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sammael world
21 décembre 2006

le mort 1

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Au dela de la vie

Entre vie et mort-notions abstraites-s'interpose le cadavre. Le corps mort, gardant sa forme mais devenu objet fragile et instable, représente un problème pour les vivants qui ne cessent de rêver d'eternité. Entre l'idée de résurrection de la chair et le "rien" du nirvâna, diverses solutions de transformation-conservation du cadavre se présente aux hommes.

L'horreur de la putréfaction

Depuis la nuit des temps, l'être humain rêve d'éternité. Celle ci cependant, épouse des perspectives différentes selon le rang de l'individu. S'il appartient aux classes populaires, il considérera sa descendance comme son prolongement. S'il est prince ou roi, il mettra son espoir dans la renaissance de son aspect de terrien, le plus séduisant. Il croira donc à la resurrection de la chair, porteuse de son esprit. Il lui faudra alors conserver un moule, son enveloppe de peau, pour qu'au-dela de la mort, dans un temps qu'il ne connait pas, elle puisse s'assouplir, se reactiver et de nouveau s'irriguer de sang et de souffle.

L'usage de momifier les corps des souverains et des chefs se perpétue pendant plusieurs millénaires en egypte, au pérou. Cependant, dans la majorité des cas, les corps "ressuscités" ne seraient que des corps de viellards au visage chenu, aux menbres décrépits. Akhenaton, qui mourrut dans son jeune age, bénéficia d'une momie bien constituée de sarcophage splendides. Peu-être fit-il sculpter les masques d'or et de bois de son propre cadavre alors qu'il était vivant?

Le Moyen-age européen emprunta aux orientaux le mythe de la fontaine de jouvence pour oser envisager une vie aprés la mort. Dans le monde technologique, la cryogénisation, réservée aux agonisants riches, remplace la momification.

Sans passer par ces techniques de conservation du corps, plusieurs religions attestent la croyance en la résurrection de la chair. Tenter de conserver un corps privé de vie, c'est faire face à l'épouvante de la putréfaction. Tous les êtres humains considèrent la décomposition des chairs avec horreur. Les rites religieux camouflent généralement cette phase, autre rite de passage, qui dure plus ou moins longtemps selon le climat.

La question "que faire du cadavre"? se pose en termes d'urgence, de précaution, de protection.

pix: Dans un cimetière sibérien, les parents du mort se recueillent sur sa tombe. S'ils pratiquent le christianisme (orthodoxe), indiqué par la croix plantée à la tête de la fosse, ils n'abandonnent pas totalement pour autant le chamanisme de leurs ancêtres. Des présents (nouriture, boissons, objet familier ou jouet) soulignent la relation qui persiste entre les vivants et les morts. pix by Claudine Doury 1996

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20 décembre 2006

pour infos

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comme suggérer par sowhat j'ai essayer de trouver le site de Frédérique Clément, je pense pas avoir trouver le bon!! ceci dit j'ai decouvert le site d'un photographe qui se nomme frédérique Clément (dingue) superbe site et superbes photos je vous en met quelques une et un lien vers son site

évidemment, névrose oblige, je n'ai pris que des nus!! mais son site offre beaucoup d'autres styles de photos!!!

merci sowhat (indirectement responsable)

http://www.fredclement.com

S.

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20 décembre 2006

regarde

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Regarde

mes doigts, qui t'ont touchée, toi ta tiédeur et ton petit corps à croquer

- tu vois? ne ressemblent pas à mes doigts.

Mes poignets mains qui ont tenu précieusement le tendre silence de toi ( et de ton corps sourire yeux pieds mains)

sont différents de ce qu'ils étaient.

Mes bras où tout entière tu etais repliée tranquillement, comme une feuille ou quelque fleur créée de neuf par le printemps lui même, ne sont pas me bras.

Je ne me reconnais pas dans ceci que je trouve devant moi dans un mirroir.

Je ne crois pas avoir jamais vu ces choses; quelqu'un que tu aimes et qui est plus svelte plus grand que moi-même est entré il est devenu ces lèvres avec lesquelles je parle, une nouvelle personne vit et fait des gestes avec mes...ou c'est toi qui avec ma voix joue.

E.E. Cummings, extrait de "poems from the 1920s"

13 décembre 2006

conte

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Un prince était vexé de ne s'être employé jamais qu'à la perfection des générosités vulgaires. Il prévoyait d'étonnantes révolutions de l'amour, et soupçonnait ses femmes de pouvoir mieux que cette complaisance agrémentée de ciel et de luxe. Il voulait voir la vérité, l'heure du désir et de la satisfaction essentiels. Que ce fut ou non une aberration de piété, il voulu. Il possédait au moins un assez large pouvoir humain.

Toutes les femmes qui l'avaient connu furent assassinées. Quel saccage du jardin de la beauté! sous le sabre, elles le bébirent. Il n'en commanda point de nouvelles. Les femmes réapparurent.

Il tua tous ceux qui le suivaient, aprés la chasse ou les libations. Tous le suivaient.

Il s'amusa à égorger les bêtes de luxe. Il fit flamber les palais. Il se ruait sur les gens et les taillait en pièçes? La foule, les toits d'or, les belles bêtes existaient encore.

Peut on s'extasier dans la destruction, se rajeunir par la cruauté! le peuple ne murmura pas. Personne n'offrit le concours de ses vues.

Un soir il galopait fièrement. Un génie apparut, d'une beauté ineffable, inavouable même. De sa physionomie et de son maintien ressortait la promesse d'un amour multiple et complexe! d'un bonheur indicible, insupportable même!

Le prince et le Génie s'anéantirent probablement dans la santé essentielle. Comment n'auraient ils pas pu en mourir? ensemble donc ils moururent.

Mais le prince décéda, dans son palais, à un âge ordinaire.

