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sammael world

13 mai 2007

le sommeil......

mina24

le Sommeil, le Rêve et l'Extase sont les trois portes ouvertes sur l'Au-delà,

d'ou nous vient la science de l'âme et l'art de la divination.

Pythagore

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9 mai 2007

profession: arpenteur.......

bob

Un brin nostalgique, il est assis sur le bord du chemin, la pioche et la pelle à portée de main. Il cherche son souffle et, refusant d'ecouter la petite voix qui dans sa tête s'epoumone, "roule une cigarette". Ca fait partie de la pause le long du chemin qui le conduit au vallon découvert quelques mois plus tôt en arpentant la campagne.

Le climat a changé. C'est vrai, le soleil tape dur, l'eau se fait rare, les saisons se télescopent, mais c'est au climat politique qu'il pense. Assis à l'abri d'un massif de genêts, loin de l'agitation, il pourrait s'en moquer et jouir du paysage, ces innombrables tons de verts, qui, selon les caprices du vent, se jouant du soleil et des nuages parfois le bouleversent. Il s'etait expatrié, avait fui la grande ville pour le fin fond du monde, là où on ne capte que quelques chaines de télé, là ou le seul journal disponible relate la vie des villages, du concours de boules au bal des pompiers, des accidents  de la route aux exploits des gendarmes...

Encore un effort et il pourrait virer mystique. Assis à l'ombre de son genêt, il avait l'impression de capter le sens du mot bonheur, de pouvoir le toucher. Il etait contenu dans le silence entrecoupé par quelques piaillements ou le bruissement du vent dans les branches, par le paysage qui s'offrait à ses pieds, puis par le son d'une cloche lointaine annonçant le repas de midi.

Il était temps de lever le camp. Il ecrasa consciencieusement sa cigarette roulée, puis la depiauta avant de la disperser aux quatres vents. Il se leva avec precaution et scruta les alentours. Le sac à dos pesait trés lourd sur ses épaules et il tenait ses outils plaqués devant lui comme s'il portait une croix.

Ouais, la nostalgie! ce n'est pas à son enfance lointaine, qu'il pensait. Plus prosaiquement, il pensait à avant l'arrivée de la droite pur et dur au pouvoir. Rien de tel pour revenir sur terre. Il avait rêvé d'un vingt et unième siècle plus tolérant envers les hommes et plus respectueux de la nature. Il s'etait lamentablement planté. Les hommes au pouvoir, jouent sur les peurs, attisent la haine, se moquent du peuple, lequel n'a pas d'autre choix que le salariat pour survivre. Il s'enervait, le ton montait dans sa tête, il marchait à grands pas, écartant d'un geste rageur les branches qui gênaient sa progression. Survivre à crédit et se nourrir de rêves etriqués prescrits par une télé qui impose ses divertissements a deux balles, non merci!

Pic006

Parce qu'il ne voulait pas louper le moment ou il passerait la frontière symbolique le séparant de la realité vraie, il respira un grand coup, avalant jusqu'au chant des oiseaux. Il etai enfin chez lui. Adossant ses outils au tronc d'un arbre, il se delesta délicatement de son sac a dos, l'ouvrit et sortit l'une aprés l'autre trois boutures qu'il posa sur le sol. Il ébouriffa gentiment les feuilles de ses plantes comme pour les inciter à se réveiler et à prendre conscience de leur nouvel environnement.

Il aurait voulu expulser tous le stress qui l'encombrait. Il decida de rouler un petard, un ensemble de gestes plus qu'une symphonie.

Depuis qu'on lui a volé quelques plantes, depuis que le pouvoir a changer de mains, il n'est plus le même. On n'avait pas reussi à le baillonner totalement, mais il ouvrait moins sa gueule.

Les nouveaux pauvres, ceux qui craignent pour leurs maigres biens de consomations achetés à crédit, ont pris le pouvoir. Ils ont le droit de dénoncer les déviants et il avait peur qu'on lui retire ce qui ne lui permettait même pas de survivre, le érémi, qu'on lui impose un stage, pire un emploi au rabais. Soit tu rentre dans le rang acceptant d'être considéré comme une bête corvéable à merci, soit tu crève.

