Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
sammael world
31 août 2007

NINGYO........

2006013053283

"Les poupées ne doivent exprimer ni de la joie, ni de la colère, ni de l'humour, ni de la tristesse, leur visage doit rester transparent, comme un mirroir, vous renvoyer vos propres émotions. La poupées doit avoir une présence et changer d'expression constamment. Tel un boudha, elle doit etre à le fois l'amour, la mort et la beauté. Elle doit vous permettre de savoir ce que vous ressentez, ce qu'il y a dans votre âme"

Ryo Yoshida

"Mes poupées ne savent ni parler ni vieillir, tout ce qu'elles savent, c'est être aimées...d'un amour à sens unique"

Kimiko Yoshida2006013039794

"les regarder, c'est faire une prière. Elles reflètent votre âme en miroir"

Ryo Yoshida

Publicité
Publicité
31 août 2007

La révolution des poupées....

ningyo

En 1932, le juif allemand Hans Bellmer réalise "une fille artificielle aux multiples possibilités anatomiques" qu'il plie dans tous les sens comme une poupée sexuelle polymorphe, un symbole de la résistance à l'ordre  (nazi, entre autres) par "la perversion". En 1965, l'homosexuel japonais Simon Yotsuya découvre une photo de cette étrange oeuvre d'art et décide de créer la sienne, inaugurant le phénomène le plus bizarre du japon: l'amour des kansetsu ningyo, les "poupées articulées".

Des milliers de femmes apprennent à fabriquer ces clones, qu'elles mettent en scéne comme des doubles pervers. Visages graves, bouches équivoques, long yeux aux regards troubles: les poupées parodient le statut de la femme-objet avec d'inquiétantes expressions....

On les apelle, ningyo parce que ce mot qui signifie poupée, peut aussi se comprendre, prononcé différemment, sirène, créature maritime maléfique.

"Les poupées ne sont pas vivantes, elles n'ont pas de morale humaine, dit simon. C'est pourquoi elles ont l'air si étranges et dangereuses."

Dans un article consacré aux poupées, la journaliste Junquo Nimura explique: "longtemps, les poupées ont été des outils de cérémonie ou de magie. Sacrifiées, offertes, elles étaient fabriquées dans le seul but de chasser les mauvais esprits. Elles inspiraient l'horreur ou la vénération. Même quand, à l'époque moderne, on a fait des jouets, elles ont gardé leur pouvoir de suggestion." Avec leur corps en mue-torse nubile, sexe fendu- ces tentatrices évoquent les femmes des contes d'horreur, qui peuvent changer de forme pour séduire et tuer. Contorsionnées, démantelées, elles se transforment en corps sans têtes, aux quatre jambes imbriquées sur un ventre unique comme des araignées cannibales, ou se métamophosent en soeurs siamoises et incestueuses. Ce sont les doubles ambigus de la nouvelle génération, qui bouleversent sans bruit l'ordre établi: "nous ne sommes plus des jouets!".

poup_esEt pour cause: ce sont des oeuvres d'art marquées par la révolte. 85% des jeunes filles se disent révoltées au Japon. Soumises pendant des siècles à l'ésthétique de la marionnette, beaucoup de japonaises se rasent encore le duvet du visage...mais sous leur peau trop lisse, la rage couve.

"Ma poupée, c'est moi" raconte Hiroko Ishiyama, qui a créé sur internet le site "ma solitude" pour mieux faire passer le message: elle est seul avec ses poupées qui sont les multiples et sulfureuses incarnations d'elle même. Il y a comme un défi dans cette affirmation véhémente de l'ego. Affirmation reprise en choeur par toutes les créatrices:"les poupées me permettent d'exprimer mes désirs, mes attentes et mes émotions", dit Chian Ono, qui modèle des courtisanes sensuelles et solitaire. Mêmes discours chez Marino:"la poupée, c'est mon autre moi", ou chez Bee Kanno, qui proclame :"les poupées expriment qui je suis. A travers elles, je me retrouve."