Le prince était le génie.

Le génie etait le prince.

La musique savante manque à notre désir.

RIMBAUD

14 mars 2007

Marilyn toujours........

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"Le véritable amant, c'est celui qui d'une légère caresse sur les cheveux, d'un simple sourire ou même d'un regard perdu dans le vague, vous fait chavirer de bonheur."

Marilyn Monroe
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"Les gens ont l'habitude de me regarder comme si j'étais une sorte de miroir au lieu d'une personne. Ils ne me voient pas, ils voient leurs propres pensées cachées, puis ils se blanchissent en prétendant que j'incarne ces pensées secrètes."

"Ce que je porte la nuit? Mais... N°5 de Chanel, bien sûr!"


Marilyn Monroe


Marilyn Monroe

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2 mars 2007

LE BONHEUR

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Ne me demandez pas si je suis heureux !
Ne me demandez pas si la vie est belle,
Mais demandez-moi s’ils sont nombreux
Les exclus qui lorgnent vers la citadelle
Quand ils ne sont pas tués à coups de pelle.
Bien sûr, c’est toujours un événement accidentel.
Ces gueux, vont nu-pieds dans leurs oripeaux.
Ils vont faméliques, traînant leur misérable peau.
Marre d’être rejetés. Marre d’être déconsidérés . . .
Ils errent dans les faubourgs, titubant ; l’âme dépitée.
Ils rôdent sans cesse en hordes, le cœur désespéré.
Ils s’en vont par famille, les lendemains désenchantés.
Quelque soit l’heure et quelque soit leur âge,
Ils ont les yeux, les poings et le ventre pleins de rage.
On leur a ôté toute perspective de vraie existence
Depuis que les pouvoirs ont prononcé la sentence.
N’ayant plus d’espoir dans leur lutte,
Ils choisissent de se cloîtrer dans leur cahute
Pour échapper aux chiens et aux gardiens
Qui outrepassent et de loin leur devoir
De protéger les âmes et les biens.
Un jour, ces gardiens se feront avoir
Par les puissants qui les grugent.
Un jour, ces valets du capital
Seront abandonnés après l’hôpital.
Ce jour là, les traîne- misère seront leurs juges.

Mahdaoui ABDERRAOUF

30 novembre 2006

pour finir

corset

pour en finir avec noel, juste une petite phrase que j'aime bien qui résume assez bien la situation ambiante:

" il ne suffit pas d'être heureux, encore faut-il que les autres soient malheureux."

Jules Renard

et hop un effort de multilinguisme:

"To be happy is not enough if others are not themselves unhappy "

"es reicht nicht, glucklich zu sein; vor allem müssen die anderen unghücklich sein"

pas que je me ballade en langues mais j'ai la traduction donc pourquoi se priver, et comme j'ai vu qu'ils y avaient un peu tous les pays qui passaient par mon blog (oula star mondiale pierrot!!!!), comme ça ils n'auront pas que les images!!.......

S.

( pix:corset, new york, 1962: J.L. SIEFF)

9 mai 2007

profession: arpenteur.......

bob

Un brin nostalgique, il est assis sur le bord du chemin, la pioche et la pelle à portée de main. Il cherche son souffle et, refusant d'ecouter la petite voix qui dans sa tête s'epoumone, "roule une cigarette". Ca fait partie de la pause le long du chemin qui le conduit au vallon découvert quelques mois plus tôt en arpentant la campagne.

Le climat a changé. C'est vrai, le soleil tape dur, l'eau se fait rare, les saisons se télescopent, mais c'est au climat politique qu'il pense. Assis à l'abri d'un massif de genêts, loin de l'agitation, il pourrait s'en moquer et jouir du paysage, ces innombrables tons de verts, qui, selon les caprices du vent, se jouant du soleil et des nuages parfois le bouleversent. Il s'etait expatrié, avait fui la grande ville pour le fin fond du monde, là où on ne capte que quelques chaines de télé, là ou le seul journal disponible relate la vie des villages, du concours de boules au bal des pompiers, des accidents  de la route aux exploits des gendarmes...

Encore un effort et il pourrait virer mystique. Assis à l'ombre de son genêt, il avait l'impression de capter le sens du mot bonheur, de pouvoir le toucher. Il etait contenu dans le silence entrecoupé par quelques piaillements ou le bruissement du vent dans les branches, par le paysage qui s'offrait à ses pieds, puis par le son d'une cloche lointaine annonçant le repas de midi.

Il était temps de lever le camp. Il ecrasa consciencieusement sa cigarette roulée, puis la depiauta avant de la disperser aux quatres vents. Il se leva avec precaution et scruta les alentours. Le sac à dos pesait trés lourd sur ses épaules et il tenait ses outils plaqués devant lui comme s'il portait une croix.

Ouais, la nostalgie! ce n'est pas à son enfance lointaine, qu'il pensait. Plus prosaiquement, il pensait à avant l'arrivée de la droite pur et dur au pouvoir. Rien de tel pour revenir sur terre. Il avait rêvé d'un vingt et unième siècle plus tolérant envers les hommes et plus respectueux de la nature. Il s'etait lamentablement planté. Les hommes au pouvoir, jouent sur les peurs, attisent la haine, se moquent du peuple, lequel n'a pas d'autre choix que le salariat pour survivre. Il s'enervait, le ton montait dans sa tête, il marchait à grands pas, écartant d'un geste rageur les branches qui gênaient sa progression. Survivre à crédit et se nourrir de rêves etriqués prescrits par une télé qui impose ses divertissements a deux balles, non merci!

