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sammael world
30 janvier 2008

Witkin......

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"Quand les gens vous prennent pour un monstre, il n'y a qu'une chose à faire : dépasser leurs attentes."

C’est à Brooklyn, le 13 septembre 1939 que Witkin poussa son premier cri dans le monde. Il vécut les premières années de sa jeunesse dans une famille ouvrière entouré d’un père juif et d’une mère très catholique, ceux-ci ne pouvant assumer la différence de ses deux religions en contradiction finirent par vivre dans un climat de conflits fréquents, qui engendra une séparation au sein du couple et Joel-Peter ainsi que son frère se retrouvèrent très jeunes à la charge de leur mère.

C’est très tôt, alors qu’il n’avait que six ans que le visage de la mort se présenta à Witkin, voici d’après son propre témoignage son entrée dans un monde obscur : « A six ans, j’ai assisté avec ma mère et mon frère à un carambolage impliquant plusieurs voitures à Brooklyn. De l’ombre des véhicules retournés, a roulé vers moi ce que j’ai pris pour un ballon, mais comme il roulait plus près et finissait par s’arrêter contre le trottoir où je me trouvais, j’ai pu voir qu’il s’agissait de la tête d’une petite fille. Cette expérience m’a fait tomber amoureux, non seulement d’elle, mais de la vie en général. Plus tard, lorsque pour la première fois j’ai tenu en main un appareil photo, c’était comme si je tenais la tête de cette petite fille. » Son père passionné par les revues d’actualités de l’époque, lui montra des photos illustrant certains articles, Witkin fut dès lors influencé par Wegee, le célèbre photographe de crime urbain

Le jeune Witkin entreprit des études au collège Saint- Cecilia à Brooklyn, ensuite il poursuivit au lycée Grover de Cleveland étouffé par un climat très strict tant au niveau familial que scolaire, ambiance qui ne l’empêcha pas d’être de plus en plus obsédé par la mort sa complice. Ses premiers essais photographiques s’effectuèrent à l’âge de seize ans, son modèle du moment ; un rabbin qui certifiait avoir vu Dieu. Ce fut à la même époque qu’Edouard Steichen choisi une de ses photographies pour l’exposer dans la collection du musée d’art moderne de New York. Cette reconnaissance marqua le début d’une vie consacrée à la photographie. Après le lycée, il travailla dans des professions touchant à sa passion, fut entre autre enrôlé à l’armée comme reporter des accidents militaires. Dès sa démobilisation il retourna à New York où il entreprit des études de sculpture, mais c’est la photographie qui demeura son domaine de prédilection.