Fabriquer des poupées, c'est saper le système, car les ningyo sont non seulement perverses mais révolutionnaires: elles incarnent le Moi, une valeur nouvelle au japon. "Ces dernières années, les mots d'ordre d'un individualisme hédoniste et narcissique ont le vent en poupe, raconte Anne Garrigue, sociologue:"soyez vous mêmes", "profitez de la vie".

"La quète identitaire des japonaises s'inscrit dans un mouvement de montée de nouvelles valeurs: égo-oriented".

" J'ai lu le livre Pygmalionism à 19 ans, explique Yoshiko Hori. Dedans l'auteur dit que créer des poupées, c'est devenir Dieu, briser un tabou." Sacrilège!! Yoshiko nomme ses créations iki-ningyo, "poupées vivantes" par allusion aux iki-hana, ces "fleurs vivantes" et éphémères qui désignent les femmes dans la poèsie ancienne. L'angoisse de la mort exhortait Ronsard à "cueillir les fleurs de la vie" dans la France galante du XVIe siècle. Au Japon, elle pousse les femmes de maintenant à fabriquer des poupées-sortilèges, qu'elles chargent de leurs désirs.......

pix: ryo yoshida

texte de Agnes Giard tiré de "l'imaginaire erotique au japon"

27 août 2007

Les joies fugitives

539277580_small


Amour d'un jour
Suffit à vous briser le coeur.
Un jour, c'est court,
Le temps que fleurisse un bonheur.

Manque de pluie,
Le champ restait sec et stérile.
Le sol durci
S'habituait à être infertile.

Lorsqu'un matin,
Une ondée survint, passagère,
Et dans son sein
Se troubla et s'émut la terre.

De tendres fleurs
S'épanouirent dans la rosée,
Vibrant d'ardeur
Pour la vie qui était donnée.

Mais tout soudain,
L'eau cessa d'abreuver le champ.
Les fleurs, en vain,
Se tournaient vers le firmament ;

Puis elles périrent.
Le sol, revêtu de néant,
Parut gémir
Sous le joug des cieux inconstants.

Ainsi mon coeur,
Privé des joies de l'amitié,
Muet et songeur,
Commençait à les oublier.

Vint un visage
Qui sut bien me les rappeler.
De mon jeune âge,
Je retrouvais le doux passé.

L'enivrement
Où je plongeais comme autrefois
Fouettait mon sang
D'un farouche et brûlant émoi.

Quand, brusquement,
A peine m'en étais-je grisée,
L'éloignement
Me ravit mon rêve enchanté.

C'était fini.
Mon être, dans l'isolement,
Abasourdi,
Ne put réfréner son élan.

En moi, il pleure.
Je me ronge dans la solitude
Qu'une faveur
Ne m'a su rendre que plus rude.

Nadeige BAJZIK


27 août 2007

le verbe etre......

462322277_small

je connais le désespoir dans ses grandes lignes. Le désespoir n'a pas d'ailes, il ne se tient pas nécessairement à une table desservie sur une terrasse, le soir, au bord de la mer. C'est le désespoir et ce n'est pas le retour d'une quantité de petits faits comme des graines qui quittent à la nuit tombante un sillon pour un autre. Ce n'est pas la mousse sur une pierre ou le verre à boire. C'est un bateau criblé de neige, si vous voulez, comme les oiseaux qui tombent et leur sang n'a pas la moindre épaisseur. Je connais le désespoir dans ses grandes lignes. Une forme très petite, délimitée par un bijou de cheveux. C'est le désespoir. Un collier de perles pour lequel on ne saurait trouver de fermoir et dont l'existence ne tient pas même à un fil, voilà le désespoir. Le reste, nous n'en parlons pas. Nous n'avons pas fini de deséspérer, si nous commençons. Moi je désespère de l'abat-jour vers quatre heures, je désespère de l'éventail vers minuit, je désespère de la cigarette des condamnés. Je connais le désespoir dans ses grandes lignes. Le désespoir n'a pas de coeur, la main reste toujours au désespoir hors d'haleine, au désespoir dont les glaces ne nous disent jamais s'il est mort. Je vis de ce désespoir qui m'enchante. J'aime cette mouche bleue qui vole dans le ciel à l'heure où les étoiles chantonnent. Je connais dans ses grandes lignes le désespoir aux longs étonnements grêles, le désespoir de la fierté, le désespoir de la colère. Je me lève chaque jour comme tout le monde et je détends les bras sur un papier à fleurs, je ne me souviens de rien, et c'est toujours avec désespoir que je découvre les beaux arbres déracinés de la nuit. L'air de la chambre est beau comme des baguettes de tambour. Il fait un temps de temps. Je connais le désespoir dans ses grandes lignes. C'est comme le vent du rideau qui me tend la perche. A-t-on idée d'un désespoir pareil! Au feu! Ah! ils vont encore venir... Et les annonces de journal, et les réclames lumineuses le long du canal. Tas de sable, espèce de tas de sable! Dans ses grandes lignes le désespoir n'a pas d'importance. C'est une corvée d'arbres qui va encore faire une forêt, c'est une corvée d'étoiles qui va encore faire un jour de moins, c'est une corvée de jours de moins qui va encore faire ma vie.


