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sammael world
9 mai 2007

profession: arpenteur.......

bob

Un brin nostalgique, il est assis sur le bord du chemin, la pioche et la pelle à portée de main. Il cherche son souffle et, refusant d'ecouter la petite voix qui dans sa tête s'epoumone, "roule une cigarette". Ca fait partie de la pause le long du chemin qui le conduit au vallon découvert quelques mois plus tôt en arpentant la campagne.

Le climat a changé. C'est vrai, le soleil tape dur, l'eau se fait rare, les saisons se télescopent, mais c'est au climat politique qu'il pense. Assis à l'abri d'un massif de genêts, loin de l'agitation, il pourrait s'en moquer et jouir du paysage, ces innombrables tons de verts, qui, selon les caprices du vent, se jouant du soleil et des nuages parfois le bouleversent. Il s'etait expatrié, avait fui la grande ville pour le fin fond du monde, là où on ne capte que quelques chaines de télé, là ou le seul journal disponible relate la vie des villages, du concours de boules au bal des pompiers, des accidents  de la route aux exploits des gendarmes...

Encore un effort et il pourrait virer mystique. Assis à l'ombre de son genêt, il avait l'impression de capter le sens du mot bonheur, de pouvoir le toucher. Il etait contenu dans le silence entrecoupé par quelques piaillements ou le bruissement du vent dans les branches, par le paysage qui s'offrait à ses pieds, puis par le son d'une cloche lointaine annonçant le repas de midi.

Il était temps de lever le camp. Il ecrasa consciencieusement sa cigarette roulée, puis la depiauta avant de la disperser aux quatres vents. Il se leva avec precaution et scruta les alentours. Le sac à dos pesait trés lourd sur ses épaules et il tenait ses outils plaqués devant lui comme s'il portait une croix.

Ouais, la nostalgie! ce n'est pas à son enfance lointaine, qu'il pensait. Plus prosaiquement, il pensait à avant l'arrivée de la droite pur et dur au pouvoir. Rien de tel pour revenir sur terre. Il avait rêvé d'un vingt et unième siècle plus tolérant envers les hommes et plus respectueux de la nature. Il s'etait lamentablement planté. Les hommes au pouvoir, jouent sur les peurs, attisent la haine, se moquent du peuple, lequel n'a pas d'autre choix que le salariat pour survivre. Il s'enervait, le ton montait dans sa tête, il marchait à grands pas, écartant d'un geste rageur les branches qui gênaient sa progression. Survivre à crédit et se nourrir de rêves etriqués prescrits par une télé qui impose ses divertissements a deux balles, non merci!

Pic006

Parce qu'il ne voulait pas louper le moment ou il passerait la frontière symbolique le séparant de la realité vraie, il respira un grand coup, avalant jusqu'au chant des oiseaux. Il etai enfin chez lui. Adossant ses outils au tronc d'un arbre, il se delesta délicatement de son sac a dos, l'ouvrit et sortit l'une aprés l'autre trois boutures qu'il posa sur le sol. Il ébouriffa gentiment les feuilles de ses plantes comme pour les inciter à se réveiler et à prendre conscience de leur nouvel environnement.

Il aurait voulu expulser tous le stress qui l'encombrait. Il decida de rouler un petard, un ensemble de gestes plus qu'une symphonie.

Depuis qu'on lui a volé quelques plantes, depuis que le pouvoir a changer de mains, il n'est plus le même. On n'avait pas reussi à le baillonner totalement, mais il ouvrait moins sa gueule.

Les nouveaux pauvres, ceux qui craignent pour leurs maigres biens de consomations achetés à crédit, ont pris le pouvoir. Ils ont le droit de dénoncer les déviants et il avait peur qu'on lui retire ce qui ne lui permettait même pas de survivre, le érémi, qu'on lui impose un stage, pire un emploi au rabais. Soit tu rentre dans le rang acceptant d'être considéré comme une bête corvéable à merci, soit tu crève.