Pic006

Parce qu'il ne voulait pas louper le moment ou il passerait la frontière symbolique le séparant de la realité vraie, il respira un grand coup, avalant jusqu'au chant des oiseaux. Il etai enfin chez lui. Adossant ses outils au tronc d'un arbre, il se delesta délicatement de son sac a dos, l'ouvrit et sortit l'une aprés l'autre trois boutures qu'il posa sur le sol. Il ébouriffa gentiment les feuilles de ses plantes comme pour les inciter à se réveiler et à prendre conscience de leur nouvel environnement.

Il aurait voulu expulser tous le stress qui l'encombrait. Il decida de rouler un petard, un ensemble de gestes plus qu'une symphonie.

Depuis qu'on lui a volé quelques plantes, depuis que le pouvoir a changer de mains, il n'est plus le même. On n'avait pas reussi à le baillonner totalement, mais il ouvrait moins sa gueule.

Les nouveaux pauvres, ceux qui craignent pour leurs maigres biens de consomations achetés à crédit, ont pris le pouvoir. Ils ont le droit de dénoncer les déviants et il avait peur qu'on lui retire ce qui ne lui permettait même pas de survivre, le érémi, qu'on lui impose un stage, pire un emploi au rabais. Soit tu rentre dans le rang acceptant d'être considéré comme une bête corvéable à merci, soit tu crève.

Une autre ère, pensa t il alors qu'allonger prés de ses plantes il laissait la chaleur du soleil l'engourdir. C'est la fraicheur qui le tira du sommeil, le soleil rasait la colline. Il aurait donner cher pour boire un café... avant de preparer les emplacements qui accueilleraient ses plantes, il éprouva le besoin de se doper, un rituel qui ponctuait ses journées et leur donnait un rythme parfois un peu de piment. Au secours!! il etait dépendant. Il l'admettait volontiers et ne concevait pas la vie sans un bon pétard de temps à autre. Des dépendances, il y en a des foultitudes qui souvent se confondent avec les passions, elles sont plus ou moins destructrices. S'il en était arrivé la, pauvre délinquant par défaut, c'etait la faute a ce foutu canabis, ca l'avait desintegrer, peut être, mais si s'integrer c'est courir apres un boulot, s'accrocher et ne plus lacher afin de se construire un vie supportable, il ne regrettait rien, même si il lui arrivait parfois de rêver à une existence ou tous les lendemains seraient identiques du lever au coucher du soleil.....Pic007

c'etait le moment ou le soleil donnait à l'hiver un petit air d'été. Assis a l'ombre de son massif de genets, il fumait un stick et degustait le paysage. Les collines aux courbes harmonieuses, sa maison perdue au loin, le paysage etait un vrai petit bonheur, une douceur, un dessin dans un livre d'enfants qu'il voudrait partager avec vous.....

10 avril 2007

desirsss......

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DESIR (latin: desiderium, de desiderare, aspirer à, désirer)

PSYCHOLOGIE: (contraire: aversion), passage de la tendance spontanée au besoin à la tendance consciente orientée vers un but conçu ou imaginé

volonté:

"le désir est un attrait que l'on subit, la volonté un pouvoir que l'on exerce" (E.Goblot)

PSYCHANALYSE:

- Chez Freud, le désir n'est pas commandé par l'objet mais renvoie au champs des fantasmes inconscients et aux investissements antèrieurs de la libido et traduit le combat inconscient entre principe du plaisir et principe de réalité, qui se représente de façon déformée dans la conscience comme un conflit entre désir et volonté.

HISTOIRE:

- chez Platon, incomplétude et marque de l'Eros ou Amour, qui aspire a la comtemplation du beau et du bien en soi seuls capables de les combler

- chez Spinoza, puissance même d'exister et d'affirmation positive de soi; dans l'homme, "le désir est l'apettit avec conscience de lui même"; le désir étant l'essence de l'homme, "nous ne désirons aucune chose parce que nous la trouvons belle, mais au contraire, nous jugeons qu'une chose est belle parce que nous la désirons"

- chez moi, pouvoir de s'imaginer avoir ce que l'on auras jamais, et si on insiste trop , la vie nous rappelle a l'ordre et on replonge dans ses vieux démons..............DSC00116

PIX: ça résume assez bien.........

3 avril 2007

zen

zen

" tres longtemps, j'ai eu l'impression de vivre dans un tunnel. J'etouffais. A vingt ans, j'ai voulu remplir ma chambre de belles poupées qui me ressemblent, habillées comme des princesse....

Maintenant, je m'amuse. Jusqu'ici, j'avais vécu, comme les hommes, dans un monde dominé par la compétition et le matèrialisme.

Mais les hommes n'ont plus de joie de vivre et je sais pourquoi: ils ont perdu leur moi intime. Moi, je l'ai retrouvé, grace à mes poupées, elles contiennent mes rêves et mes aspirations."

Hiroko Ishiyama, créatrice de poupées

10 février 2007

les mirroirs de l'âme

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une envie de crier, d’exploser mais rien ne sort,

alors on va dehors, sous la pluie, noyer sa rage dans l’orage,

les éclairs illumine ma solitude, seul je continue a avancer,

témoin des déchirures et des rencontres, simple figurant dans le film de vos vies, je vous regarde vous embrasser, je vous imagine vous aimer…

Moi aussi j’aimerai dessiner un corp avec mes mains, faire vibrer sa peau avec mes lèvres et éclairer la nuit de tes yeux,

mais je suis là a regarder le plafond,

a écouter la pluie,

a écouter la mouche qui tourne et vibre autour de l’ampoule et qui bientôt se brûlera les ailes d’avoir approcher le bonheur de trop prés sans le toucher…

j’imagine le vent dans tes cheveux et ma main sur ton corps,

je vais bientôt brûler…

S.

21 avril 2007

prière a ........

pr

Qui donnera à ma bouche une garde, et à mes lèvres un sceau prudent, afin que je ne tombe pas par elle, et que ma langue ne me perde pas?

