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sammael world
23 décembre 2006

le mort 2

inde Chez certains, ensevelir au plus vite

Les musulmans, qui redoutent à la fois la contagion et la vision d'une transformation radicale de l'être humain, préconisent l'enterrement le jour même de la mort. Le cadavre lavé, simplement enroulé dans un linceul, est enfoui dans la terre, sans cerceuil, sans maçonnerie. Sa destination est de devenir poussière et de retourner à son origine, molècule de l'univers indiférenciée.

La famille et les proches, réunis aprés une période de quarante jours (temps nécessaire à la dessiccation, mais aussi temps mythiques des retraites précédant les révélations dans le desert), se livrent à des prières pour évoquer son nom.

Chez d'autres, veiller les morts

Les chrétiens préparent des veillées qui laissent aux parents et aux amis la possibilité de se livrer à une fête funèbre: chants, prières, récits de souvenirs, repas, vêtements spéciaux participent à un jeu de la mémoire réactivée pour faire reculer le moments des adieux. Apres la "toilette du mort", le corps déposé dans un cercueil plus ou moins luxueux exigerait encore des attentions; chandelles ou lumières spéciales, eau bénite, fleurs, etc... un tombeau creusé ou maçonné devient la seconde demeure du défunt et de sa famille. Ces rites chrétiens correspondraient à des tentatives de conservation de l'intégrité du corps, faibles certes, mais se rapprochant des techniques de l'embaumement.

Dans les églises allemandes, espagnols ou mexicaines, il n'est pas rare de dècouvrir des squelettes habillés et parés de bijoux. La mort joue à se montrer séduisante en offrant une vision optimisée du cadavre transformé. Celui ci, devenant une relique, acquiert une efficacité symbolique puisque des pouvoirs peuvent lui être attribués.

La mort constituerait un nouveau cycle de vie en nouvelle-guinée chez les peuples du fleuve sepik. Ils se livrent en effet à une véritable création à partir du cadavre. Lorsque celui ci se déssèche et que le squelette apparait, ils façonnent un nouveau visage pour le mort avec de l'argile et des couleurs végétales.

Cette pratique des crânes surmodelés garantirait un séjour harmonieux et socialisé dans le royaume de l'au-delà.

pix : En inde un sadhu, à la barbe et la chevelure couvertes de cendres, présente deux crânes soit à la famille, soit aux menbres de la communauté villageoise. Or, les hindouistes dont fait partie ce renonçant brulent leurs morts sur des bûchers, à l'exception des malades tués par la variole. Les crênes appartiendraient donc vraisemblablement à des victimes de cette maladie. PIX  Emmanuel Valentin

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