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sammael world
3 novembre 2006

la drogue A.

drogue_aOn la recherche tous, mais en ayant peur.

Peur de ce que l'on pourrait éprouver, ressentir, faire..... devenir accroc a la drogue A., ça arrive trop vite...

c'est notre cachet relaxant quand on est fatiguer le soir, des bras, l'odeur des cheveux et elle fait son effet, apaisante.....

C'est notre cocaine, celle qui nous fait devenir performant, qui nous aide a faire face a ce monde....

C'est notre shit, notre exsta, celle qui nous fait rever, nous fait devenir quelqu'un d'autre, qui nous permet de rever a l'avenir.....

C'est la drogue qui nous pourrit la vie, nous isole du reste du monde, nous promet des debuts fantastique......et apres c'est elle qui hante nos nuits et organise nos jours.

Certain essaye le sexe, simple metadone pour ceux en manque d'A.

On essaye d'autres drogues, mais on se voilent la face, tout le monde veut sa dose et devenir comme les autres, dependant de l'A., prendre son fix d'A. tous les jours, toutes les heures, jusqu'a la fin...

Pouvoir réver que l'A. qui a accompagner notre vie, accompagne aussi notre fin.....

Ahhhh  l'A.

S.

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3 novembre 2006

Ce ne sera plus long.....

DSC00116Je plonge, dans le sommeil. Dans le noir et a travers ma conscience assoupie...

Je sombre jusqu'aux sables rouges du cauchemars.

Je sais que c'est un rêve mais il y a tant de souffrance dans mon coeur. Un tel sentiment de perte, le regret de tant de fautes...

Je sombre, je m'enfonce, plus bas....

Les ténèbres glacées se referment. Je ne sait plus ce que je suis...

Voila ce que c'est que se noyer, que d'être rejeté... Je coule, je sombre; au fond...

Il fait toujours nuit au fond, tous les jours que dieu fait, il fait nuit et froid. C'est merveilleux et infini.

On pourrait s'y oublier à jamais. Plus d'êtres aimés à perdre, plus d'amis qui vous laissent tomber....

Il suffirait d'ouvrir la bouche et d'avaler. Personne pour vous briser le coeur, ni d'aubes trompeuses, que la nuit.

Et sa voix, sa voix, une harpe au fond des eaux, pincée par des doigts de cadavre...

Elle m'apelle, elle m'atire au fond de ce limon infame. Sirène de ce depotoir.

Je m'enfonce, là ou les vielles poussettes de bébé et les frigidaires finissent leur carrière. Au royaume des choses indésirables. C'est ce que nous laissons dans notre sillage, alors que le monde avance.

Le domaine des déchéts qui rouillent et que ne voient que les poisons et les chatons noyés. Les anciens lits qui ont craqué sous les feux des amours naissantes, vielles godasses, portefeuilles, seringues, armes et jouets...

Des cadavres.

Mais son chant me Guide, et dans mon esprit, elle brille comme un phare qui mène le bateau au port.

ça ne sera plus long...

Aucune raison de rester dans la lumière, ou le soleil met l'accent sur tout ce que j'ai perdu.

Les ténèbres sont comme une mère, le noir va effacer la douleur, il fait toujours nuit ici.

Aucun des habitants de ces fonds tenebreux ne se soucie de moi.

Bienvenue dans le noir.

S.

31 octobre 2006

onde

3897700_smTout, objet, idée, personne, peut se ramener à une onde. Onde de forme, onde de son, onde d'image, onde d'odeur.

Ces ondes entrent forcément en intérférence avec d'autres ondes lorsqu'elles ne sont pas dans le vide infini.

C'est l'étude de des intérférence entre les ondes oblet, idée, personne qui est passionnante.

Que se passe t il lorsqu'on mélange le rock n roll et la musique classique?

Que se passe t il quand on mélange la philosophie et l'informatique?

Que se passe t il lorsqu'on mélange l'art asiatique et la technologie occidentale?

Quand on verse une goutte d'encre dans de l'eau, les deux substances ont un niveau d'information tras bas, uniforme? La goutte d'encre est noire et le verre d'eau est transparent. L'encre en tombant dans l'eau génère une sorte de crise.

De ce contact, l'instant le plus interessant est celui où des formes chaotiques apparaissent. L'instant avnat la dilution. L'interaction entre deux éléments différents produit des formes trés riches. Il se constitue alors des volutes compliquées, des formes torturées et toutes sortes de filaments étranges qui peu à peu se diluent pour donner de l'eau grise.

