreuses vies humaines. Néanmoins son histoire est peuplée de zones sombres qui ont marqué les esprits. Ainsi, au 19ème siècle, l'avancée des connaissances anatomiques s'est-t-elle faite au détriment de quelques vies humaines. Se procurer des sujets d'étude était, en effet, devenue un véritable casse-tête, d'autant que le système de réfrigération que nous connaissons aujourd'hui était inexistant. Mais pour les ressurectionnistes, la mort est devenu une entreprise très lucrative. Parmi ces pourvoyeurs de cadavres, certains n'ont pas hésité à commettre des meurtres pour répondre à la demande de leurs clients anatomistes.

 

En 1543, André Vésale (1514-1564) publie un ouvrage monumental, De humani corporis fabrica (Sur le fonctionnement du corps humain), qui souligne l’importance de la dissection. Ce travail novateur révolutionne l'anatomie humaine et entraîne une résurgence de la dissection à vocation scientifique. En Europe du Sud, apparaissent les premiers théâtres anatomiques, conçus d'abord comme des structures démontables. Les dissections publiques attirent un large public qui s'étend bien au-delà des seuls médecins et étudiants. Les théâtres se pérennisent et des structures permanentes apparaissent dans toute l'Europe (Copenhague en 1640, Madrid vers 1689, Amsterdam en 1691, Berlin en 1720...) et jusqu'aux États-Unis. Les connaissances anatomiques progressent au même rythme, si bien qu'à la fin du 18ème siècle, les médecins ont finalisé la description du corps humain et établi les bases de l'histologie. Cette évolution des sciences médicales entraîne un accroissement de la demande en corps humains.
Jusqu'au 19ème siècle, les dissections sont réalisées essentiellement sur les cadavres de condamnés à mort. Or, la peine capitale n'est pas si fréquente et ce système ne permet pas de répondre à la demande croissante des écoles de médecine. En Angleterre, par exemple, il faut attendre l'Anatomy Act de 1832 pour voir s'étendre légalement les dons de cadavres aux personnes décédées dont les corps n'ont pas été réclamés par des proches ou aux personnes n'ayant pas les moyens de se payer une sépulture décente. Par ailleurs, la pratique de l'anatomie est désormais soumise à l'obtention d'une licence émanant du Home Secretary (le ministère de l'intérieur). Cette loi a été votée en réponse à un scandale sans précédent, l'affaire Burke & Hare qui devait ruiner la carrière de leur renommé client, le Dr. Robert Knox, professeur d'anatomie à la Barclay's Anatomy School à Édimbourg.

William Burke et William Hare, sont deux immigrants irlandais venus d'Ulster à Edimbourg pour se faire embaucher comme journaliers à New Union Canal. Ils trouvent un logement chez Maggie Laird et Nell Macdougal, deux femmes de petite vertue, installées dans le sordide quartier de West Port. La journée, les deux associés se donnent l'apparence d'honnêtes ouvriers, tandis que la nuit, ils se livrent à des activités bien plus sinistres et profitables: la profantion de tombes, le vol de cadavres et le meurtre. Leur méthode est si méticuleuse et innovante, qu'elle s'inscrira plus tard dans les archives sous le label de Burking.
Burke et Hare choisissent leurs victimes parmi les déshérités qui errent dans la vieille ville d'Édimbourg. Afin de ne pas endommager les cadavres, les deux complices mettent au point leur propre technique d'étouffement qui consiste à comprimer la cage thoracique de leurs victimes. Au cours de l'année 1828, ils assassinent au moins 16 personnes et revendent les corps au docteur Knox qui les payent entre 8 et 14£ (9 et 16 euros environ). Les autorités sont finalement alertées par les étudiants de l'école de médecine après l'assassinat d'une certaine Mme Docherty. Ils ont, en effet, reconnu l'une des résidentes du quartier gisant sur leur table de dissection. Burke, qui connaissait la victime, est seul convaincu de meurtre. Par ailleurs, ses complices, William Hare et Maggie Laird, ont témoigné contre lui. Il est pendu le 28 janvier 1829 et, ironie de l'histoire, son corps est donné à une école d'anatomie puis exposé à l'Université de Médecine.

Dans la plupart des cas, fort heureusement, la ressurectionistes se contentaient de déterrer les cadavres dans les cimetières. Cette pratique existe dès le 18ème siècle mais au 19ème siècle un intense trafic de contrebande se développe, notamment entre l'Irlande, la Grande-Bretagne et l'Écosse. Selon le professeur Sylvio Leblond (1901-1990), spécialiste de l'histoire de la médecine, les écoles d'anatomie payent les corps entre deux et 14 guinés à Londres. Il évoque, par exemple, le témoignage du professeur James Macartney (1770-1843), professeur d'anatomie au Trinity Collège à Dublin. En 1828, il comparait devant la Chambre des Communes à Londres et raconte comment les étudiants irlandais se procurent du matériel de dissection. Déguisés de haillons et équipés d'un cercueil remplis de pierres, ils se rendent dans les cimetières, se mêlent aux cortèges funéraires et se débrouillent pour échanger les bières.
Le vol de cadavres a été pratiqué dans de nombreux autres pays comme la France (où les ressurectionnistes étaient appelés des Corbeaux) ou le Canada, et notamment dans la ville et la Province de Québec, ainsi qu'à Montréal. Dans un article intitulé Anatomistes et résurrectionnistes au Canada, le docteur Leblond a écrit : « Le Canadien du 10 février 1840 raconte qu'un cadavre en état de nudité complète, a l'exception d'un sac ou il était renfermé, a été trouvé ce matin dans une allée près du marché St-Paul. II paraît qu'il avait été enlevé au cimetière de l'Hôpital de la Marine et des Émigrés par des gens qui font métier de vendre des corps aux étudiants en médecine. On dit qu'il a été commis depuis quelque temps, un grand nombre des ces violations de sépulture dans différents cimetières de la ville et nous apprenons avec plaisir que Messieurs les marguillers ainsi que la police, offrent des récompenses pour l'appréhension de ceux qui exercent une industrie si révoltante. Le même journal annonce le 18 février 1843:"Avis aux étudiants en médecine: Après huit heures, au cimetière, on tire!".

 

On pourrait multiplier ainsi les exemples de médecins, étudiants, fossoyeurs, gangs et autres particuliers qui se sont livrés à ces macabres exactions. Le phénomène finit néanmoins par alerter le législateur et des mesures sont prises par les différents gouvernements pour y mettre fin (mais avec plus ou moins de succès). On a vu qu'à Londres, le 1er août 1832, la Chambre des Communes vote l'Anatomy Act, qui sera ensuite ratifié par la Chambre des Lords. Au Canada, le Medical Act ratifié en 1788, est complété en 1843 par une loi visant à réguler et faciliter l'étude de l'anatomie mais qui n'est pas appliquée. L'Acte d'Anatomie de 1883 oblige finalement les hôpitaux et hospices à remettre leurs morts non réclamés aux salles de dissection des écoles de médecine. Cependant, il faut encore attendre l'intervention du Cardinal Taschereaux pour que les vols de cadavres cessent au Québec. Aux États-Unis, la première loi régissant la pratique de l'Anatomie date de 1831. Elle est votée dans le Massachussets. En 1878, après l'Affaire Harrison (dont le tombeau a été profané), les autorités de l'Ohio aux États-Unis, sont inondées de pétitions qui les forcent à présenter un édit de régulation de l'étude anatomique. Il faut toutefois attendre 1881 pour que l'acte soit approuvé par une commission de révision au sénat.

 

 

 

 

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