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sammael world

8 janvier 2007

heroisme

ko

"La caractéristique du vrai héroisme réside dans sa persévérance. Tous les hommes ont des envies de voyages et des à-coups de générosité.

Mais lorsque vous êtes résolu à être grand, restez fidèle à vous même et n'essayez pas de vous reconcilier avec le monde.

L'heroique ne peut être comun, pas plus que le comun ne peut être héroique"

Ralph Waldo Emerson

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31 décembre 2006

druuna

d3

je vais citer un petit texte de Paolo Eleuteri Serpieri, qui se trouve dans un de ses recueil de dessins et qui resume assez bien sa facon de concevoir le dessin, c'est quelqu'un qui ma beaucoup inspirer .....(texte a propos de son heroine, Druuna)

"......Druuna connait parfaitement son corps, et sait qu'elle peut compter sur sa beauté. Il y a une certaine perversité dans cette candeur, perversité dans le sens proprement litteraire. Ce n'est pas une sainte. Le sexe lui plait, elle sait que le moralisme, la corruption existent dans ce monde plein de préjugés... Au moment où le pretre lui dit que le sexe est un péché, je me réfère historiquement au monde actuel où le plaisir est toujours condamné, interdit. Le plaisir du sexe est la première jouissance de l'homme. On cherche toujours à le cacher. Le mal, c'est le plaisir des sens. C'est un reflex judéo-chretien. Cela vient du monde occidental. J e doit dire que j'aime aller toujours plus loin dans la recherche de mes fantasmes. Il me plait de travailler une situation, de la chercher. Pour être honnête avec ce que je fais. Je recherche en moi, mes peurs, mes angoisses et mes fantasmes........

Avec cette serie de S.F., j'ai voulu aller au plus profond de moi même et chercher quels étaient mes cauchemars, mes rêves, ce qui m'épouvantait..........

........ J'essaye toujours de faire quelques croquis, de trouver l'image la plus juste. Je me pose la question: "dois je dessiner une scéne de sexe?" Il y a certaines zones du corps humain, qui doivent obligatoirement être censurées. Pourtant, si j'observe deux corps pendant l'acte sexuel, si je me met devant eux, j'ai la vision des sexes en action. Ce sont des images qui "choquent". Le sexe masculin est, parait il, une chose tabou, même s'il n'est pas en erection. Donc il me faut chercher, couper, masquer certains dessins de manière que le sexe masculin soit caché. Des fois, ma main se laisse aller et c'est avec plaisir que je realise le dessin tel que je le souhaiterais. Quand je le reporte sur la page originale je le change, parce que je sait que cette position est impossible. Je corrige le dessin en mettant une main ou une jambe placée d'une manière stratégique. Une sorte d'auto-censure. J'imagine que certains parmi mes lecteurs, pourraient être choqués par certaines scènes un peu crues. Scénes qui ne me posent aucun problème. Pour moi, le sexe n'a rien à cacher. Dans notre type de culture, le plaisir est toujours gommé...je me rend compte que ce problème existe, généré par cette morale chrétienne où tout ce qui touche de prés ou de loin au sexe est interdit.....

Pour certains, ces images peuvent passer pour gratuites, mais le lecteur devrait comprendre que lorsqu'on dessine certaines scénes "hard", l'auteur se divertit, c'est un moment de plaisir. Un plaisir que je ne veut pas perdre au nom de je ne sais quelle loi. Quand on dit que ce sont des images complaisantes, c'est vrai, mais je me suis amusé à les dessiner. J'espere que le lecteur se rejouit de la même manière que moi et qu'ensemble nous nous divertissons dans l'observation de cette image sensuelle, fascinante.

Serpieri

ca m'inspire une reflexion mais se sera pour la prochaine fois......

28 décembre 2006

lilith

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Afin qu'adam goutât le fiel avant le miel

Et le baiser du gouffre avant celui du ciel

Eve etait nue, isis-lilith était voilée

Les corbeaux l'entouraient de leur fauve volée;

Les hommes la nommaient sort, fortune, ananké;

Son temple etait muré, son prêtre était masqué;

Elle buvait du sang dans le bois solitaire;

Elle avait des autels effrayants. Et la terre,

Subissait cette abjecte et double obscurité;

En bas idolatrie, en haut fatalité.

V. Hugo

pix: frédérique clément (son site dans les posts précédents)

25 décembre 2006

longtemps....

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longtemps, je me suis couché de bonne heure.

Parfois, a peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite

que je n'avais pas le temps de me dire:

"je m'endors". Et,....