Par contre, c’est dans la peinture de Goya et de Bosch que nous pouvons trouver les profondes racines de son art, « Goya et Bosch, mes héros suprêmes, se sont transcendés à travers leur travail. Leur esprit vit toujours dans leurs réalisations. C’est pour moi le véritable but de l’art, mais peu de gens l’ont atteint. Voilà pourquoi je pense que l’art n’est pas fait pour la distraction, ni pour l’amusement, même s’il peut contenir parfois une dimension amusante. L’artiste se doit d’être aussi pur qu’un saint, son rôle est de sublimer notre conscience. La création est comme un acte de purification, une forme de sanctification. » Afin de perfectionner ses connaissances, il se retrouve dès 1976 étudiant à l’université d’Albuquerque, où il s’établit et se marie en 1978 avec une artiste en tatouage prénommée Cynthia. Il finit par se retrouver lui-même professeur de photographie à l’université du Nouveau-Mexique. Pendant toute cette période, on lui attribua des subventions afin de l’aider à continuer une œuvre de plus en plus controversée par les uns et de plus en plus adulée par les autres, il est vrai qu’il est impossible de rester indifférent devant une photo de Witkin, soit on aime, soit on exècre. Que de scandales autour de ses photos, tapages dus entre autre aux sujets et aux modèles, Witkin trouva sa voie parmi les monstres, les cadavres, les perversions de tous acabits, le tout mis en scène très habilement et méticuleusement. « Je ne suis plus l’observateur impuissant, mais l’objectif qui veut partager l’enfer ».Toujours à la recherche de modèles, il passe des annonces pour les solliciter , voici un exemple qui résume très bien une partie de ses travaux : « Cherche têtes d’épingles, nains, géants, ailés, mains ou pieds changés, quelqu’un né sans bras, pieds, yeux, seins, organes génitaux, oreilles, nez, lèvres, hermaphrodites et teratoïds (vivant ou mort), quelqu’un portant les stigmates du Christ , il finit par ajouter à cette demande des femmes dont les visages sont couverts de cheveux ou de grandes lésions de peau, désirant poser dans des robes du soir, des personnes qui vivent comme des personnages de bandes dessinées, des corsets, des fétichistes et des esclaves, et pour finir quelqu’un qui revendique être Dieu ». Alors que tout désigne un blasphémateur, Witkin se revendique catholique, « Je suis catholique romain. Avant de pouvoir affirmer cela, je suis passé par un grand nombre d’épreuves et de recherches concernant l’essence de cette croyance. Je suis frappé par le fait que beaucoup de gens souffrent d’un déséquilibre moral car ils ne peuvent trouver aucune raison à leur présence en ce monde. Comment peut-on exister de cette manière ? ». Les morgues proches de son habitation, lui fournissent la matière première de ses travaux, cadavres, squelettes, fœtus, restes humains ou animaux font partie de ses décors pour des préparations presque initiatiques crées dans des conditions parfois précaires.Dés que la prise de vue est terminée, vient le reste du travail, sa technique : Witkin gratte les négatifs avec des rasoirs, les impriment sur des papiers tissus, les maculent avec des piments, du café, du thé, les traitent à la cire d’abeille et les réchauffent, le tout peut prendre une semaine d’essais. Witkin, le poète sombre de la photographie, comme il se définit lui-même, ne se montre plus qu’à de très rares occasions, son travail se limite maintenant à une dizaine de photographies sur l’année. Après de nombreux déboires et d’abondantes contestations, ses œuvres sont maintenant exposées dans les plus grandes villes du monde, sa technique est enseignée dans toutes les institutions d’art.

elisandre (le lien c'est le site inquisitor)

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30 janvier 2008

vois ou je vis......

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Mais qu’est-ce que je vais leur dire
Maintenant qu’ils sont là?
Bienvenue, ça fait longtemps qu’on vous attend?
Franchement, on n’y croyait plus
Vaut mieux que vous le sachiez
Je ne sais pas vraiment à quoi vous pensiez
Une chose est sûre, vous n’avez rien à nous envier
Je parie que chez vous les jours s’écoulent
Inexorablement, calmes
Ici, pas un ne passe sans qu’un gosse trépasse
Les larmes succèdent aux lames
Je parie que vos pères vivent plus longtemps
Vos mères sourient plus souvent
Ici, il y a les chanceux et ceux suent leur sang
Les sans-abris, démunis
Je sens que vous ne comprenez pas ce que je dis
Tant mieux; ici, c’est un peu comme les étoiles
La nuit les mecs détalent plus vite qu’une blate sur une plinthe

Les plaintes pour vol volent
Les gens s’affolent
Le FN colle, la haine racolle, y’a plus d’auréoles
Les pourris se gavent
Les petits tombent dans les caves, bavent
Je parie que chez vous y’a moins de tombes
Ici, c’est grave, y’a des pères qui battent leurs gamins
Disent qu’ils les aiment
Et certains hommes aiment leur femme avec des chrysanthèmes
La passion prend le dessus souvent
Trop souvent asservie par un dogme
Les fanatiques se lavent dans des bains de sang impur
Je vous jure, c’est pas la fin de votre quête
Ni la bonne planète
Ici, les gens différents, ça inquiète

Refrain:
Vois où je vis
Des gens meurent encore de faim ici
De froid, d’ennui
Certains flirtent avec l’oubli
On plie ou on paie le prix
Vois ceux qui en rient
La conscience
C’est comme les taches, ça s’essuie 



