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sammael world

12 décembre 2006

alchimie du verbe

embroisine

A moi. L'histoire d'une de mes folies.

Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.

J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petit livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythme naïfs.

Je révais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents : je croyais a tous les enchantements.

J'inventai la couleur des voyelles! A: noir, E: blanc, I: rouge, O: bleu, U: vert. Je reglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accéssible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je reservais la traduction.

Ce fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges.

RIMBAUD

Toujours vrai, toujours d'actualité, continuer a rever, a imaginer autre chose que la pauvre réalité.........continuer a fixer les vertiges, essayer d'avoir encore des vertiges.

S.

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10 décembre 2006

jezebel

caf__de_flore

Jezebel wasn't born with a silver spoon in her mouth

She probably had less than every one of us

But when she knew how to talk she knew

How to bring the house down

Can't blame her for her beauty

She wins whit her hands down

Jezbel, what a belle

Looks like a princess in her new dress

How did you get that

Do you really want to know she said

It would seem she's on her way

It's more, more than juste a dream

She put on her stockings and shoes

Had nothing to lose-she said it was worth it

Reach for the top

And the sun is gonna shine

Every winter was a war she said

I want to get what's mine

Jezebel Jezebel

Won't try to deny where she came from

You can see it in her pride

And the raven in her eyes

Try show her a better way

She'll say you don't know what you've been missing

And by the time she blinks you know she won't be listening

Reach for the top she said

And the sun is gonna shine

Every winter was a war she said

I want to get what's mine.

SADE.

4 décembre 2006

le pourquoi......

torse

Parfois certain de mes amis me demandent pourquoi je dessine, et comment ça m'est venus?

"Parcque l'on m'a donner une feuille et un crayon", était ma réponse franche et naive!...

Mais aux questions simples, il faut éviter les réponses trop evidentes, car on risque de ne pas être pris au sérieux.

j'ai proposé une motivation plus métaphysique, du genre "pour arreter la fuite du temps", qui n'est d'ailleurs pas une réponse fausse, nostalgique que je suis, mais qui representait plus un constat qu'une raison première. Pour impressionner les filles, comme le musicien qui les fait rever, réponse, elle non plus pas fausse mais pas une fin en soit et qui ne marche pas a tous les coups!!

Et aujourd'hui, j'assume ce qui aura été ma seul véritable motivation à dessiner, le PLAISIR.

Eh oui, ce n'est pas serieux, mais seul le plaisir a guider mes envies: plaisir d'exprimer certaines formes, de composer et de vivre des espaces et des rencontres. J'ai toujours prétendu que l'art n'existait pas et que seuls existaient des artistes, qui d'ailleurs ne font pas de l'art mais font des choses, pour se faire plaisir, et parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement, même si certains enfantent dans la douleur, masochistes heureux!

loin de moi l'idée de faire de l'art ou de me considerer comme un artiste, juste un épicurien des formes. Mes plus beau dessins, a mes yeux, sont ceux que j'ai fait dans mes plus belles nuits d'insomnies, où pour egayer mes déprimes, un peu ma thérapie personnel.

Bien sur, toute création passe par une technique, plus ou moins difficile à maitriser, mise au service d'un résultat satisfaisant pour les sens. Bonheur des formes, des couleurs, des mots, de l'oreille, du toucher...

"une sculpture qu'on n'a pas envie de caresser n'est pas une sculpture réussie" disait Brancusi

J'espere que mes dessins, comme pour moi, donne envie de caresser ou simplement de rever, un peu, juste des fenètres ouvertes vers un ailleurs, vers mon ailleurs......

Ou simplement, comme pour moi, meubler sa solitude, tant detester et tant cherie, recherché et aprivoiser...

S.

4 décembre 2006

Dead Can Dance - The Host Of Seraphim


Dead Can Dance - The Host Of Seraphim
Vidéo envoyée par sammael-seth
superbe et on continue a vivre.......normalement on va continuer a feter noel...........avec plein de tunes depenser.............joyeux noel!!
4 décembre 2006

la peau

nouba

La peau, frontière ou enveloppe?