Une autre ère, pensa t il alors qu'allonger prés de ses plantes il laissait la chaleur du soleil l'engourdir. C'est la fraicheur qui le tira du sommeil, le soleil rasait la colline. Il aurait donner cher pour boire un café... avant de preparer les emplacements qui accueilleraient ses plantes, il éprouva le besoin de se doper, un rituel qui ponctuait ses journées et leur donnait un rythme parfois un peu de piment. Au secours!! il etait dépendant. Il l'admettait volontiers et ne concevait pas la vie sans un bon pétard de temps à autre. Des dépendances, il y en a des foultitudes qui souvent se confondent avec les passions, elles sont plus ou moins destructrices. S'il en était arrivé la, pauvre délinquant par défaut, c'etait la faute a ce foutu canabis, ca l'avait desintegrer, peut être, mais si s'integrer c'est courir apres un boulot, s'accrocher et ne plus lacher afin de se construire un vie supportable, il ne regrettait rien, même si il lui arrivait parfois de rêver à une existence ou tous les lendemains seraient identiques du lever au coucher du soleil.....Pic007

c'etait le moment ou le soleil donnait à l'hiver un petit air d'été. Assis a l'ombre de son massif de genets, il fumait un stick et degustait le paysage. Les collines aux courbes harmonieuses, sa maison perdue au loin, le paysage etait un vrai petit bonheur, une douceur, un dessin dans un livre d'enfants qu'il voudrait partager avec vous.....

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9 mai 2007

la flamme....

kumi164

La vie......

Nous venons tous des molècules que produit le coeur des étoiles.

Des molécules qui ne savent rien de la guerre de la politique ou des diffèrences.

Aprés tous ces millions d'années nous autre molécules, avons perdu la mémoire, nous ne savons plus qui nous sommes...

Nous n'obéissons plus qu'a notre égo, ne voyant que nous même.

Nous nous déchirons comme des animaux parceque nous avons la certitude que notre lumière brille plus que toutes autres.

La flamme est la pour nous dire qu'un petit morceaux d'étoile nous ajadis donner naissance, elle nous parle, et nous dit:

tu pourrais être meilleur....

elle nous dit aussi que la vie est précieuse, chaque flamme est unique, si elle s'eteint, elle s'éteint pour toujours....

et il n'y en aura plus jamais d'autres....

Il y a tant de lumières qui vont s'étéindre cette nuit.........

Je me demande parfois si nous saurons conserver cette flamme......

....

21 avril 2007

prière a ........

pr

Qui donnera à ma bouche une garde, et à mes lèvres un sceau prudent, afin que je ne tombe pas par elle, et que ma langue ne me perde pas?

Seigneur, père et maître de ma vie, ne m'abandonne pas à leur conseil, et ne me laisse pas tomber par elles.

Qui appliquera à mes pensées le fouet, et à mon coeur l'éducation de la sagesse?

Afin de ne pas m'épargner dans mes égarements, ni laisser passer leurs péchés.

De peur que ne se multiplient mes erreurs, et que mes péchés ne surabondent.

O seigneur, père et dieu de ma vie, ne me donne pas l'excitation des yeux, et detourne de moi la convoitise.

Que le désir lubrique et le commerce charnel ne s'emparent pas de moi, et à une âmes impudique ne me livre pas!

Livre de l'ecclésiastique : priére à dieu, 23

pix: serpieri

............. bienvenus dans mon enfer...........................................................................................

S.

10 avril 2007

desirsss......

DSC00056

DESIR (latin: desiderium, de desiderare, aspirer à, désirer)

PSYCHOLOGIE: (contraire: aversion), passage de la tendance spontanée au besoin à la tendance consciente orientée vers un but conçu ou imaginé

volonté:

"le désir est un attrait que l'on subit, la volonté un pouvoir que l'on exerce" (E.Goblot)

PSYCHANALYSE:

- Chez Freud, le désir n'est pas commandé par l'objet mais renvoie au champs des fantasmes inconscients et aux investissements antèrieurs de la libido et traduit le combat inconscient entre principe du plaisir et principe de réalité, qui se représente de façon déformée dans la conscience comme un conflit entre désir et volonté.