M. Proust

25 décembre 2006

le mort 3

cata

LAVER LES MORTS

L'habitude de laver les morts, répandue dans presque toutes les cultures, correspond à une attitude de prudence, voire de méfiance de la part des vivants. Dans la plupart des cas, la mort, considérée comme un voyage vers une déstination inconnue, requiert des préparatifs. Or, ces préparatifs, les seuls que les intéressés ne peuvent effectuer, exigent des soins et obéissent à des rêgles. Pour le mort, il convient de se presenter au seuil d'une porte, à l'entrée d'un tribunal ou devant un juge à son avantage, en mettant les chances de son coté pour bénéficier de préjugés favorables, de clémence et obtenir un bon verdict.

Celui ci décidera d'une vie imaginaire dans un monde de délices ou de tourments, assez rarement neutre, comme semble le paraitre le dernier état de métempsycose indienne. Pour cela, la peau du cadavre doit être savonnée et rincée, sa chevelure, sa barbe et ses ongles doivent être coupés. Des eaux de fleurs, des huiles, des préparations alcoolisées ou des bouquets de plantes odoriférantes parfument le cadavre. Le but des senteurs agréables serait de dominer les odeurs que laissent echapper les sanies, bien que maintenues dans les orifices obstrués par des fibres végétales (coton, texture du cocotier, algues fines, ect...)

Les egyptiens de l'époque pharaonique glissaient une pièçe de monnaie dans la bouche du cadavre pour payer le passage du nautonier conduisant le mort devant les divinités juges. En europe, la toilette des morts fait appel à une main d'oeuvre spécialisée. Dans les campagnes françaises, si la sage-femme gère l'arrivée du nouveau-né, c'est souvent la femme du charpentier (qui fabrique les cercueils) ou la femme du fossoyeur qui prend en charge le départ du mort.

Pour un célèbre soufi du XIVe siècle, Bektasch, le plus grand privilège pour un mortel consisterait à se dédoubler, à laver son propre cadavre et à l'envelopper dans un linceul avant de l'abandonner aux sables du desert.

Il convient de retarder le plus possible le début de la putréfaction, qui causent aux vivants un effroi sans pareil. C'est pourquoi le lavage des cadavres s'accompagnent parfois de procédés de dessiccation au natron, de momification, d'éviscération, ou plus récemment de cryogénisation. Le lavage des cadavres, la gaine de parfums qui les entourent relèvent de la même préoccupation concernant le linceul, l'habit du mort, le cercueil, l'ensevelissement ou la préparation du bûcher funéraire.

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23 décembre 2006

les saveurs.....

573708257Depuis longtemp je connaissais les saveurs de la forêt,

chaque feuille, chaque écorce, les remugles dans chaque creux;

Les odeurs du souffle de l'oiseau, de l'aile de la chauve souris;

Mais il me manquait la vue: avant que, t'approchant en silence,

Tu n'effleures mes paupières du bout léger de tes doigts.

Les arbres ont flambé, en un tourbillon de couleurs;

Et jamais non plus je n'avais eu conscience du ciel.

Robert Graves, Gift of Sight

23 décembre 2006

le mort 2

inde Chez certains, ensevelir au plus vite

Les musulmans, qui redoutent à la fois la contagion et la vision d'une transformation radicale de l'être humain, préconisent l'enterrement le jour même de la mort. Le cadavre lavé, simplement enroulé dans un linceul, est enfoui dans la terre, sans cerceuil, sans maçonnerie. Sa destination est de devenir poussière et de retourner à son origine, molècule de l'univers indiférenciée.

La famille et les proches, réunis aprés une période de quarante jours (temps nécessaire à la dessiccation, mais aussi temps mythiques des retraites précédant les révélations dans le desert), se livrent à des prières pour évoquer son nom.

Chez d'autres, veiller les morts

Les chrétiens préparent des veillées qui laissent aux parents et aux amis la possibilité de se livrer à une fête funèbre: chants, prières, récits de souvenirs, repas, vêtements spéciaux participent à un jeu de la mémoire réactivée pour faire reculer le moments des adieux. Apres la "toilette du mort", le corps déposé dans un cercueil plus ou moins luxueux exigerait encore des attentions; chandelles ou lumières spéciales, eau bénite, fleurs, etc... un tombeau creusé ou maçonné devient la seconde demeure du défunt et de sa famille. Ces rites chrétiens correspondraient à des tentatives de conservation de l'intégrité du corps, faibles certes, mais se rapprochant des techniques de l'embaumement.