                                                                                                                                                                                                                                                                                                     André Breton (merci ali)

22 août 2007

amazone....

247816_1788

Amazone sensuelle

Amazone rebelle aux trahisons sordides,
Tu esquisses gaiement un gracieux mouvement,
Tandis que le soleil enflamme les diamants
De ton regard pétri d’espérance limpide.

Tu caches le jardin de tes rêves candides
Sous un sourire empreint de présages charmants,
Zélés à exalter l’appétit de l’amant
Qui conduit le ballet de tes frissons splendides.

Ta bouche ourlée l’invite à cueillir prestement
Des baisers prometteurs d’ardents enlacements
Dans le berceau soyeux de vos nuits intrépides.

Sur ton front éclairé par un désir gourmand,
Se dessine une joie sourde au spectre morbide
De la griffe du temps prompte à creuser tes rides.

P.GUENOT

Publicité
Publicité
21 août 2007

panne d'inspiration....

DCFC0020alors il fait pas beau le jour se lève et j'ai aucunes inspiration! enfin par pour mon blog donc vu que j'ai mis pas mal de dessins je vous met mon chez moi! enfin la piece principal!! pour voir dans quelle atmosphère mes idées viennent (la fumée en moins!!)

livraison de deco a domicile entièrement a vos frais! conditions aimer le noir (c'est clair!!) et si possible les tetes de morts!!! (sammael-seth@hotmail.fr .................. pour ceux qui l'aurait pas encore  sic ))

DCFC0024

DCFC0025

14 août 2007

playlist video

14 août 2007

mefiez vous des artistes!!!

15999507_p

Otto Muehl (né le 16 juin 1925, à Grodnau, au Burgenland, Autriche) est un des co-fondateurs, et un membre important, du "Wiener Aktionismus" ou Actionnisme viennois. En 1972, il fonde la fameuse communauté Friedrichshof qui existera pendant plusieurs années avant de se dissoudre dans les années 1990.

En 1943, Otto Muehl servait dans la Wehrmacht et en 1944, il a été envoyé au front. Après la guerre, il étudia l'allemand, l'histoire, et pédagogie de l'art à la "Wiener Akademie der bildenden Künste".

Actionisme Viennois

Dans les années soixante, il commença à peindre; il essaya de "dépasser la peinture picturale par la représentation du procès de sa déstruction". Il a fait des plastiques à partir de déchets ("Gerümpelplastiken"), puis il est passé aux "Aktion" dans la veine du fluxus et des Happenings newyorkais. En 1962, sa première "Aktion" sera "Die Blutorgel", qui a eu lieu chez lui, avec Adolf Frohner et Hermann Nitsch. Le "Fest des psycho-physischen Naturalismus" et "Versumpfung einer Venus" suivaient en 1963. De 1964 à 1966, beaucoup de "Malaktionen" ont été filmé et fotographié. En 1966 un concept nouveau d'Aktkion est développé avec with Günter Brus: au lieu de la toile, le corp humain devient la scène de l'action. En 1968, Muehl, Brus et Oswald Wiener organisent une "Aktionsveranstaltung Kunst und Revolution" à l'Université de Vienne, qui a causé un scandale dans la presse; Brus a été condamné et émigre à Berlin.