Seigneur, père et maître de ma vie, ne m'abandonne pas à leur conseil, et ne me laisse pas tomber par elles.

Qui appliquera à mes pensées le fouet, et à mon coeur l'éducation de la sagesse?

Afin de ne pas m'épargner dans mes égarements, ni laisser passer leurs péchés.

De peur que ne se multiplient mes erreurs, et que mes péchés ne surabondent.

O seigneur, père et dieu de ma vie, ne me donne pas l'excitation des yeux, et detourne de moi la convoitise.

Que le désir lubrique et le commerce charnel ne s'emparent pas de moi, et à une âmes impudique ne me livre pas!

Livre de l'ecclésiastique : priére à dieu, 23

pix: serpieri

............. bienvenus dans mon enfer...........................................................................................

S.

30 janvier 2007

rencontre entre civilisations

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La première croisade en direction de Jerusalem fut lancée en 1096 par le pape Urbain II. Elle était composée d'une bande de pelerins déterminés, mais dénués d'expérience militaire. Guidés par Gauthier-sans-avoir et Pierre l'Ermite, ils avancaient vers l'est sans même savoir quels pays il traversaient. Comme ils n'avaient rien à manger, ils pillaient ce qu'ils pouvaient sur leur passage et commirent bien plus de dégats en occident qu'en orient. Ils étaient si affamés qu'ils se livrèrent au cannibalisme et ces "représentants de la vraie foi" se transformèrent rapidement en une bande de clochards sauvages et dangereux.

Le roi de hongrie, chrétien lui aussi, mais agacé par les saccages de ces va-nu-pieds, se décida a les masacrer. Les rares survivants qui touchèrent la côte turque étaient précédés d'une telle réputation de barbares mi-hommes mi-bêtes que les autochtone les achevèrent sans hésitation à Nicée.

Le deuxième groupe de croisés à partir en direction de Jerusalem fut dirigé par Godefroi de Bouillon. quatre mille cinq cents chevaliers aguerris s'étaient chargés de protéger les cent mille pélerins. Ils s'agissait également de jeunes nobles, qui n'avaient aucun fief car ils étaient cadets, or seuls les ainés possédaient les terres. Sous le couvert de la religion, ces hobereaux esperaient conquérir des chateaux étrangers et acquérir ainsi des terres. Ce qu'ils firent. Dés qu'un chateau était pris, les chevaliers s'y installaient et abandonnaient la croisade.arba

A plusieurs reprises, des croisés se battirent entre eux pour la possesion d'une ville vaincue. Le prince Bohémond de Tarente, par exemple, decida de prendre Antioche pour son compte personnel.

On en arriva à ce paradoxe que des nobles occidentaux firent alliance avec des émirs pour lutter contre d'autres nobles occidentaux associés à d'autres émirs. A la fin, on ne sut plus qui luttait contre qui ni avec qui et beaucoup avaient même oublié le but originel de la croisade.

c'est un exemple  parmi tant d'autres et je vous passe le passage sur l'inquisition!! l'argent et l'hypocrisie ont toujours fait bon menage avec la chrétienté. Une religion qui continue a nous donner des lecons, et qui prone l'amour du prochain!

je crois que jvais rester athé..........

22 mai 2013

la peur 2

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La peur! on est tous tenailler par la peur.

Depuis notre existence, l'homme flippait pour trouver sa bouffe savoir si sa grotte ne serait pas squatter par un ours........

de nos jours ont est toujours élever dans la peur, la peur de decevoir nos parents nos amis, histoire de coller a l'image qu'il se font de nous, la peur de "ne pas avoir d'avenir", expression tres lourde de sens que tout le monde a entendu de la part de ses parents: "travaille a l'école sinon tu n'auras pas d'avenir", comme si ca suffisait.....  la peur de decevoir la perssonne que l'on aime ou simplement de la perdre, la peur de la mort bien sur mais c'est pas forcement la pire, car la on sait que: "on doit tous y passer" (cf: predator 2, ouais ben chacun ses références!!).

Les peurs modernes aparraissent, la peur des dieux a été remplacer par celle de la bétise des hommes et l'écologie fait recette!!

l'homme a reussi a créer un bel outil, l'informatique, mais les ordinateurs semblent cristaliser toutes nos frayeures bien entretenues par nos amis les médias, forcément c'est vendeurs! on imagine que derrière chaque pseudo se cache un psychopathe ou un pervers en puissance, pas plus que dans la "vrai vie", mais l'anonymat permet aux connards de se defouler sur l'ecran et de continuer a avoir une petite vie médiocre.

LE MONDE VIRTUELLE comme on l'apelle!! c'est pas réelle!! bof j'ai rencontrer des gens bien et des connards lors de mes sorties et j'ai rencontrer des gens biens et des connards lors de mes connections, on utilise juste l'internet de la même facon que l'on vit...........

pas vraiment un constat ou un coup de gueule, mais juste quelques ressentis de l'enervement ambiant (et hop jvais faire un ti buz moi!)

juste pour dire que je respecte plus les gens libre que ceux qui essaye par tous les moyens de rentrer dans un moule, metro boulot dodo, ou , mariage enfants maison, comme si avoir une maison et assurer de laisser sa petite trace adn suffisait a réussir sa vie........

je ne critique pas les gens qui aime la vie simple fait de petit bonheur et de grandes joies, je suis un des premiers a me contenter de quelques instants de plaisirs, des amis, un bon repas, un lever de soleil, un beau paysage, un super buz (forcement...)

mais par contre je ne supporte pas les gens qui se prennent trop aux serieux, qui rentrent dans un moule préfabriquer, ceux que l'on apellent les "biens pensants", la masse silencieuse qui se croient libre et qui devient une masse bruyante quand on ose remettre en cause leurs mode pensées dicté par des années de soumission judeo chrétienne....

le racisme, l'homme n'a pas inventer la communication il a créer la différence

le sexe tabous, l'homme n'a pas inventer le sexe mais il a créer les tabous

juste pour finir mon ti blablatage nocturne une petite histoire "drôle"

- un elephanteau suit sa mère qui elle même suit un autre elephant et tous ça sur des kilomètres (je sait ca fait un paquet d'elephant mais c'est une histoire!!!), le jeune elephant voulant savoir ou il va, demande a sa mère:

-"dit maman on va ou?"