Dans le monde du non vivant, cette construction trés riche est trés difficile à immobiliser

Mais dans le monde du vivant, une rencontre peut s'incruster et rester figée dans la mémoire.

29 octobre 2006

Toujours la même histoire...

route

Toujours la même histoire.

Un jour vous lisez dans le journal un avis de recherche. Un homme à disparu, peut être que, tout à coup, le spectacle de la réalité a pris pour lui, l'aspect ridicule d'un décor de série z ? Peu être a-t-il louer , cent fois trop cher, une vielle ford déglinguée, il est parti.

Avec une carte bancaire, quelques vètements, des cartes routières, plusieurs cassettes de "ten years after" et un polaroid.

Car cet homme aime la photo, il l'aime pour une seul raison: pour être fier des autres. Il est comme ça, sa tendresse pour les gens et les choses est illimitée. Toujours la même histoire, d'une étonnante simplicité. Il songe à tout ce qu'il devait faire, à tout ce qu'il avait promis. Tant pis, quand on part ainsi, à l'improviste, tout doit aller trés vite, d'une façon presque effrayante.

Surtout ne pas ressentir le poids d'une contrainte, d'un remords. A peine savoir ce qu'on fait. A dèfaut de liberté, je me nourrirais de nouveaux territoires

Maintenant des routes, comme s'il en pleuvait, des routes qui tiennent en laisse le paysage, des routes comme les pattes d'un insectes monstrueux, des routes plates, lisses, certaines.

Et des routes qui mettent au monde de braves criminels, des maris volages, des douleurs fabuleuses. Des rives, et des aires de service, et puis, une route qu'on est forçé de suivre pour une raison mystérieuse, comme un pacte tacite qui lierait le voyageur au bitume.

Ce qui est terrible, c'est qu'a ce moment la, ce qui importe ce n'est pas de se rendre dans un autre lieu, c'est de rouler.

" encore 200 kilomètres et je pourrais m'arrêter, ou je serais perdu!" le jeu est insensé..., plus loin un obscur village prés d'une frontiêre. Des gyrophares, une voiture de police, une ambulance, un panneau : RALENTIR ACCIDENT ça et là, des corps.

Toujours la même mauvaise histoire, décor de serie z. Le visage blêmit, l'homme murmure pour lui même des "eh bien.....eh bien..." bêtes comme le sourire d'un type qui regarde par un trou de serrure.

Il pense a ses parents qui lui ont jeté un sort quand, jadis, ils l'ont mis à la porte : "tu finiras seul comme une pierre".

ABROUTE_2

29 octobre 2006

encore.....

Pic059encore une nuit....

trop longue......

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28 octobre 2006

TELLEMENT

AMANTSPourtant

Il y avait encore tellement de sable à faire jurer

Tellement de prières à faire sceller

Tellement de serments à faire taire

Tellement de pierres à faire mères

Tellement...

Tellement de regards à clouer

Tellement d'empreintes à faire graver

Tellement de mains a mettre à genoux

Tellement d'yeux à blanchir

Tellement de sanglots à mettre en joue

Tellement de pas à convaincre

Tellement de douleur à raccompagner

Tellement d'amour à plaider

Tellement...

Tellement de morts à coucher

Tellement de terre à ordonner

Tellement de tombes à baptiser

Tellement d'hommes de femmes d'enfants

Tellement de voix vaincues

Tellement de beauté à ne plus celebrer

Des rires et du tapage à ne plus s'enivrer

Tellement de silence avec qui rester

Avec qui compter

Avec qui s'aimer

Et pourtant....

... Pour arme de combat qu'importe

J'ai rechoisi l'amour

Et me chatouillent déja les hautes fourrures

De ton regard bis

Les haltes fraiches où veille la nostalgie des tendresses

Sous la pluie des frissons aux cordages des passions

Tu savait bien qu'elle refleurirait ma chaude saison

Et que tes souvenirs me cloueraient de mille fièvres

Hâ tu savais bien qu'il jaillirait mon sanglot lumièré d'amour

Vétu de rage tigre et de brousse en feu

Et au loin battent tes reins d'annonce nouvelle

Mais traine la flamme furibonde

Et j'attends jusqua l'oubli le rebond

De ta chair sur ma chair...

Ta parole de vanille est si fraiche encore

Sur mes lèvres en d'émoi...