La peau qui enveloppe le corps, perçue de façon différente voire opposée selon les cultures, constitue cette fragile frontière entre le dedans et le dehors et devient parfois l'emblème du corps tout entier.

Elle porte les parures et les cosmétiques qui se prolongent par les peintures tégumentaires, tatouages et autres marques divines. Lorsque, au cours de conflits, apparaissent les besoins de dominer puis d'humilier, la peau en semble le terrain privilégié (blessures, tortures). Dans ces cas, une lésion épidermique devient l'équivalent d'une altération corporelle totale mais aussi d'une destruction du psychisme.

Alors qu'en occident la vision intégrale de la peau peut signifier nudité puis impudeur, car elle est dominée par la représentation sexuelle, dans diverses régions d'Afrique la peau, perçue comme un vêtement, reçoit les marques de soin que demandent l'entretien et le respect des matières précieuses.

Pix : Un ritualiste peint avec soin le corps de cette jeune femme, une Nouba de Kau. Modifiant son corps pour une fête, il dépose des signes qui seront "lus" par tous les participants. Cette peinture tégumentaire permettra à la femme d'exercer certains gestes interdis en temps ordinaire ou de bénéficier de certains pouvoirs exceptionels.

Pho de Leni Riefenstahl 1975

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4 décembre 2006

le pur et l'impur

fourrure

Pureté et souillure du corps compteraient autant de définitions qu'il y a d'individus dans le monde.

La constatation totalement arbitraire de la souillure peut conduire à la mort. La volonté de pureté portée à un niveau pathologique se trouverait chez les anorexiques, qui refusent le contact de l'intérieur de leur corps avec la nourriture mais aussi avec le sexe. Leur but consiste à s'approcher le plus possible de l'identité de l'ange, créature imaginaire n'ayant pas de besoins, lègère, transparente et asexuée.

Nietzche dénonce le rejet de ses comtemporains pour "l'impureté du corps" ou la "souillure terrestre". Il souligne la différence entre les polythéistes et les monothéistes : le dieu unique et tout-puissant n'a pu créer que du propre!!

3 décembre 2006

philosophie!!

fetichisme

une tres belle phrase pleine de poésie que j'adore, ou se mèle rêves et voluptés:

" je suis un casque bleus de l'amour! je conseille, je reconforte, j'aide mais j'ai jamais le droit de tirer!!"

F. Dubosc

rooo oui je sait!! mais bon jui pas la mère théresa du sexe non plus........

2 décembre 2006

liqueur de vie

le_sang

LE SANG, FASCINANTE LIQUEUR DE VIE

Parmi les matières corporelles emblématiques, le sang reste un des plus forts symboles de la vie.

Tous les peuples du monde portent une attention intense à ce liquide que l'enveloppe corporelle abrite en quantité relativement restreinte.

Le terme "sang" peut prendre prés de trente significations différentes pour une même langue. Les exemples du francais, de l'espagnol ou de l'arabe montrent que le sens révélé par la langue couvre le dechiffrage mythique, historique, social, religieux, poétique et esthétique.

Contenu dans les artères et les veines, donc invisible et généralement garant de l'existence, le sang devient synonyme de mort lorsqu'il se répand. Et pourtant, la vision, l'odeur du sang seraient génératrices de vie, en particulier au moment des sacrifices.

Au Mexique et au Guatemala, jusqu'au XVIe siècle, depuis les marches des pyramides dégoulinant du sang des victimes sacrificielles jusqu'au symbolique sang du christ devenu vin de la communion, l'inestimable liquide ne cesse de susciter des reactions extrèmes allant de l'effroi au ravissement.

Les dieux, avides de dons, restent tres friands de sang. Cet aspect redoutable de leur personnalité possède parfois peu de rapports avec la cruauté, mais reste surtout un rappel mythique de la constitution du monde.