-"je sait pas mon fils, je suis l'elephant qui est devant, demande lui"

l'éléphanteau va demander a celui qui est devant:

-" dit monsieur on va ou?"

-"je sait pas je suis l'éléphant qui est devant, demande lui"

l'éléphanteau lui demanda, et il eu toujours la même réponse! finalement il arriva au premier éléphant, celui qui menait la marche, dans sa tête d'éléphanteau c'était celui qui enmenait tout les autres, donc lui devait savoir! il lui demanda:

-"dit monsieur on va ou?"

et l'éléphant de tête, le chef, celui qui dirige tous les autres lui repondis:

-"je sait pas fiston, mais ta vu tous le bruit qu'on fait!!"

S.

21 janvier 2007

time...

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Dans toutes les photographies c'est bien du temps qu'il s'agit :

du temps qui glisse entre les doigts, entre les yeux,

du temps des choses et des gens,

du temps des lumières et des émotions,

du temps, qui jamais plus,

ne sera comme avant.

les clichés sont des objets de douleur,

a nous rapeller sans cesse un instant mort, perdu,

immortalisés sur un bout de papier, ou un écran,

nous donne des images de nos fantasmes, de nos peurs, de nos envies de peurs,

voir ses pensées en images, pouvoir comtempler un réel passé, et un avenir glacée,

juste des images,

juste des photos,

juste......252_md

S.

pix : John santerineross (site: atis.com) superbe !

25 décembre 2006

le mort 3

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LAVER LES MORTS

L'habitude de laver les morts, répandue dans presque toutes les cultures, correspond à une attitude de prudence, voire de méfiance de la part des vivants. Dans la plupart des cas, la mort, considérée comme un voyage vers une déstination inconnue, requiert des préparatifs. Or, ces préparatifs, les seuls que les intéressés ne peuvent effectuer, exigent des soins et obéissent à des rêgles. Pour le mort, il convient de se presenter au seuil d'une porte, à l'entrée d'un tribunal ou devant un juge à son avantage, en mettant les chances de son coté pour bénéficier de préjugés favorables, de clémence et obtenir un bon verdict.

Celui ci décidera d'une vie imaginaire dans un monde de délices ou de tourments, assez rarement neutre, comme semble le paraitre le dernier état de métempsycose indienne. Pour cela, la peau du cadavre doit être savonnée et rincée, sa chevelure, sa barbe et ses ongles doivent être coupés. Des eaux de fleurs, des huiles, des préparations alcoolisées ou des bouquets de plantes odoriférantes parfument le cadavre. Le but des senteurs agréables serait de dominer les odeurs que laissent echapper les sanies, bien que maintenues dans les orifices obstrués par des fibres végétales (coton, texture du cocotier, algues fines, ect...)

Les egyptiens de l'époque pharaonique glissaient une pièçe de monnaie dans la bouche du cadavre pour payer le passage du nautonier conduisant le mort devant les divinités juges. En europe, la toilette des morts fait appel à une main d'oeuvre spécialisée. Dans les campagnes françaises, si la sage-femme gère l'arrivée du nouveau-né, c'est souvent la femme du charpentier (qui fabrique les cercueils) ou la femme du fossoyeur qui prend en charge le départ du mort.

Pour un célèbre soufi du XIVe siècle, Bektasch, le plus grand privilège pour un mortel consisterait à se dédoubler, à laver son propre cadavre et à l'envelopper dans un linceul avant de l'abandonner aux sables du desert.

Il convient de retarder le plus possible le début de la putréfaction, qui causent aux vivants un effroi sans pareil. C'est pourquoi le lavage des cadavres s'accompagnent parfois de procédés de dessiccation au natron, de momification, d'éviscération, ou plus récemment de cryogénisation. Le lavage des cadavres, la gaine de parfums qui les entourent relèvent de la même préoccupation concernant le linceul, l'habit du mort, le cercueil, l'ensevelissement ou la préparation du bûcher funéraire.

10 janvier 2007

un jour......

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un jour j'aimerait ne pas être obliger de dire a un enfant que :

"La liberté était là il y a pas longtemps, l'égalité la prise par la main, elles sont parties avec le vent.

Tu peut toujours réver mon enfant et croire au père noèl, pour la fraternité j'espère que t'a le temps "

La conscience c'est comme les tâches ça s'essuit.

SHURIK'N

22 août 2007

amazone....

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Amazone sensuelle

Amazone rebelle aux trahisons sordides,
Tu esquisses gaiement un gracieux mouvement,
Tandis que le soleil enflamme les diamants
De ton regard pétri d’espérance limpide.

Tu caches le jardin de tes rêves candides
Sous un sourire empreint de présages charmants,
Zélés à exalter l’appétit de l’amant
Qui conduit le ballet de tes frissons splendides.

Ta bouche ourlée l’invite à cueillir prestement
Des baisers prometteurs d’ardents enlacements
Dans le berceau soyeux de vos nuits intrépides.

Sur ton front éclairé par un désir gourmand,
Se dessine une joie sourde au spectre morbide
De la griffe du temps prompte à creuser tes rides.

P.GUENOT

21 août 2007

panne d'inspiration....