Je sais pas comment c’est chez vous
Ici l’argent fait la loi
Les lois sont faites par et pour ceux qui en ont
Les autres affûtent leurs dents
Trop de vies abreuvent les sillons
Trop de croix au crayon
Baïonnettes aux canons
L’homme tue l’homme pour des ronds
Si j’étais vous, je ne resterais pas là
Même si on vous accueille aujourd’hui
Demain, on vous jettera, croyez-moi
La couleur crée des frayeurs
Chez ceux qui ignorent la voix du cœur
Mais y’en a trop, y’a sûrement une erreur
Ailleurs, je suis sûr que c’est pas comme ça
Quoi, me faites pas croire
Que là-bas aussi les cons sont roi
On a eu deux guerres, Hitler
Et y’a encore des gens avec le même genre d’idées
Pas claires pour les pas clairs
Alors je prie les pères, vos grands-pères
S’endorment sûrement au coin du feu le soir
Ici, c’est l’hospice
Rien à foutre, l’histoire c’est un tableau noir
Bien sûr, j’ai peur des fois, je pense à Tess
Je crains qu’il ne blesse Yanis
Petite gaisha ne cachera pas ses tresses
Je saignerai pour ça, les poings serrés
Sans geindre, j’avancerai droit vers l’autre
Prêt pour une dernière étreinte
J’espère que chez vous c’est pas comme chez moi
Construire sa vie avec la mort en soi
Vivre en armure, sentir son sang devenir froid
Je sais, c’est pas gai, mais tout est vrai
Ici les gens pas comme les autres
On les hait depuis l’éternité

shurikn

23 janvier 2008

tous fous........

bondage

Nous naissons tous fous,

quelque'uns le demeurent.

Samuel Beckett

16 janvier 2008

demence.......

Démence solitaire

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Qu’importe mes nuits de tristesse
Dans la maison froide où m’oppresse
Le silence de ma princesse !

Qu’importe la longueur des jours
Où je végète, le cœur lourd,
Entre la chambre et le séjour !

Qu’importe le réveil obscène
Dont l’imperturbable rengaine
Accuse le temps qui se traîne !

Qu’importe l’horizon immense
Qu’illumine un soleil intense,
Indifférent à ma souffrance !

Dans la démence où je me perds,
J’assemble des bouquets de vers,
Afin d’embellir mon désert.

P.GUENOT

16 janvier 2008

anges de la folie

brian_morris


Fébrilement cachée dans la foule anonyme
D’où monte un brouhaha aux accents étrangers,
Je me laisse emporter, au mépris du danger,
Par un flot de couleurs que le soleil anime.

Pour fuir le boniment d’une poupée sublime,
Zélée à m’envoûter de ses cils allongés,
Je m’échappe d’un bond avant de me plonger
Dans un bar ténébreux où ma douleur s’arrime.

Accoudé au comptoir, un membre du clergé
Me noie dans un torrent de sermons outragés
Par les rires narquois de prophètes du crime.

L’ange de la folie m’invite à voyager
Sur l’océan fougueux de mes vers dont les rimes
Effacent les échos de mes doutes intimes.

P.GUENOT

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8 janvier 2008

rouge......

Esperance d'un "r1010817430_me nouveau".....

Ne plus chercher la lumière,

Nier cette nouvelle peau

Inchangées mes prières,

vivre selon mes envies,

Rechercher mon obscuritée,

Emporter mes cauchemars,

Recommencer ....encore.....jusqu'au départ

S.

4 janvier 2008

Lukas-zpira (attention eloigner les enfants et les blondes!!!)

Lukas-zpira

magnifike scarification sur un dos complet réalisé par le trés connu lukas zpira instigateur du mouvement BOD MOD en france 

3 janvier 2008

Nena - 99 Luftballoons

Nena - 99 Luftballoons
Vidéo envoyée par selligpau

un peu de old style!!!

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