Dans les églises allemandes, espagnols ou mexicaines, il n'est pas rare de dècouvrir des squelettes habillés et parés de bijoux. La mort joue à se montrer séduisante en offrant une vision optimisée du cadavre transformé. Celui ci, devenant une relique, acquiert une efficacité symbolique puisque des pouvoirs peuvent lui être attribués.

La mort constituerait un nouveau cycle de vie en nouvelle-guinée chez les peuples du fleuve sepik. Ils se livrent en effet à une véritable création à partir du cadavre. Lorsque celui ci se déssèche et que le squelette apparait, ils façonnent un nouveau visage pour le mort avec de l'argile et des couleurs végétales.

Cette pratique des crânes surmodelés garantirait un séjour harmonieux et socialisé dans le royaume de l'au-delà.

pix : En inde un sadhu, à la barbe et la chevelure couvertes de cendres, présente deux crânes soit à la famille, soit aux menbres de la communauté villageoise. Or, les hindouistes dont fait partie ce renonçant brulent leurs morts sur des bûchers, à l'exception des malades tués par la variole. Les crênes appartiendraient donc vraisemblablement à des victimes de cette maladie. PIX  Emmanuel Valentin

21 décembre 2006

le mort 1

mort_1

Au dela de la vie

Entre vie et mort-notions abstraites-s'interpose le cadavre. Le corps mort, gardant sa forme mais devenu objet fragile et instable, représente un problème pour les vivants qui ne cessent de rêver d'eternité. Entre l'idée de résurrection de la chair et le "rien" du nirvâna, diverses solutions de transformation-conservation du cadavre se présente aux hommes.

L'horreur de la putréfaction

Depuis la nuit des temps, l'être humain rêve d'éternité. Celle ci cependant, épouse des perspectives différentes selon le rang de l'individu. S'il appartient aux classes populaires, il considérera sa descendance comme son prolongement. S'il est prince ou roi, il mettra son espoir dans la renaissance de son aspect de terrien, le plus séduisant. Il croira donc à la resurrection de la chair, porteuse de son esprit. Il lui faudra alors conserver un moule, son enveloppe de peau, pour qu'au-dela de la mort, dans un temps qu'il ne connait pas, elle puisse s'assouplir, se reactiver et de nouveau s'irriguer de sang et de souffle.

L'usage de momifier les corps des souverains et des chefs se perpétue pendant plusieurs millénaires en egypte, au pérou. Cependant, dans la majorité des cas, les corps "ressuscités" ne seraient que des corps de viellards au visage chenu, aux menbres décrépits. Akhenaton, qui mourrut dans son jeune age, bénéficia d'une momie bien constituée de sarcophage splendides. Peu-être fit-il sculpter les masques d'or et de bois de son propre cadavre alors qu'il était vivant?

Le Moyen-age européen emprunta aux orientaux le mythe de la fontaine de jouvence pour oser envisager une vie aprés la mort. Dans le monde technologique, la cryogénisation, réservée aux agonisants riches, remplace la momification.

Sans passer par ces techniques de conservation du corps, plusieurs religions attestent la croyance en la résurrection de la chair. Tenter de conserver un corps privé de vie, c'est faire face à l'épouvante de la putréfaction. Tous les êtres humains considèrent la décomposition des chairs avec horreur. Les rites religieux camouflent généralement cette phase, autre rite de passage, qui dure plus ou moins longtemps selon le climat.

La question "que faire du cadavre"? se pose en termes d'urgence, de précaution, de protection.

pix: Dans un cimetière sibérien, les parents du mort se recueillent sur sa tombe. S'ils pratiquent le christianisme (orthodoxe), indiqué par la croix plantée à la tête de la fosse, ils n'abandonnent pas totalement pour autant le chamanisme de leurs ancêtres. Des présents (nouriture, boissons, objet familier ou jouet) soulignent la relation qui persiste entre les vivants et les morts. pix by Claudine Doury 1996

20 décembre 2006

divine

masque_d_eternit_

juste un ti dessin pour finir ma nuit

divine ou le masque d'éternité

regard de feu pour corps froids

et hop dodo, le jour se lève........

S.

20 décembre 2006

pour infos

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comme suggérer par sowhat j'ai essayer de trouver le site de Frédérique Clément, je pense pas avoir trouver le bon!! ceci dit j'ai decouvert le site d'un photographe qui se nomme frédérique Clément (dingue) superbe site et superbes photos je vous en met quelques une et un lien vers son site

évidemment, névrose oblige, je n'ai pris que des nus!! mais son site offre beaucoup d'autres styles de photos!!!

merci sowhat (indirectement responsable)

http://www.fredclement.com

S.

nus_10nus_6

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