DCFC0020alors il fait pas beau le jour se lève et j'ai aucunes inspiration! enfin par pour mon blog donc vu que j'ai mis pas mal de dessins je vous met mon chez moi! enfin la piece principal!! pour voir dans quelle atmosphère mes idées viennent (la fumée en moins!!)

livraison de deco a domicile entièrement a vos frais! conditions aimer le noir (c'est clair!!) et si possible les tetes de morts!!! (sammael-seth@hotmail.fr .................. pour ceux qui l'aurait pas encore  sic ))

DCFC0024

DCFC0025

8 juin 2007

folie...

folie

FOLIE (dérivé du latin follis, outre gonflée, ballon, le fou étant comparé a un ballon qui va de coté et d'autre)

1: Psychiatrie/ Psychologie/ Pathologie/ : Terme général trés vague regroupant toutes les formes d'affection mentale, classiquement synonimes de déraison. La psychiatrie moderne l'a remplacé par ceux de maladies mentales, divisées en névroses et psychoses, mais cette classification elle-même est aujourd'hui contestée et la psychiatrie n'en a pas encore trouvé une qui la satisfasse. Le terme folie garde toutefois un usage médical dans des formes définies d'aliénation mentale: folie des grandeurs ou mégalomanie, folie de la persecution, folie circulaire exct....

2: Sociologie/ Selon certain auteurs contemporains (M. Foucault, Deleuze), la folie s'appliquerait à tout ce qu'un groupe, a une époque donnée, ressent comme altérité ou hostilité par rapport a des normes de vie (révolte contre la famille, l'Etat, inadaptation au travail, "etrangeté" par rapport aux normes médico-légales, exct...); l'étiologie de la folie serait à rechercher dans la structure sociale elle-même.

3: Psychanalyse/ Selon certains psychanalystes, l'aliénation mentale serait un trouble de la communication, une perturbation du lien interhumain, une fuite de la réalité pour un mode d'existence imaginaire........

22 avril 2007

encore.......

june

Encore un nuit, trop longue.......

Encore des envies, trop souvent....

Encore ce sentiment, trop mal.....

Encore l'amour, trop seul.....

Encore une image, trop nette....

Encore une, trop tard......

Encore et toujours, trop tard....

Encore la même histoire, toujours la même .......

S.

pix: sans rapport avec le texte....... juste le bordel mental actuel

24 mars 2007

aahhh l'amour............(nouvelle)

milaMon royaume pour un boueux!

...enlève moi ces ordures!

fous-les moi à la mer!

Samuel Beckett

une nouvelle de Rita Kraus datant de 1972....toujours d'actualité ce texte de science fiction!!!!

La grande décharge

Une fois de plus, les prophètes avaient parlé dans le desert. Les cris d'alarme poussés dans les années 70 n'avaient pas été entendus et si, en ce dernier quart du XXe siecle, on marchait régulièrement sur la lune, la terre dans son entier avait fini par ressembler à un dépot d'immondices que les peuples suffoqués avaient amèrement baptiser "la grande décharge".

Aucun continent n'avait été épargné et telle région de france qui passait naguère pour riante et fertile avait vu, en l'espace de quelques années, ses rivières se tarir et son agriculture étouffer sous l'amas des détritus. Dans les villes, cétait pis encore. L'amoncellement des dèchets avait rendu l'air irrespirable et, par millions, les citadins avaient été contraints de s'égailler dans ce qui avait été autrefois la campagne.

Mais, lorsqu'ils etaient parvenus, aux prix d'efforts considérables, à rejoindre quelque trou et à s'y fixer, il ne leur était plus possible d'en sortir en raison des carcasses de véhicules abandonnés qui obstruaient routes et sentiers. Ainsi, entourés d'une muraille de résidus dont l'épaisseur décourageait toute tentative de percée, survivaient-ils en asiégés. Pour ravitailler ces bouches affamées, les pouvoirs centraux réussissaient parfois à leur parachuter des caisses d'eau minérale et des boites de conserve, dont les emballages venaient encore renforcer l'étau qui se refermait sur eux.

Que n'avait-on pas essayé pour se débarrasser de ces ordures? on en avait enterré, mais il y avait longtemps que les galleries de mine et même les puits avaient été comblés; on en avait brulé, mais les cendres, en se dispersant, avaient obscurci le ciel; on en avait déchiqueté par divers procédés mécaniques, mais une fois cette opération accomplie, on ne savait vraiment pas quoi faire des morceaux...

Aussi, é l'aube des années 80, le monde avait il été réduit par étapes successives à une multitude de petites communautés, isolées les unes des autres et dépourvues de tous moyen de communication direct. Dans certains ilots, l'équilibre entre les sexes avait été rompu par les accidents ou les maladies et c'était la perpétuation même de l'espece qui était remise en cause. Ici, des jeunes gens étaient condamnés à viellir dans le célibat alors qu'ailleurs des filles risquaient de coiffer sainte catherine jusque dans leur lit de mort. Et nul ne pouvait empêcher les uns de rêver aux autres, et vice versa.Alyz23

Se payant d'audace. Romain, qui habitait le village de T..., s'était lancè à l'assaut de la muraille dans l'espoir d'atteindre au moins le village de C... distant de deux kilomètres à vol d'oiseau. Bientôt, incapable d'avancer, il avait du se resoudre à rebrousser chemin non sans avoir eu le temps d'apercevoir, dans les lointains, la silhouette de sabine qui l'appelait. A défaut de message plus concret, ils avaient, en hurlant, échangé leurs prénoms.

S'ils avaient vécu à un autre âge de l'humanité, ils eussent sans doute couru l'un vers l'autre se seraient passionnément embrassés, quitte à rouler sur place dans l'herbe et les fleurs des champs. Un début d'idylle fort banal, en somme, lorsaue le soleil fait tourner les têtes et infléchit les résolutions...Mais, à leur époque, la gangue qui emprisonnait chacune de leurs bourgades, interdisait toutes vellèitè d'approche et, a moins d'une évolution géologique, il était inconcevable que quoi que ce fût pût abattre la barrière qui les séparait.

