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sammael world
29 octobre 2006

Toujours la même histoire...

route

Toujours la même histoire.

Un jour vous lisez dans le journal un avis de recherche. Un homme à disparu, peut être que, tout à coup, le spectacle de la réalité a pris pour lui, l'aspect ridicule d'un décor de série z ? Peu être a-t-il louer , cent fois trop cher, une vielle ford déglinguée, il est parti.

Avec une carte bancaire, quelques vètements, des cartes routières, plusieurs cassettes de "ten years after" et un polaroid.

Car cet homme aime la photo, il l'aime pour une seul raison: pour être fier des autres. Il est comme ça, sa tendresse pour les gens et les choses est illimitée. Toujours la même histoire, d'une étonnante simplicité. Il songe à tout ce qu'il devait faire, à tout ce qu'il avait promis. Tant pis, quand on part ainsi, à l'improviste, tout doit aller trés vite, d'une façon presque effrayante.

Surtout ne pas ressentir le poids d'une contrainte, d'un remords. A peine savoir ce qu'on fait. A dèfaut de liberté, je me nourrirais de nouveaux territoires

Maintenant des routes, comme s'il en pleuvait, des routes qui tiennent en laisse le paysage, des routes comme les pattes d'un insectes monstrueux, des routes plates, lisses, certaines.

Et des routes qui mettent au monde de braves criminels, des maris volages, des douleurs fabuleuses. Des rives, et des aires de service, et puis, une route qu'on est forçé de suivre pour une raison mystérieuse, comme un pacte tacite qui lierait le voyageur au bitume.

Ce qui est terrible, c'est qu'a ce moment la, ce qui importe ce n'est pas de se rendre dans un autre lieu, c'est de rouler.

" encore 200 kilomètres et je pourrais m'arrêter, ou je serais perdu!" le jeu est insensé..., plus loin un obscur village prés d'une frontiêre. Des gyrophares, une voiture de police, une ambulance, un panneau : RALENTIR ACCIDENT ça et là, des corps.

Toujours la même mauvaise histoire, décor de serie z. Le visage blêmit, l'homme murmure pour lui même des "eh bien.....eh bien..." bêtes comme le sourire d'un type qui regarde par un trou de serrure.

Il pense a ses parents qui lui ont jeté un sort quand, jadis, ils l'ont mis à la porte : "tu finiras seul comme une pierre".

ABROUTE_2

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Commentaires
L
Oué... ça vaut toujours mieux que de se faire prédire "tu finiras pute ou violée" par son grand père et de tout faire (plus ou moins inconsciemment) pour lui donner raison...
sammael world
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