Une autre ère, pensa t il alors qu'allonger prés de ses plantes il laissait la chaleur du soleil l'engourdir. C'est la fraicheur qui le tira du sommeil, le soleil rasait la colline. Il aurait donner cher pour boire un café... avant de preparer les emplacements qui accueilleraient ses plantes, il éprouva le besoin de se doper, un rituel qui ponctuait ses journées et leur donnait un rythme parfois un peu de piment. Au secours!! il etait dépendant. Il l'admettait volontiers et ne concevait pas la vie sans un bon pétard de temps à autre. Des dépendances, il y en a des foultitudes qui souvent se confondent avec les passions, elles sont plus ou moins destructrices. S'il en était arrivé la, pauvre délinquant par défaut, c'etait la faute a ce foutu canabis, ca l'avait desintegrer, peut être, mais si s'integrer c'est courir apres un boulot, s'accrocher et ne plus lacher afin de se construire un vie supportable, il ne regrettait rien, même si il lui arrivait parfois de rêver à une existence ou tous les lendemains seraient identiques du lever au coucher du soleil.....Pic007

c'etait le moment ou le soleil donnait à l'hiver un petit air d'été. Assis a l'ombre de son massif de genets, il fumait un stick et degustait le paysage. Les collines aux courbes harmonieuses, sa maison perdue au loin, le paysage etait un vrai petit bonheur, une douceur, un dessin dans un livre d'enfants qu'il voudrait partager avec vous.....

9 mai 2007

la flamme....

kumi164

La vie......

Nous venons tous des molècules que produit le coeur des étoiles.

Des molécules qui ne savent rien de la guerre de la politique ou des diffèrences.

Aprés tous ces millions d'années nous autre molécules, avons perdu la mémoire, nous ne savons plus qui nous sommes...

Nous n'obéissons plus qu'a notre égo, ne voyant que nous même.

Nous nous déchirons comme des animaux parceque nous avons la certitude que notre lumière brille plus que toutes autres.

La flamme est la pour nous dire qu'un petit morceaux d'étoile nous ajadis donner naissance, elle nous parle, et nous dit:

tu pourrais être meilleur....

elle nous dit aussi que la vie est précieuse, chaque flamme est unique, si elle s'eteint, elle s'éteint pour toujours....

et il n'y en aura plus jamais d'autres....

Il y a tant de lumières qui vont s'étéindre cette nuit.........

Je me demande parfois si nous saurons conserver cette flamme......

....

22 avril 2007

encore.......

june

Encore un nuit, trop longue.......

Encore des envies, trop souvent....

Encore ce sentiment, trop mal.....

Encore l'amour, trop seul.....

Encore une image, trop nette....

Encore une, trop tard......

Encore et toujours, trop tard....

Encore la même histoire, toujours la même .......

S.

pix: sans rapport avec le texte....... juste le bordel mental actuel

21 avril 2007

cassée........

poup_e_cass_

Jolie poupée qui était gaie

heureuse tout le jour elle chantait

ou bien des vers elle déclamait

une poupée radio c'était.

etait arrivée en juillet

pour rien pour tout elle rigolait

et comme un loir elle s'endormait

on dirait vraiment qu'elle vivait

elle a d'abord été fêlée

par un qui ne savait pas jouer

mais que ca n'a pas derangé

ca n'était rien qu'une poupée!

n'étant jamais consolidée

toute seule elle s'est rafistolée

doucement elle s'est refermée

aprés tout c'est qu'une poupée!

ensuite la vie s'est chargée

au sens propre et au figuré

il fallait juste lui rappeler

qu'elle n'etait qu'une poupée.

pauvre poupée qui est brisée,

depuis, beaucoup ont essayé

tant bien mal de la recoller

elle a toujours fini cassée

mais n'a pas cesser d'exister.

elle a fini par se casser

au sens propre et au figuré

ils n'avaient pas vu qu'elle etait vivante,

ou du moins le croyait

....mais pas assez pour exister!...

Ktie 20 mars 2002

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21 avril 2007

prière a ........

pr

Qui donnera à ma bouche une garde, et à mes lèvres un sceau prudent, afin que je ne tombe pas par elle, et que ma langue ne me perde pas?

Seigneur, père et maître de ma vie, ne m'abandonne pas à leur conseil, et ne me laisse pas tomber par elles.

Qui appliquera à mes pensées le fouet, et à mon coeur l'éducation de la sagesse?

Afin de ne pas m'épargner dans mes égarements, ni laisser passer leurs péchés.

De peur que ne se multiplient mes erreurs, et que mes péchés ne surabondent.

O seigneur, père et dieu de ma vie, ne me donne pas l'excitation des yeux, et detourne de moi la convoitise.

Que le désir lubrique et le commerce charnel ne s'emparent pas de moi, et à une âmes impudique ne me livre pas!

Livre de l'ecclésiastique : priére à dieu, 23

pix: serpieri

............. bienvenus dans mon enfer...........................................................................................

S.

10 avril 2007

desirsss......