Creuser une brêche, dégager un couloir entre les deux patelins devint l'idée fixe de romain. Autour de lui, les sages et les scéptiques se contentèrent de hausser les épaules. A quoi bon, puisqu'on avait déja tenté l'impossible!!

En dépit ou en raison de l'apathie de ses voisins, Romain refusa de s'avouer vaincu et décida d'aborder le problème sous l'angle scientifique. Dans le cours de la dernière décennie, les frontières de la connaissance avaient reculé à l'infini et, à l'echelle de l'univers, les progrés de la science avaient abouti a des résultats surprenants; à l'echelle du globe, par contre, ils s'etaient révélés inopérants pour lutter contre la déterioration de l'environnement. L'impuissance de l'homme à se liberer des sous produits de son industrie apparaissait d'autant plus tragique que tout le monde ou a peu prés, possédait un bagage technique.

sp

Dans cet état de paralysie qui annonçait peut être l'extinction de la race, certains philosophes crurent deceler la revanche de la matière sur l'esprit qui avait prétendu l'asservir. Peu importait, d'ailleurs, la valeur de leurs théorie puisque aucune explication ne portait en soi de remède suscéptible de reajuster l'ordre des choses. Plutôt que de se perdre en discussions stériles. Il valait beaucoup mieux trouver un moyen de sortir d'une situation absurde.

Le jour, c'est a cela que romain s'appliquerait. Et la nuit....

La nuit, lorsque le sommeil résout les équations contre lesquelles les mathématiques ont buté, il se voyait réuni avec Sabine à l'issue d'un épouvantable cataclysme qui aurait remis la terre à nu...

Ce même songe régulièrement le visitait. La main dans la main, sabine et lui s'éloignaient dans la campagne vers l'horizon aprés que le sol eut été nettoyé par une énorme boule de feu.

Dans la realité, hélas! le feu du ciel tardait a se manifester.

Las d'attendre et d'esperer en un miracle alors que, de l'autre coté du mur, sabine s'étiolait à dénombrer les jours, les semaines et les mois qui s'étaient écoulés depuis que romain et elles s'étaient interpellés, le garcon décida d'aider la nature....!

Il etait d'une géneration pour qui les lois de la nature n'étaient plus des secrets. Il osa ce que personne n'avait oser avant lui : entamer le processus de désintégration multiple, dont on ne parlait qu'a mots couverts dans les millieux responsables de peur d'exciter la verve d'un bricoleur talentueux. Avant de parvenir à provoquer l'explosion qui déblayerait le passage entre son village et celui de sabine. Romain peina en silence sur plus d'un problème ardu : mais l'amour décupla ses facultés d'invention.

Lorsqu'on se rendit compte de ce qu'il avait combiné et qu'on voulut l'arreter, il était dejé trop tard.

L'étincelle initiale avait jailli...

Dans une débauche de chaleur et de lumière, la grande décharge au complet fût annihilée et également, par suite d'une regrettable erreur de calcul sur les effets de la reaction en chaine, son support : la terre.

Pour les hommes qui marchaient à ce moment-là sur la lune, un autre soleil flamba dans les ténébres.........

PIX/ nouvelle nuit nouveau dessin.......

28 octobre 2006

RENCONTRE

rainertoujours la même histoire. La femme est vêtue de blanc. Ses cheveux noirs lui tombent sur les reins. "sans profession", prévient-elle.

Marion vit dans un motel où la sangria est à peu prés correct.

Elle écoute d'une oreille distraite quand l'homme dit:"savez vous ce qu'est une personne chutzpah? c'est quelqu'un qui aurait tué son pére et sa mère et qui demanderait pitié au juge parcqu'il est orphelin."

Le temps est gris. Au bout d'une heure ils se lèvent et l'homme propose une balade en ville, au retour il parvient à la prendre en photo.

A mesure qu'elle déboutonne son chemisier, ses seins semblent grossir. Marion rit :"on appelle sagesse les erreurs qu'on a commises."

l'homme derrière son apareil éprouve un plaisir manifeste, il n'a qu'une pensée: clic-clac!! il veut saisir l'instant avant qu'il ne s'efface.

Tout doit aller trés vite, l'oeil, si bien exércé soit il, n'est qu'un fusil qui traque le petit détail. Le détail juste.

Toujours la même histoire: comment restituer, sur du papier glacé, le parfum d'une fleur, d'une femme?

"Entre nous" dit l'homme, "le soi disant peintre peint l'oiseau, quand l'artiste peint le chant de son modèle..." il dit également: "je suis de nulle part, le ciel est le toit de ma maison."

il dit encore: "la séance est terminée."

Tout rentre dans l'ordre. Tout est fini entre eux. Apres les sandwichs salissants, l'home reprend la route.

Une fois de plus, il s'évade. Le soir descend. Il fait bleu, les gens, partout, font ce qu'ils peuvent:

La haine, la joie, l'amour.....

ALAIN BOUVIERle_mans_paris

PIX 1/ ARNULF RAINER PEINTRE ALLEMAND

PIX 2/ J FRANCOIS MOLLI7RE/TGV LE MANS PARIS

6 novembre 2006

Station de l'abandon

     ijss_15Elle dévoile sa nuque pour narguer le vampire, mordre, etrangler, trancher... des fantasmes sordides me torturent le corp.

Son oreille coquillage ne laisse pas longtemps mon sexe a marée basse.

J'y vois des contours de vagues sur les dunes et des amours de plage, des creux et des recoins pour y loger ma langue.

J'y vois même des clitoris. Je suis à son oreille comme à l'orée de l'amour, au bord de la descente irréversible.