Dans le Popol-Vuh, texte sacré des Mayas-Guichés, les divinités principales dédaignaient les offrandes d'or pour le sang humain. Le recit des origines conte comment le dieu-soleil s'éleva un jour dans le ciel et y resta immobile, condamnant une partie de la terre à devenir une fournaise et l'autre un îlot de froid dans l'obscurité. Il declara qu'il ne bougerait pas jusqu'a ca que les autres dieux lui donnent leur sang en signe d'allégeance. Ceux-ci durent se résoudre à se faire arracher le coeur. Le dieu-soleil entama alors sa course. Les humains, depuis, perpetuent le geste des dieux afin d'assurer le mouvement perpétuel de l'astre.

Aujourd'hui, les indiens et métis mexicains ont remplacé le dieu solaire par le dieu chrétien, mais, le jour du vendredi saint, ils se livrent à l'autosacrifice en faisant couler leur propre sang devant le parvis des églises. Ils parcourent des kilomètres sur les genoux nus ou bien portent sur de longues distances des cactus aux épines acérées. Même si le sens religieux a profondement changé, ils font perdurer le rapport contractuel entre eux et le divin; du sang contre la nourriture, la santé et la protection.

Sous d'autres cieux, le sang coule non pas parce qu'il nourrit mais parce qu'il établit un équilibre originel. Dans les confréries Aïssawa du maroc, les adeptes, ayant subi de fortes influences subsahariennes, s'entaillent violemment la tête à coups de couteau ou de hache. Possédés par les esprits de la "forêt africaine ", pertubarteurs et générateurs de troubles et de maladiesn, les hommes du groupe se livrent à une mutilation qui prend la forme d'une émasculation symbolique, le crane remplaçant le phallus, puisque à l'aube des temps le masculin n'aurai pas été séparé du féminin.

Le sang qui coule devient le moyen d'une instrumentalisation du corps. Celle-ci sert des objectifs divers, tels que l'agression de la passivité, le propos militant, mais aussi la nostalgie d'une religion centrée sur la violence ou le rejet de la violence.

Cela parait extreme mais c'est toujours d'actualités, les scarifications "esthéthique" possédant pour leurs porteurs des motivations profondes, les auto mutilation ou la lame de razoir devient l'instrument d'un cri, d'un appel exprimer avec le plus precieux: la vie..., l'engouement pour les vampires qui a travers le sang nous donne la vie eternelle, le fluide de la vie qui lave nos péchés exct...

Qu'on l'admettent ou non le sang a toujours eu une importance "sacré" pour l'homme, lui rappelle son humanité et lui propose l'imortalité.

pix: Les hommes Nouba du Soudan, qui veulent égaler leurs ancêtres en vaillance, pratiquent la lutte. Ils se défient jusqu'au sang qu'ils offrent aux esprits de l'au-dela, leurs ancêtres.

2 décembre 2006

tomber

ina

Tombée de la branche

Une fleur y est retournée

C'était un papillon

Arakida Moritake

1 décembre 2006

le corps et le sacré (intro)

moinej'inaugure ici une nouvelle catégories, que l'on pourrait raprocher de mes articles sur le piercing et la modification corporelle.

elle traiteras de la relation du corps et du sacré, d'un point de vue ethnologique.

" l'univers est un grand homme et l'homme un petit univers."

Adage soufi

" le sacré, un pacte virtuel avec l'indomptable"

Jean Duvignaud

Pyramides trouant le ciel, édifices de pierres dressès vers les nuages, constructions de bois aux formes infinies, graphismes dans les grottes profondes, statues minèrales défiant le temps constituent les témoignages des croyances et des religions dans toutes les régions du monde. Mais la trace de la foi ne s'inscrit pas uniquement dans le dur et l'impérissable.

L'être humain affirme également par son corps-en modifiant sa forme, son volume, la texture de sa peau, sa chevelure...-son apartenance à un groupe, son aspiration à un idéal, son dévouement à un dieu ou à des dieux......

pix : Un bonze chinois joint les mains en répétant le geste du boudha qui se livre à la méditation. Il réalise ainsi une sorte d'anneau parfait, symbole d'aliance qui contiendrait l'univers et toutes les possibilités de parvenir à l'illumination. photo d'isabel Munoz, 1998

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