censure
Avant pour que les informations n'arrivent pas aux grand public, il y avait la censure qui interdissaient la publication des ouvrages jugés trop subversifs.
Maintenant, la censure a changé de visage. Ce n'est plus le manque qui agit mais l'abondance.
Et c'est bien plus efficace.
Noyé sous les informations insignifiantes, plus personne ne sait ou puiser les informations importantes. En multipliant les chaines de television, en publiant plusieurs milliers de titres de romans par mois en france, en diffusant au kilometre toutes sortes de musiques similaires, on empeche l'emergence de courants nouveaux. Ceux-ci seraient de toutes facon noyés dans la masse de la production.
Ne surnagent finalement de cette immense soupe que les produits "médias" rassurants car "archi-utilisés" : jeux et variétés pour la television, histoires d'amour autobiographique pour la littérature, chansons d'amour sur melodie simple présentées par des gens "au physique avantageux" pour la musique.
La profusion noie la création, et les critiques qui devraient normalement se charger de filtrer ces cascades artistiques sont frileux. Tout cela fait partie d'une logique :
il faut qu'il n'apparaisse rien de nouveau qui puisse remettre en cause l'ancien systeme.
Il y a tant d'energie dépensée pour tout soit immobile!.............