DSC00056

DESIR (latin: desiderium, de desiderare, aspirer à, désirer)

PSYCHOLOGIE: (contraire: aversion), passage de la tendance spontanée au besoin à la tendance consciente orientée vers un but conçu ou imaginé

volonté:

"le désir est un attrait que l'on subit, la volonté un pouvoir que l'on exerce" (E.Goblot)

PSYCHANALYSE:

- Chez Freud, le désir n'est pas commandé par l'objet mais renvoie au champs des fantasmes inconscients et aux investissements antèrieurs de la libido et traduit le combat inconscient entre principe du plaisir et principe de réalité, qui se représente de façon déformée dans la conscience comme un conflit entre désir et volonté.

HISTOIRE:

- chez Platon, incomplétude et marque de l'Eros ou Amour, qui aspire a la comtemplation du beau et du bien en soi seuls capables de les combler

- chez Spinoza, puissance même d'exister et d'affirmation positive de soi; dans l'homme, "le désir est l'apettit avec conscience de lui même"; le désir étant l'essence de l'homme, "nous ne désirons aucune chose parce que nous la trouvons belle, mais au contraire, nous jugeons qu'une chose est belle parce que nous la désirons"

- chez moi, pouvoir de s'imaginer avoir ce que l'on auras jamais, et si on insiste trop , la vie nous rappelle a l'ordre et on replonge dans ses vieux démons..............DSC00116

PIX: ça résume assez bien.........

4 avril 2007

flowers

flowers

" La nuit, une belle âme pleurait, maintenant, autant mourir, tu sais......

Voila ce qu'elle disait."

Chuya Nakahara

3 avril 2007

zen

zen

" tres longtemps, j'ai eu l'impression de vivre dans un tunnel. J'etouffais. A vingt ans, j'ai voulu remplir ma chambre de belles poupées qui me ressemblent, habillées comme des princesse....

Maintenant, je m'amuse. Jusqu'ici, j'avais vécu, comme les hommes, dans un monde dominé par la compétition et le matèrialisme.

Mais les hommes n'ont plus de joie de vivre et je sais pourquoi: ils ont perdu leur moi intime. Moi, je l'ai retrouvé, grace à mes poupées, elles contiennent mes rêves et mes aspirations."

Hiroko Ishiyama, créatrice de poupées

24 mars 2007

aahhh l'amour............(nouvelle)

milaMon royaume pour un boueux!

...enlève moi ces ordures!

fous-les moi à la mer!

Samuel Beckett

une nouvelle de Rita Kraus datant de 1972....toujours d'actualité ce texte de science fiction!!!!

La grande décharge

Une fois de plus, les prophètes avaient parlé dans le desert. Les cris d'alarme poussés dans les années 70 n'avaient pas été entendus et si, en ce dernier quart du XXe siecle, on marchait régulièrement sur la lune, la terre dans son entier avait fini par ressembler à un dépot d'immondices que les peuples suffoqués avaient amèrement baptiser "la grande décharge".

Aucun continent n'avait été épargné et telle région de france qui passait naguère pour riante et fertile avait vu, en l'espace de quelques années, ses rivières se tarir et son agriculture étouffer sous l'amas des détritus. Dans les villes, cétait pis encore. L'amoncellement des dèchets avait rendu l'air irrespirable et, par millions, les citadins avaient été contraints de s'égailler dans ce qui avait été autrefois la campagne.

Mais, lorsqu'ils etaient parvenus, aux prix d'efforts considérables, à rejoindre quelque trou et à s'y fixer, il ne leur était plus possible d'en sortir en raison des carcasses de véhicules abandonnés qui obstruaient routes et sentiers. Ainsi, entourés d'une muraille de résidus dont l'épaisseur décourageait toute tentative de percée, survivaient-ils en asiégés. Pour ravitailler ces bouches affamées, les pouvoirs centraux réussissaient parfois à leur parachuter des caisses d'eau minérale et des boites de conserve, dont les emballages venaient encore renforcer l'étau qui se refermait sur eux.

Que n'avait-on pas essayé pour se débarrasser de ces ordures? on en avait enterré, mais il y avait longtemps que les galleries de mine et même les puits avaient été comblés; on en avait brulé, mais les cendres, en se dispersant, avaient obscurci le ciel; on en avait déchiqueté par divers procédés mécaniques, mais une fois cette opération accomplie, on ne savait vraiment pas quoi faire des morceaux...

