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sammael world
7 novembre 2006

une autre histoire

druuna_2Une autre histoire, une autre histoire

Ecrivez moi une autre histoire

j'voudrais vivre une autre histoire

j'y mets toutes mes forces, tout mon talent, tout mon coeur

j'ai beau crier fort, nulle rumeur

j'accentue les gestes les grimaces rien n'y fait

les effets de scéne sans succés

une autre histoire

seulement pour voir une farce dérisoire

sans même y croire, tricher avec un peu d'espoir

j'accepterais la douleur

d'accord ausii pour la peur

je connais les consequences

et tant pis pour les pleurs

j'accepte quoi qu'il m'en coute

tout le pire du meilleur

je prends les larmes et les doutes

et risque tous les malheurs

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6 novembre 2006

Histoire banale...

angelLes lueurs immobiles d'un jour qui s'achève

La plainte douloureuse d'un chien qui aboie

Le silence inquiètant qui précède les rêves

Quand le monde disparu l'on est face à soi

Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent

Le noir ou s'engloutissent notre foi nos lois

Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines

Qui nous saisit même aprés les plus grandes joies

Ces visages oubliés qui reviennent à la charge

Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois

Ces raisons là qui font que nos raisons sont vaines

Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire

Ces regards insistants que l'on n'a pas compris

Ces appels évidents ces lueurs tardives

Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit

Ces solitudes dignes au millieu des silences

Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées

Ces ambitions passées mais auxquelles on repense

Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés

Ces liens que l'on séccrète et qui joignent les êtres

Ces désirs évadés qui nous feront aimer

Ces raisons là qui font que nos raisons sont vaines

Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

J'ai vu le theatre et je connais les décors

La pièce d'un acte joue encore

Je connais le texte les costumes et les acteurs

Les répliques je les sais par coeur

L'histoire est banale, elle n'intéresse personne...

6 novembre 2006

Station de l'abandon

     ijss_15Elle dévoile sa nuque pour narguer le vampire, mordre, etrangler, trancher... des fantasmes sordides me torturent le corp.

Son oreille coquillage ne laisse pas longtemps mon sexe a marée basse.

J'y vois des contours de vagues sur les dunes et des amours de plage, des creux et des recoins pour y loger ma langue.

J'y vois même des clitoris. Je suis à son oreille comme à l'orée de l'amour, au bord de la descente irréversible.

Les larmes du sexe sont aussi nobles que les larmes des yeux.

6 novembre 2006

Intimité

fee_verte_1La tres chère est nue et prend bien la pose dans les principes de l'art.

A chacun son erotisme, ses vénus, ses odalisques, et ses poupées masturbatoires, elle veut bien offrir son intimité, sur un lit d'opérations, au scalpel de mon regard vitriol.

Je vais me perdre dans la geometrie de ses formes, et disséquer les plis et replis de sa chair.

Tout commence par le regard, il me va droit au sexe, parcque le sien est deja dans ses yeux. Il me fusille, me deshabille, m'aspire, bref me fait bander.

On peut faire l'amour avec ses yeux, longtemps. Je pourrais même aller plus loin, uniquement pour ses beaux yeux.

5 novembre 2006

soirée.....ou l'instant de lucidité.....

billal" au debut, c'etait facile, j'allais d'un plan à l'autre. Maintenant, le matin, j'ai peur. Je sais raconter des histoires et sans cesse au fur et a mesure que l'histoire pénètre, la vie se défile....toutes les histoires parlent de la mort."

FRITZ MUNRO

Je ne suis pas pour le recontage d'histoire intimes, en ce qui me concerne en tous cas, mais cette nuit, j'ai vécu ce que l'on apelle un "pur instant de lucidité..."

soirée bien commencer avec des amis, continuer en boite, mais là bien que deambulant, toujours en rythme, je decidais de me poser au bar, rare endroit presque tranquille de ce lieu, je commande un verre histoire de me donner une contenance et de m'occuper les mains...........

un moment d'absence peut être, un de ces instant figé dans l'espace?? toujours est il que quelques heures plus tard, je realisais que j'avais decidément rien a foutre ici ce soir, que tous ressemblait a un mauvais décor de serie b, avec des gens qui font semblant de s'amuser.......je m'apercus quelques minutes plus tard, qu'il y avait une fille, inconnue, en train de me raconter des trucs auquels je comprenais rien et dont j'avais vraiment rien a foutre!! c'est elle qui ma fait redescendre sur terre, j'ai decider de lui dire qu'elle me gavait et je suis partis...........

bien sur je précise que je n'avais bu que du coca, c'est donc pas l'alcool qui ma rendue dans cette état de ......en fait, de lassitude profonde de ce qui m'entourait ce soir.

Pourquoi ? aucunes idée, j'etais pas dedans, pas forcément d'explication métaphysiques, juste une overdose d'images fatiguantes.......juste envie de zik tranquille et d'un dernier buz......juste une mauvaise serie b

S.

"aprés tout, ce n'est qu'un film."