Ils  ont tant fait que le fruit à divorcé de l'arbre

Mais je pourchasse la biche blessè

D'une sagaie d'amour frébrile

Et mon coeur erre dans la forêt des passions

Te retrouver et t'achever de folles etreintes

Hâ comme j'aime les heures d'ample saison

Ou tu m'assailles comme une torche de seigle

Et qui me dèchire au ventre

La lueur d'aise de ton sexe vert

Comme le ciel de tes reins

AMADOU LAMINE SALL (poête sénégalais)

28 octobre 2006

RENCONTRE

rainertoujours la même histoire. La femme est vêtue de blanc. Ses cheveux noirs lui tombent sur les reins. "sans profession", prévient-elle.

Marion vit dans un motel où la sangria est à peu prés correct.

Elle écoute d'une oreille distraite quand l'homme dit:"savez vous ce qu'est une personne chutzpah? c'est quelqu'un qui aurait tué son pére et sa mère et qui demanderait pitié au juge parcqu'il est orphelin."

Le temps est gris. Au bout d'une heure ils se lèvent et l'homme propose une balade en ville, au retour il parvient à la prendre en photo.

A mesure qu'elle déboutonne son chemisier, ses seins semblent grossir. Marion rit :"on appelle sagesse les erreurs qu'on a commises."

l'homme derrière son apareil éprouve un plaisir manifeste, il n'a qu'une pensée: clic-clac!! il veut saisir l'instant avant qu'il ne s'efface.

Tout doit aller trés vite, l'oeil, si bien exércé soit il, n'est qu'un fusil qui traque le petit détail. Le détail juste.

Toujours la même histoire: comment restituer, sur du papier glacé, le parfum d'une fleur, d'une femme?

"Entre nous" dit l'homme, "le soi disant peintre peint l'oiseau, quand l'artiste peint le chant de son modèle..." il dit également: "je suis de nulle part, le ciel est le toit de ma maison."

il dit encore: "la séance est terminée."

Tout rentre dans l'ordre. Tout est fini entre eux. Apres les sandwichs salissants, l'home reprend la route.

Une fois de plus, il s'évade. Le soir descend. Il fait bleu, les gens, partout, font ce qu'ils peuvent:

La haine, la joie, l'amour.....

ALAIN BOUVIERle_mans_paris

PIX 1/ ARNULF RAINER PEINTRE ALLEMAND

PIX 2/ J FRANCOIS MOLLI7RE/TGV LE MANS PARIS

27 octobre 2006

je reste sans mystère

39755Ce matin-la

Dés que mes yeux se sont ouverts

Chassant tres loin ma paresse

J'allais vers la nature

Lui dire mes misères

Si mes yeux

Avaient dormi avec tristesse

Mon coeur avec douleur

Pour lui je me donne

Comme un livre ouvert

Pour lui je reste sans mystère

Car sa delicatesse

Est celle d'une rose

Sondant la terre fouillant l'air

Les flots noirs qui recouvraient mon âme

Gagnent l'espace

Je reste pure et libre

L'herbe frissonnait

Reconnaissant mes pas

Je me laisse aller

Au gré de l'instant

O forêt

O nature

J'etais venue pour te parler longuement

Mais les mots dans mon âme

N'ont plus que la chute des roses

KINE KIRAMA FALL  ( poete senegalais)

27 octobre 2006

parcque des fois.......

Pic054juste parceque quelquefois, la téci peut etre belle et flirter avec l'iréel.......Pic058

27 octobre 2006

mi-hiver

nu

Mi-hiver, la fenêtre luit de neige tourbillonante, le feu brûle dans sa grille

Sur le sol ton corps s'arrondit comme cela: la pose antique, cou détendu, bras rejetés au-dessus de la tête, gorge et ventre de vie gisant sans défense. La lumière glisse sur toi, ceci n'est pas un autel, il n'y a pas d'acteur ni de spectateur.

Tu est intacte, tu te tournes vers moi, tes yeux s'ouvrent, yeux mystérieux et aisément meurtris, tu t'ouvres à moi doucement, ce qu'on a tenté, nous n'avons tenté, mais n'avons jamais pu jusqu'ici l'accomplir. Sans coeur assasiné ni sang. Pour courir ce risque, pour offrir la vie et rester vivante,

ouvre-toi ainsi et deviens toi tout entière...

MARGARET ATWOOD

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