La communauté

Graduellement Muehl se distance des "Aktion". Il considère les happenings comme une forme d'"art bourgeois, simplement de l'art". Ces réflexions sur l'"art bourgeois" mèneront en 1971 et 1972 à la réalisation d'une communauté, appelé AAO ("Aktionsanalytische Organisation"), comme un projet de contre-société.

Comme symbole de refus de l'estéthique conventionnel, tous les membres de la communauté avaient un crâne rasé et portaient tous les mêmes salopettes en rayure bleu et blanc. Inspiré entre autres par les écrits de Wilhelm Reich, la Gestalt-thérapie de Fritz Perls , Alexander Lowen (thérapie bioénergetique) und Artur Janov (thérapie du cri originel), Muehl développe la "Aktionsanalyse", qui se voulait comme une nouvelle forme de thérapie et qui cherche une régression émotionelle pour pouvoir vivre une "re-naissance", puis reparcourir le développement social de manière "positive". Cette thérapie est d'abord individuelle, faisant partie intégrale de la vie de la communauté, à côté de la "sexualité libre", la "propriété commune", l'éducation commune des enfants et l'encouragemnt de la "créativité artistique". Puis se développe la "Selbstdarstellung", une forme d'expression personnelle devant le public de la communauté, et à vocation partiellement thérapeutique. Elle encourage certaines formes d'expression artistique. Elle déterminera aussi la position sociale des individus dans l'hierarchie de la communauté. Cette hierarchie doit remplacer les hierarchies cachées de la société et indiquer le degré de développement personnel atteint. Ainsi les couples et l'homosexualité sont considerés comme des formes maladives de la sexualité, et les personnes concernées sont souvent déclassées dans l'hierarchie.

Pour mieux réaliser ses projets utopiques, la communauté achète en 1974 une ancienne exploitation agricole appelé Friedrichshof, dans le Burgenland pas loin de Vienne. La communauté trouve de plus en plus d'adeptes qui forment dès les années 1970 des communautés annexes dans différentes villes européennes avec jusqu'à 40 membres: entre autres à Vienne, Munich, Genève, Nuremberg, Hambuurg, Breme, Berlin et Oslo.

Friedrichshof devient le centre de la communauté et le domicile de Muehl, où y vivront jusqu'à 240 personnes. Les infrastructures, des ateliers et l'agriculture sont développés. Après une crise financière en 1979, et surtout après la catastrophe de Tchernobyl en 1986, la communauté se referme de plus en plus sur elle-même et sera souvent considerée comme une secte. Les règles de la vie commune deviennent de plus en plus rigides et autoritaires, les membres de la communauté, adultes et enfants, sont soumis à des pressions psychiques et matérielles. Muehl qui prend de plus en plus les allures d'un gourou abuse sexuellement des filles, et parfois avec le consentement des parents. La distribution de drogues douces, et des violences physiques et psychiques faisait souvent partie de la vie quotidienne des adolescents. En 1988 une procédure pénale est ouverte contre Muehl qui sera condamné en 1991 à sept ans de prison ferme sans sursis. Le procureur explique dans son plaidoyer: "Mühl a exercé une terreur ... Otto Mühl a expérimenté avec des êtres humains et les a manipulé... Les adolescents n'étaient pas libre de leur choix, il leur a pris les parents, et ainsi la possibilité de quitter la communauté." Mais même pendant le procès, les pressions psychologiques ont continué à s'exercer sur les "témoins" et ainsi les abus sexuels dans la petite enfance n'ont pas été thématisé pendant le procès, mais seulement en 2003, lors de l'exposition rétrospective sur l'œuvre de Muehl au "Museum für angewandte Kunst" à Vienne. Ses accusations sont bien sûr démentis par Muehl.

Depuis sa libération de prison, Muehl vie avec quelques adultes et enfants au Portugal. Sa femme déclare que "l'échange de tendresse au delà des générations" sont encore pratiquées.

trouver sur wikipedia, merci ali!lol

ca reste ecoeurant!!!!!

15999275_p

14 août 2007

my playlist....

14 août 2007

last one.....

sansbody

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
sammael world
Publicité
Archives
Publicité