Les larmes du sexe sont aussi nobles que les larmes des yeux.

14 août 2007

mefiez vous des artistes!!!

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Otto Muehl (né le 16 juin 1925, à Grodnau, au Burgenland, Autriche) est un des co-fondateurs, et un membre important, du "Wiener Aktionismus" ou Actionnisme viennois. En 1972, il fonde la fameuse communauté Friedrichshof qui existera pendant plusieurs années avant de se dissoudre dans les années 1990.

En 1943, Otto Muehl servait dans la Wehrmacht et en 1944, il a été envoyé au front. Après la guerre, il étudia l'allemand, l'histoire, et pédagogie de l'art à la "Wiener Akademie der bildenden Künste".

Actionisme Viennois

Dans les années soixante, il commença à peindre; il essaya de "dépasser la peinture picturale par la représentation du procès de sa déstruction". Il a fait des plastiques à partir de déchets ("Gerümpelplastiken"), puis il est passé aux "Aktion" dans la veine du fluxus et des Happenings newyorkais. En 1962, sa première "Aktion" sera "Die Blutorgel", qui a eu lieu chez lui, avec Adolf Frohner et Hermann Nitsch. Le "Fest des psycho-physischen Naturalismus" et "Versumpfung einer Venus" suivaient en 1963. De 1964 à 1966, beaucoup de "Malaktionen" ont été filmé et fotographié. En 1966 un concept nouveau d'Aktkion est développé avec with Günter Brus: au lieu de la toile, le corp humain devient la scène de l'action. En 1968, Muehl, Brus et Oswald Wiener organisent une "Aktionsveranstaltung Kunst und Revolution" à l'Université de Vienne, qui a causé un scandale dans la presse; Brus a été condamné et émigre à Berlin.

La communauté

Graduellement Muehl se distance des "Aktion". Il considère les happenings comme une forme d'"art bourgeois, simplement de l'art". Ces réflexions sur l'"art bourgeois" mèneront en 1971 et 1972 à la réalisation d'une communauté, appelé AAO ("Aktionsanalytische Organisation"), comme un projet de contre-société.

Comme symbole de refus de l'estéthique conventionnel, tous les membres de la communauté avaient un crâne rasé et portaient tous les mêmes salopettes en rayure bleu et blanc. Inspiré entre autres par les écrits de Wilhelm Reich, la Gestalt-thérapie de Fritz Perls , Alexander Lowen (thérapie bioénergetique) und Artur Janov (thérapie du cri originel), Muehl développe la "Aktionsanalyse", qui se voulait comme une nouvelle forme de thérapie et qui cherche une régression émotionelle pour pouvoir vivre une "re-naissance", puis reparcourir le développement social de manière "positive". Cette thérapie est d'abord individuelle, faisant partie intégrale de la vie de la communauté, à côté de la "sexualité libre", la "propriété commune", l'éducation commune des enfants et l'encouragemnt de la "créativité artistique". Puis se développe la "Selbstdarstellung", une forme d'expression personnelle devant le public de la communauté, et à vocation partiellement thérapeutique. Elle encourage certaines formes d'expression artistique. Elle déterminera aussi la position sociale des individus dans l'hierarchie de la communauté. Cette hierarchie doit remplacer les hierarchies cachées de la société et indiquer le degré de développement personnel atteint. Ainsi les couples et l'homosexualité sont considerés comme des formes maladives de la sexualité, et les personnes concernées sont souvent déclassées dans l'hierarchie.

Pour mieux réaliser ses projets utopiques, la communauté achète en 1974 une ancienne exploitation agricole appelé Friedrichshof, dans le Burgenland pas loin de Vienne. La communauté trouve de plus en plus d'adeptes qui forment dès les années 1970 des communautés annexes dans différentes villes européennes avec jusqu'à 40 membres: entre autres à Vienne, Munich, Genève, Nuremberg, Hambuurg, Breme, Berlin et Oslo.

Friedrichshof devient le centre de la communauté et le domicile de Muehl, où y vivront jusqu'à 240 personnes. Les infrastructures, des ateliers et l'agriculture sont développés. Après une crise financière en 1979, et surtout après la catastrophe de Tchernobyl en 1986, la communauté se referme de plus en plus sur elle-même et sera souvent considerée comme une secte. Les règles de la vie commune deviennent de plus en plus rigides et autoritaires, les membres de la communauté, adultes et enfants, sont soumis à des pressions psychiques et matérielles. Muehl qui prend de plus en plus les allures d'un gourou abuse sexuellement des filles, et parfois avec le consentement des parents. La distribution de drogues douces, et des violences physiques et psychiques faisait souvent partie de la vie quotidienne des adolescents. En 1988 une procédure pénale est ouverte contre Muehl qui sera condamné en 1991 à sept ans de prison ferme sans sursis. Le procureur explique dans son plaidoyer: "Mühl a exercé une terreur ... Otto Mühl a expérimenté avec des êtres humains et les a manipulé... Les adolescents n'étaient pas libre de leur choix, il leur a pris les parents, et ainsi la possibilité de quitter la communauté." Mais même pendant le procès, les pressions psychologiques ont continué à s'exercer sur les "témoins" et ainsi les abus sexuels dans la petite enfance n'ont pas été thématisé pendant le procès, mais seulement en 2003, lors de l'exposition rétrospective sur l'œuvre de Muehl au "Museum für angewandte Kunst" à Vienne. Ses accusations sont bien sûr démentis par Muehl.

Depuis sa libération de prison, Muehl vie avec quelques adultes et enfants au Portugal. Sa femme déclare que "l'échange de tendresse au delà des générations" sont encore pratiquées.

trouver sur wikipedia, merci ali!lol

ca reste ecoeurant!!!!!

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