ALFRED HITCHCOCK

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5 novembre 2006

poesie ???

budhaPendant longtemps, il n'y a eu de poêmes que musicaux, jusqu'au XVIe siècle, on n'imaginait pas de réciter des vers sans accompagnement musical. La poésie et la musique allaient de pair. Elles se séparèrent alors pour suivre chacune sa voie propre, sans pour autant renoncer a renouer, au passage et au gré des inspirations, certains liens intimes.

Longtemps, chacune dans leur domaine, elles évoluèrent du même pas.

Soudain, à notre époque, en ce XXe siecle ou tout change, où la rupture avec le passé s'accentue au point de devenir angoissante, la poèsie semble perdre du terrain. Devenue plus difficile, voire hérmétique, beaucoup moins familière, et moins populaire aussi, elle cède la place à la musique, qui défèrle comme marée d'équinoxe. Grâce aux disques, cd, aux radios de toutes sortes, la musique triomphe enfin de sa soeur, devenue sa rivale.

Elle règne à présent sans partage sur nos existences, nos pensées et nos lèvres.

Le rythme l'a emporté sur la rime.

Les livres de poèsie se vendent mal, les émisions et les journaux littéraires ne laissent plus qu'une place modeste aux poêmes, et les poêtes eux mêmes, devenus des chercheurs de laboratoire ou des donneurs de messages, semblent avoir renoncé à plaire à margot.

Et pourtant...qui ne garde, au fond de sa mémoire, quelques bribes de poêmes à demi oubliés, quelques vers perdus, quelque complaintes, qui reviennent à l'esprit au moindre pretexte?

La poesie, c'est beaucoup plus qu'une forme littéraire, c'est la traduction anoblie de nos émotions, de nos rêves, de nos peines, de nos désirs.

A travers le langage magnifié, nous atteignons à le source même de ce qui nous fait agir, penser et croire.

Il est de grands thèmes lyriques qu'on retrouve dans toutes les poèsies du monde, mais on peut également y découvrir d'humbles vérités quotidiennes. dieu, l'amour, la mort, le lait de la tendresse humaine, ou l'horreur, la peur, la misère et la douleur s'y rencontrent sans cesse, mais aussi le pain, la lampe, un chien, l'aiguille,le puits, une larme sur une joue d'enfant, un pommier en fleur ou un crapaud.

Tout est matière à poésie.

Le plus grave est de l'avoir oublié. Ou, du moins, de le croire. En réalité, nous le savons plus ou moins consciemment, car la mémoire collective en est peuplée.

Redonner vie à cet héritage un peu oublié. Tout à coup, sous nos yeux, renaissent les mots ensorceleurs de poêmes, jadis appris, deja lus, ou simplement feuilletés. Leurs accents ravivent des réminiscences endormies et nous projettent de nouveau monde mystèrieux où opère une étrange alchimie, celle des rîmes et de la raison, des mots et des sensations, des accords qui nous bouleversent tout en nous faisant réfléchir.

Contrairement a ce qu'on a pu croire, la poésie n'est pas morte. Elle n'est qu'endormie et demeure indispensable à le pensée humaine, dont elle est une des formes d'expressions les plus anciennes et les plus spontanées.

Nous redécouvrons que nous avons besoin d'elle pour rire rt pour pleurer, pour maudire et pour aimer. Elle est notre amis et notre messagère. Un livre de poêmes n'est rien d'autre qu'un coeur ouvert.

Flaubert disait: " lisez pour vivre."

En ce siècle matérialiste et technique où nous sommes, ne pourrait on ajouter: lisez des poêmes pour sauvegarder vos capacités de rêver, d'enthousiasme, d'imagination, pour conserver les possibilités d'évasion dont vous eprouvez un tel besoin, enfin pour vous réfugier ailleurs, dans le monde enchanté de l'harmonie poètique, là ou tout est possible, là où il nous est donné d'enfourcher pegase, le cheval ailé qui nous emporte, bien loin de la médiocrité de chaque jour, de nos soucis ou de nos angoisses...

JEANNE BOURIN

4 novembre 2006

.....

ijss_epitapheLe réel, à l'etat pur, arréte instantanément le coeur

PAUL VALERY

Il ya aussi le temps qu'on peut chasser ou faire revenir

GUILLAUME APOLLINAIRE

Un texte est comme un appareil dont chacun peut se servir à sa guise et selon ses moyens.

PAUL VALERY

Lorsque l'esprit et l'énérgie s'unissent aprés s'être cristallisés, il se forme du vide du rien un point de feu véritable

LU-TSOU

4 novembre 2006

PROXEMIQUE

ijss_marquis

PROXEMIQUE:

étude de l'utilisation de l'espace par les êtres animés.

Chacun de nous évolue dans une sorte de bulle invisible...

...Et considère que l'espace dans cette bulle lui appartient.

Si quelqu'un s'approche trop près, sa bulle et la vôtre se chevauchent. Et votre espace est envahi.