HISTOIRE:

- chez Platon, incomplétude et marque de l'Eros ou Amour, qui aspire a la comtemplation du beau et du bien en soi seuls capables de les combler

- chez Spinoza, puissance même d'exister et d'affirmation positive de soi; dans l'homme, "le désir est l'apettit avec conscience de lui même"; le désir étant l'essence de l'homme, "nous ne désirons aucune chose parce que nous la trouvons belle, mais au contraire, nous jugeons qu'une chose est belle parce que nous la désirons"

- chez moi, pouvoir de s'imaginer avoir ce que l'on auras jamais, et si on insiste trop , la vie nous rappelle a l'ordre et on replonge dans ses vieux démons..............DSC00116

PIX: ça résume assez bien.........

14 mars 2007

Marilyn toujours........

9794

"Le véritable amant, c'est celui qui d'une légère caresse sur les cheveux, d'un simple sourire ou même d'un regard perdu dans le vague, vous fait chavirer de bonheur."

Marilyn Monroe
bertstern_marilyn

"Les gens ont l'habitude de me regarder comme si j'étais une sorte de miroir au lieu d'une personne. Ils ne me voient pas, ils voient leurs propres pensées cachées, puis ils se blanchissent en prétendant que j'incarne ces pensées secrètes."

"Ce que je porte la nuit? Mais... N°5 de Chanel, bien sûr!"


Marilyn Monroe


Marilyn Monroe

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13 février 2007

hell....

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"On vit...comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort.
Encore et encore. Et encore...Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent : On mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt.
On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on les réalise jamais et on est frustré pour l'éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu'on sen fout. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée.
Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège.
Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et puis qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon on presserait la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu'à ce que le sang gicle...
On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l'amour, on croit le trouver, puis on retombe. De haut...

On tente de jouer avec la vie pour se faire croire qu'on la maîtrise. On roule trop vite, on frôle l'accident. On prend trop de coke, on frôle l'overdose. Ca fait peur aux parents des gênes de banquiers, de PDG, d'hommes d'affaires, qui dégénèrent à ce point-là, c'est quand même incroyable. Il y en a qui essaie de faire quelque chose, d'autres qui déclarent forfait. Il y en a qui ne sont jamais là, qui ne disent jamais rien, mais qui signent le chèque à la fin du mois. Et on les déteste parce-qu'ils donnent tant et si peu. Tant pour qu'on puisse se foutre en l'air et si peu pour ce qui compte vraiment. Et on finit par ne plus savoir ce qui comptent vraiment justement. Les limites s'estompent.


On est comme un électron libre. On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du coeur, on va en boîtes plus qu'on ne va en cours, on a plus de maisons qu'on a de vrais amis, et deux cents numéros dans notre repertoire qu'on apelle jamais. On est la Jeunesse Dorée.
Et on n'a pas le droit de s'en plaindre parce-que à ce qu'il paraît, on a tout pour être heureux."


"Hell" de Lolita Pille

11 février 2007

cigarettes

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Tabac une cigarette ?



Quand je sors du "bureau",
Moi, "l'arme blanche",
Protégée par les cartouches,
Je vais me consumer.

Et puis changement de sexe,
Je deviens mégot,
Abandonné sur le trottoir
Après un plaisir d'un instant.

A l'éphémère,
Je préfère l'effet mer.
Je suis à ses lèvres
Dans un espace autorisé.

Je vois mon destin
Au fond d'un cendrier.
Je pars en fumée
Après avoir enfumé.

Tantôt Gitane,
Tantôt Gauloise,
Etcetera...
Et puis des cendres...