Aussi, é l'aube des années 80, le monde avait il été réduit par étapes successives à une multitude de petites communautés, isolées les unes des autres et dépourvues de tous moyen de communication direct. Dans certains ilots, l'équilibre entre les sexes avait été rompu par les accidents ou les maladies et c'était la perpétuation même de l'espece qui était remise en cause. Ici, des jeunes gens étaient condamnés à viellir dans le célibat alors qu'ailleurs des filles risquaient de coiffer sainte catherine jusque dans leur lit de mort. Et nul ne pouvait empêcher les uns de rêver aux autres, et vice versa.Alyz23

Se payant d'audace. Romain, qui habitait le village de T..., s'était lancè à l'assaut de la muraille dans l'espoir d'atteindre au moins le village de C... distant de deux kilomètres à vol d'oiseau. Bientôt, incapable d'avancer, il avait du se resoudre à rebrousser chemin non sans avoir eu le temps d'apercevoir, dans les lointains, la silhouette de sabine qui l'appelait. A défaut de message plus concret, ils avaient, en hurlant, échangé leurs prénoms.

S'ils avaient vécu à un autre âge de l'humanité, ils eussent sans doute couru l'un vers l'autre se seraient passionnément embrassés, quitte à rouler sur place dans l'herbe et les fleurs des champs. Un début d'idylle fort banal, en somme, lorsaue le soleil fait tourner les têtes et infléchit les résolutions...Mais, à leur époque, la gangue qui emprisonnait chacune de leurs bourgades, interdisait toutes vellèitè d'approche et, a moins d'une évolution géologique, il était inconcevable que quoi que ce fût pût abattre la barrière qui les séparait.

Creuser une brêche, dégager un couloir entre les deux patelins devint l'idée fixe de romain. Autour de lui, les sages et les scéptiques se contentèrent de hausser les épaules. A quoi bon, puisqu'on avait déja tenté l'impossible!!

En dépit ou en raison de l'apathie de ses voisins, Romain refusa de s'avouer vaincu et décida d'aborder le problème sous l'angle scientifique. Dans le cours de la dernière décennie, les frontières de la connaissance avaient reculé à l'infini et, à l'echelle de l'univers, les progrés de la science avaient abouti a des résultats surprenants; à l'echelle du globe, par contre, ils s'etaient révélés inopérants pour lutter contre la déterioration de l'environnement. L'impuissance de l'homme à se liberer des sous produits de son industrie apparaissait d'autant plus tragique que tout le monde ou a peu prés, possédait un bagage technique.

sp

Dans cet état de paralysie qui annonçait peut être l'extinction de la race, certains philosophes crurent deceler la revanche de la matière sur l'esprit qui avait prétendu l'asservir. Peu importait, d'ailleurs, la valeur de leurs théorie puisque aucune explication ne portait en soi de remède suscéptible de reajuster l'ordre des choses. Plutôt que de se perdre en discussions stériles. Il valait beaucoup mieux trouver un moyen de sortir d'une situation absurde.

Le jour, c'est a cela que romain s'appliquerait. Et la nuit....

La nuit, lorsque le sommeil résout les équations contre lesquelles les mathématiques ont buté, il se voyait réuni avec Sabine à l'issue d'un épouvantable cataclysme qui aurait remis la terre à nu...

Ce même songe régulièrement le visitait. La main dans la main, sabine et lui s'éloignaient dans la campagne vers l'horizon aprés que le sol eut été nettoyé par une énorme boule de feu.

Dans la realité, hélas! le feu du ciel tardait a se manifester.

Las d'attendre et d'esperer en un miracle alors que, de l'autre coté du mur, sabine s'étiolait à dénombrer les jours, les semaines et les mois qui s'étaient écoulés depuis que romain et elles s'étaient interpellés, le garcon décida d'aider la nature....!

Il etait d'une géneration pour qui les lois de la nature n'étaient plus des secrets. Il osa ce que personne n'avait oser avant lui : entamer le processus de désintégration multiple, dont on ne parlait qu'a mots couverts dans les millieux responsables de peur d'exciter la verve d'un bricoleur talentueux. Avant de parvenir à provoquer l'explosion qui déblayerait le passage entre son village et celui de sabine. Romain peina en silence sur plus d'un problème ardu : mais l'amour décupla ses facultés d'invention.

Lorsqu'on se rendit compte de ce qu'il avait combiné et qu'on voulut l'arreter, il était dejé trop tard.

L'étincelle initiale avait jailli...

Dans une débauche de chaleur et de lumière, la grande décharge au complet fût annihilée et également, par suite d'une regrettable erreur de calcul sur les effets de la reaction en chaine, son support : la terre.

Pour les hommes qui marchaient à ce moment-là sur la lune, un autre soleil flamba dans les ténébres.........

PIX/ nouvelle nuit nouveau dessin.......

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