La distance délimitant l'espace personnel varie. Elle se divise en quatres catégories que nous choisissons en fonction de notre relation avec les autres...

Et qui vont de la distance intime à la distance publique.

4 novembre 2006

destin...

destinLe destin.

Certains croient que dés leur naissance leur vie est écrite, que l'eternité est controllée par des forces trop puissantes pour que les humains les comprennent.

Ils se trompent.

Notre façon de penser et d'agir dépend d'une graine que chacun fait pousser à sa manière.

Cette graine c'est notre âme.

Et si notre corps meurt, l'âme elle, perdure. Son essence est ce qui nous rend singuliers et elle est évaluée à l'aube de son potentiel de départ et des choix que nous avons faits au long de notre vie....

On lui a donné de nombreux noms à ce lieu de cauchemar et pourtant aucun ne convient car il n'est pas concevable par le fragile esprit humain. Je tombe!! mais vers ou? le vide infini n'offre aucune perspective, et c'est une des raisons qui rend cet endroit effrayant. C'est ici que sont exposés les péchés et les pires atrocités de l'humanité avant même qu'ils existent.... mais ce n'est pas tant le spectacle qui est infernal que le sentiment qu'on en retire.

Une parodie de crucifixion, la suite des tourments...

Je n'en peux plus, ils m'ont prit toute ma force. Alors vas y...j'en ai assez de lutter. J'ai fait ça toute ma vie, et résultat je n'ai rien ni personne.

"Laisse la en paix", a t il dit.

C'est moi qui la hantait, non le contraire

"laisse la en paix..."

Tout brûle... mais elle a froid, elle est trés loin...en un lieu glacé.

3 novembre 2006

Nuit de l'enfer

perduj' ai avalé une fameuse gorgée de poison. Trois fois béni soit le conseil qui m'est arrivé! les entrailles me brûlent. La violence du venin tord mes menbres, me rend difforme, me terrasse. Je meurs de soif, j'étouffe, je ne puis crier. C'est l'enfer, l'eternelle peine! Voyez comme le feu se relève! je brûle comme il faut. Va démon!

J'avais entrevu la conversation au bien et au bonheur, le salut. Puis je décrire la vision, l'air de l'enfer ne souffre pas les hymnes! c'etait des millions de créatures charmantes, un suave concert spirituel, la force de la paix, les nobles ambitions, que sais-je?

Les nobles ambitions!

Et c'est encore la vie! si la damnation est eternelle! un homme qui veut se mutiler est bien damné, n'est ce pas? Je me crois en enfer, donc j'y suis. C'est l'execution du catéchisme. Je suis esclave de mon baptème. Parents, vous avez fait le vôtre. Pauvre innocent! l'enfer ne peut attaquer les paîens.

C'est la vie encore! plus tard, les délices de la damnation seront plus profondes. Un crime, vite, que je tombe au néant, de par la loi humaine.

Tais toi, mais tais toi!... c'est la honte, le reproche, ici: Satan qui dit que le feu est ignoble, que ma colère est affreusement sotte.

Assez!... des erreurs qu'on me souffle, magies, parfums faux, musiques puériles. Et dire que je tiens la vérité, que je vois la justice: j'ai un jugement sain et arréteè, je suis prêt pour la perfection...

Orgueil.

La peau de ma tête se dessèche. Pitié seigneur, j'ai peur. J'ai soif, si soif! ah l'enfance, l'herbe, la pluie, le lac sur les pierres, le clair de lune quand le clocher sonnait douze...le diable est au clocher, à cette heure. Marie! sainte vierge!...

Horreur de ma bètise.

Las bas, ne sont ce pas des âmes honnêtes, qui me veulent du bien...venez...j'ai un oreiller sur la bouche, elle ne m'entendent pas, ce sont des fantômes. Puis, jamais personne ne pense à autrui. Qu'on n'approche pas, je sens le roussi, c'est certain.

Les hallucinations sont inombrables. C'est bien ce que j'ai toujours eu: plus de foi en l'histoire, l'oubli des principes. Je m'en tairai: poêtes et visionnaires seraient jaloux. Je suis mille fois plus riche, soyons avare comme la mer.

Ah ça! l'horloge de la vie s'est arrêter tout à l'heure. Je ne suis plus au monde. La théologie est sérieuse, l'enfer est certainement en bas et le ciel en haut.

Extase, cauchemars, sommeil dans un nid de flammes.

Et pensons à moi. Ceci me fait peu regretter le monde. J'ai de la chance de ne pas souffrir plus. Ma vie ne fut que folies douces, c'est regrettable.

Bah faisons toutes les grimaces imaginables.

Décidement, nous sommes hors du monde, plus aucun son. Mon tact a disparu. Ah mon château, ma saxe, mon bois de saules. Les soirs les matins, les nuits, les jours...suis je las!

Je devrais avoir mon enfer pour la colère, mon enfer pour l'orgueil, et l'enfer de la caresse, un concert d'enfers.

RIMBAUD....

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