Objet de convenance
Ou de dépendance ?
Ou simple extase
En réveil matin ?

Christian morel

10 février 2007

les mirroirs de l'âme

11

une envie de crier, d’exploser mais rien ne sort,

alors on va dehors, sous la pluie, noyer sa rage dans l’orage,

les éclairs illumine ma solitude, seul je continue a avancer,

témoin des déchirures et des rencontres, simple figurant dans le film de vos vies, je vous regarde vous embrasser, je vous imagine vous aimer…

Moi aussi j’aimerai dessiner un corp avec mes mains, faire vibrer sa peau avec mes lèvres et éclairer la nuit de tes yeux,

mais je suis là a regarder le plafond,

a écouter la pluie,

a écouter la mouche qui tourne et vibre autour de l’ampoule et qui bientôt se brûlera les ailes d’avoir approcher le bonheur de trop prés sans le toucher…

j’imagine le vent dans tes cheveux et ma main sur ton corps,

je vais bientôt brûler…

S.

4 février 2007

un dimanche matin......actuel feeling

Santerineross1

Dimanche matin! lever obligatoire!! pas que j'ai des choses a faire, mais plus de clopes donc plus de buz et.........ben c'est pas envisageable! donc je visse ma casquette, je branche le mp3 et jme lance, pas reveiller, sans café sans buz, ca va être dur!!

dans la rue que des vieux ou des familles, tous le monde tape la discute, les gens parlent de tout et de rien, des trucs sans interets....j'arrive au tabac et quand je rentre une odeur de tabac froid et de vinasse me prend a la gorge, même moi qui suis fumeur ca m'agresse! je voit tous les alcolos en rang devant le comptoir, ya de l'agitation, la plupart on que ca comme instant de libertée, une pause alcoolisée de quelques heures avant de retourner dans leurs petites vies minables, certains sont fébriles ils joue leurs rêves sur un canasson ou sur des chiffres dans un écran, ultime espoir d'avoir une vie normale.....

une bouffée d'air en sortant.....ca fait du bien, jme dirige vers le supermarché, ah le super marché, mieux qu'un marché, les vieux squatte les rayons pour discuter, les mères de familles raconte les exploits de leurs rejetons qui pendant ce temp courent partout.... je jette un regard méchant/pas reveiller a un môme qui vient de me percuter, apparement ca l'a calmer........deux minutes...... je trace pour faire mes courses, et je fait la queue!

dans les autres queues, d'autres cas sociaux, avec le visage marquer par l'alcool ou la galère, des gens presser qui n'ont eu le temp d'enviler qu'un survet pour descendre, il y en a même un en charentaise!

je remonte le son pour faire cracher "l'expert de la maison mère", tous ces gens sont persuader qu'en votant bientot, peut être que leurs vies va changer, être moins pire...............................

et ils continue a discuter, parler de rien.....tiens le journal, un bus a cramer la nuit dernière, on va encore être cataloguer "banlieue" alors que j'ai plus l'impression d'habiter un village un peu plus betonner que les autres, tous le monde se connait, et discute des problèmes des uns et des autres, moi, j'habite ici depuis plus de 20 ans, et je connait personne! jdoit vraiment être un sauvage!!

je paye avec un sourrire pour la caissière, qui me donne vraiment l'impression qu'elle est dans un autre monde, loin tres loin.....

jme rentre, un signe de tête aux racaille qui squattent mon entrée, sa suffit, juste un bonjour esquisser, ils ont l'air aussi surpris que moi par le jour.......

Je vais remettre la zik a fond en rentrant, me plonger dans mon bain, prendre un ti caf et un buz, et retourner a ma vie, histoire de la voir un peu moins grise...........

S.

2 février 2007

NOMBREUX

corbeau

De nombreux ennemis nous guéttent dans l'ombre de ces temps obscurs:

l'enemi extèrieur

l'ennemi de l'au-delà

l'ennemi intérieur

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